219E0412.TXT

Feuille : 219E - ARLON - 688
secteur : 4c
numéro : 412
code : 219E0412 - 6880412
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : R. MONTEYNE
références :
date : 16.08.1955
roche :
formation :
localisation :
nature : Affleurement

description :


- 15 à 20 m de sable blanc, avec quelques traînées jaune ocre, suivant des niveaux plus argileux. Le sable est très légèrement cimenté probablement par une action superficielle se développant sélectivement suivant la nature du sable. Ce phénomène a
pour effet de mettre en évidence les détails de la stratification, tout en permettant le maintien d'une falaise verticale dans un matériau meuble. On y trouve en effet des stratifications obliques, surtout d'inclinaison Sud, de petits lits argileux, des
traces de lumachelles sous la forme de traînées de petites cavités. La stratification d'ensemble est pratiquement horizontale (1 % max. suivant la composante Sud). Cette observation concorde avec la pente de la marne moyenne (Vramm) dans ses
affleurements autour des buttes.
En de nombreux points du camp de Stockem, la construction de la route circulaire a donné lieu à de longues tranchées qui toutes ont montré du sable jaune, à linéoles ferrugineuses, parfois surmonté de sable blanc cendré, sur une épaisseur de 0.50 à 1.00
m (podzol). Le contact entre les deux sables se fait par l'intermédiaire de profondes indentations soulignées par un mince lit d'oxyde de fer. On observe en outre au sommet des coupes une épaisseur de 0 à 2 m d'éluvions sableuses renfermant des
cailloux anguleux de grès cimenté par de la limonite.

Le sable est parfois grossier ; il pourrait correspondre à celui du Scherrenschleifer (point 34 suites).
La décalcification de la roche est totale. Des fossiles, il ne subsiste plus que de petites cavité, convexes vers le haut, remplies de sable meuble. Leur base n'est pas discernable. J'ai cru y reconnaître des empreintes de pectinidés lisses ou striés,
des lamellibranches de petite taille, fort globuleux, un gastéropode à spire très basse ou une ammonite. Il ne semble pas y avoir de Cardinies. En d'autres points, le sable est criblé de petites cavités qui pourraient être rapportées à des articles
d'encrines.
Ces cavités sont trop fragiles pour pouvoir être moulées.

On a suggéré pour ces sables, dits de Stockem, une origine éolienne (Van Straalen) ou tertiaire (P.L. Maubeuge, Sur l'âge des sables de Stockem, Bulletin Société Sc. de Nancy, VI, 1947). Je me refuse à y voir autre chose que les sables Vrass de Jérôme.
De part et d'autre de la falaise, au même niveau que ces couches inférieurs, des affleurements montrent ce sable sous son aspect habituel, jaune clair. Ceux de la falaise doivent leur aspect particulier à la très longue exposition qui a entraîné le
durcissement superficiel des sables. Le même phénomène s'observe également dans le Sables de Metzert. A la Côté Rouge, le sable se présente dans les coupes fraîches des sablières avec un faciès uniforme, homogène et massif, où seuls les filets argileux
marquent la stratification, tandis que les parois exposées depuis longtemps, un concrétionnement sélectif entraîne la formation de lentilles en relief, parallèles à la stratification et qui sont responsablers de l'aspect "ruiniforme" de cet escarpement
(voir n° 214 - suite et 304).

En de nombreux points du camp de Stockem, la construction de la route circulaire a donné lieu à de longues tranchées qui toutes ont montré du sable jaune, à linéoles ferrugineuses, parfois surmonté de sable blanc cendré, sur une épaisseur de 0,50 à 1,00
m (podzol). Le contact entre les deux sables se fait par l'intermédiaire de profondes indentations soulignées par un mince lit d'oxyde de fer. On observe en outre au sommet des coupes une épaisseur de 0 à 2 m d'éluvions sableuses renfermant des
cailloux anguleux de grès cimenté par de la limonite