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229W0133.txt

Planche Elsenborn - 229W0133 - 5030133

Ch. Fraipont et Suzanne Leclercq. - Ann. Soc. Géol. de Belgique, Liège, t. 48, 1924-1925,pp. B 283-284


N°133 (V)
Sur la nature du sous-sol de Sourbrodt.

Des sondages que nous avons effectués en étudiant la grande tourbière de Sourbrodt, à l'est de la voie ferrée, à 900 m de la station, sur la route conduisant au domaine de Burkof , nous ont permis de recueillir, vers 4 m 50 de profondeur, quelques échantillons du sous-sol que nous avons reconnu être formé de roches gedinniennes très altérées. Il s'agit d'un ciment argileux gris verdâtre englobant des fragments de grès, de schiste vert et de quartz non roulé. En outre, le ciment montre des inclusions de kaolin parfaitement blanc et des fragments d'arkose à éléments fins, peu altérés et bien reconnaissables.

Nous sommes donc en présence de roches gedinniennes altérées sur place et très proches de l'arkose. Les inclusions de kaolin se rencontrent aussi dans la tourbe qui repose directement sur la roche altérée.

La présence du Gedinnien à Sourbrodt confirme les observations de M. Asselberghs (1). Selon lui, la limite entre le Gedinnien et le Cambrien passe à l'Ouest de Reichenstein, à environ 1.500 m à l'Ouest de Sourbrodt. (Voir carte de l'auteur, page 136, loc. cit.), dans la vallée de la Warche à 600 m à l'aval de Reinhardstein, à Gdoumont, à Arimont, à Thirimont dans le Wolfbusch, dans la tranchée du chemin de fer à 2.250 m au Sud de Recht. Il signale encore que l'arkose, généralement peu puissante, prend entre Sourbrodt et Thirimont, une énorme extension par suite de l'intercalation de nombreux bancs de grès.

Sur le tracé de la carte, il faudrait, au niveau de Sourbrodt, élargir la bande gedinnienne comme l'a fait M. Asselberghs pour la région située immédiatement au Sud de cette localité jusque vers Thirimont. La présence de l'arkose non loin de la station de Sourbrodt rend nécessaire cette légère modification de son tracé.

M. Renier (2) a récemment, dans une note à la Société Scientifique de Bruxelles, attiré l'attention sur l'existence de lambeaux de schiste rouge gedinnien épargnés entre Eupen et Rötgen dans le massif de Stavelot ; l'auteur nous annonce qu'il a découvert un autre lambeau sur le plateau même de la Baraque-Michel.

M. Fourmarier a reconnu un affleurement d'arkose gedinnienne à Gdoumont. André Dumont y avait signalé des schistes fossilifères attribués par De Koninck au Silurien.

Les affleurements étant assez rares dans les Hautes-Fagnes, nous avons cru intéressant de signaler notre observation à la Société Géologique.

(1) Le Dévonien inférieur du cercle de Malmédy. Bull.Soc.belge de Géol., de Paléont. et d'hydrol., t. XXXI, 1921, Bruxelles, Hayez.
(2) Sur l'existence d'un lambeau de Gedinnien dans le massif cambrien de Stavelot entre Eupen et Rötgen. Ann.Soc. scient. De Bruxelles, t. XLIV, 1ère partie, Doc. et comp. Rend., p.91,
23 oct.1924.

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