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Iguanodon bernissartensis

   

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Reconstruction : Christophe Mallet (Institut des Sciences naturelles) and Samba Soussoko (Laetoli Production) - CC-BY-ND
 
 

Description de l’espèce :

Iguanodon bernissartensis est un dinosaure ornithischien qui a vécu au cours du Crétacé inférieur (Barrémien supérieur- Aptien inférieur : 126-122 millions d’années) en Angleterre, en Belgique, en Allemagne et en Espagne. C’était un dinosaure herbivore de grande taille (les adultes mesuraient entre 9 de 11 mètres de long), pour un poids d’environ 8 tonnes. La posture et le mode de locomotion de ce dinosaure sont toujours discutés : certains paléontologues pensent qu’il courait en position bipède, son immense queue contrebalançant le poids de l’avant du corps), mais pouvait se reposer sur ses pattes antérieures lorsqu’il marchait. Son pouce formait un éperon hypertrophié, recouvert d’une gaine cornée, qu’il pouvait utiliser comme arme défensive.

 

Description du spécimen :

IRSNB R51 est l’holotype d’Iguanodon bernissartensis, exposé dans la galerie des dinosaures de l’Institut des Sciences naturelles (Bruxelles, Belgique). C’est en avril 1878 que furent découverts les premiers ossements d’Iguanodon dans le charbonnage de Bernissart (Bassin de Mons, Belgique). Des mineurs qui creusaient une galerie exploratoire à travers une poche d’argile, à 322 mètres sous le sol, mirent au jour une série d’ossements qu’ils ramenèrent en surface. À la suite de cette découverte, le Musée royal d’Histoire naturelle de Belgique organisa très rapidement des fouilles de grande ampleur pendant plus de deux ans à Bernissart et mit au jour une trentaine de squelettes remarquablement bien conservés d’Iguanodon. C’est la toute première découverte de squelettes complets et articulés de grands dinosaures, permettant aux paléontologues de se faire enfin une idée précise de l’anatomie de ces géants depuis longtemps disparus. IRSNB R51 est le premier spécimen à avoir été remonté en position présumée de vie. Il a été présenté au grand public, pour la première fois, en mai 1883.

 
 

Descriptions ostéologiques

 

Crâne et mandibules :

Avec son museau allongé, le crâne d’Iguanodon ressemble superficiellement à celui des chevaux actuels. Ses mâchoires et ses dents sont particulièrement sophistiquées, ce qui peut expliquer le succès évolutif étonnant de ces dinosaures. La partie antérieure des mâchoires est formée par deux éléments distincts – le prémaxillaire sur la mâchoire supérieure et le prédentaire sur la mâchoire antérieure - qui étaient dépourvus de dents mais recouverts par un bec corné. Plus à l’arrière des mâchoires, les dents sont organisées en batteries particulièrement efficaces sur les maxillaires (mâchoire supérieure) et les dentaires (mandibule). Chaque dent a la forme d’un losange, typique des dinosaures herbivores. Elles sont étroitement imbriquées formant ainsi plusieurs rangées successives dont une seule était utilisée à la fois pour la mastication. Dès qu’une dent était usée, elle tombait et était immédiatement remplacée par une dent de la rangée suivante. L’important développement, à l’arrière de chaque mandibule, des processus coronoïdes est une autre caractéristique marquante des mâchoires d’Iguanodon. Ces processus forment de longs bras de leviers le long desquels s’inséraient de très puissants muscles masticateurs.

Les os du crâne et de la mandibule d’Iguanodon n’étaient pas complètement soudés entre eux, même chez les adultes, mais une partie d’entre eux formaient des surfaces articulaires distinctes permettant une certaine mobilité intracrânienne. Les deux hémi-mandibules ne sont pas fusionnées à l’avant du museau, mais forment au contraire une surface articulaire très lâche, quelque peu renforcée par la présence d’un os médian caractéristique des dinosaures ornithischiens, le prédentaire. À l’arrière, l’articulation de la mâchoire inférieure au reste du crâne, par l’intermédiaire de deux longs os verticaux appelés carrés, était également particulièrement mobile. Grâce à cette importante mobilité crânienne, Iguanodon pouvait utiliser indépendamment les deux côtés de ses mâchoires au cours de la mastication, alors que les mammifères actuels pratiquant la mastication (les vaches, par exemple), ne peuvent utiliser qu’un seul côté à la fois.

 
   

Reconstruction : Christophe Mallet (Institut des Sciences naturelles) and Samba Soussoko (Laetoli Production) - CC-BY-ND
 
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Dessin original : Gustave Lavalette,1883  (Institut des Sciences naturelles) - CC-BY
 
Dessin original : Gustave Lavalette,1883  (Institut des Sciences naturelles) - CC-BY
 
 
HDigitisation      

 

 

Projet BRAIN-be 2.0 Iguanodon 2.0
 
Auteurs :
Christophe Mallet, Filippo Bertozzo, Aurore Mathys, EDDyLab / ULiège, Jamie MacLaren
 
Reconstruction :
Christophe Mallet, Samba Soussoko
 
Types de scanner :
Artec Eva, Artec Spider, HDI FlexScan, photogrammetry
 

Mars 2021 - Juillet 2023

 
Video: Stijn Pardon, RBINS - CC-BY
   
HLocomotion  
Video: Samba Soussoko (Laetoli Production) et Christophe Mallet (Institut des Sciences naturelles) - CC-BY-ND
 
 
Exposition permanente  

 

Photo : Thierry Hubin, (Institut des sciences naturelles) - CC-BY

En savoir plus

 

Photo : Thierry Hubin, (Institut des sciences naturelles) - CC-BY
 

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