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218W0002.TXT

PL. TINTIGNY 218W
V.Dormal

2 (II)

Sable de Mortinsart surmonté de 3 à 4 m de cailloux roulés; une couche
d'argile noire. Poudingue à ciment argileux calcareux, puis alternance de
marne bleue, de sable et de grès calcarifère. Zone à Ammonites planorbis.

Près de la borne kilométrique, contact entre H et Rh.

En-dessous poudingue et gravier brun assez épais, faciès littoral K ?

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PL. TINTIGNY 218W
A.Renier

2 (Suite)

Joly (Mém. Mus. roy. Hist. nat., t.V, 1907, p.14) écrit: en arrivant (de
Termes) à Rossignol, une tranchée de la route montre le Rhétien superposé à
des marnes de différentes couleurs, mais surtout de couleur rouge. Ces
marnes font partie du Keuper supérieur. A partir de ce point, jusqu'à la
frontière du (Grand duché) de Luxembourg, le Rhétien repose toujours sur le
Keuper supérieur, et en concordance de stratification avec lui.

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PL. TINTIGNY 218W
A.Jérôme
11 septembre 1919
2 ou 40 (II)(Suite)

Les notes insérées sous ces deux numéros se rapportent en toute évidence
pour celui qui a été sur les lieux, au même point d'observation. Cette
constatation peut se faire malgré la végétation qui couvre les talus.

Dormal signale en haut de la coupe (No 2):

Un poudingue à ciment argilo-calcareux, puis alternance de marne bleue, de
sable et de grès calcarifère: zone à Ammonites planorbis.

Près de la borne Kilométrique contact entre l'hettangien et le rhétien.

Ce sont ces couches qui sont ici très réduites qui constituent le Grès de
Rossignol de Dormal et de Piette et Terquem. (Voir Bulletin de la Société
belge de Géologie,etc.t.VIII,1894,pp.106-107,120-121.)

Or, dans l'explication relative au point d'observation du No 41, M. JOLY
considère la dénomination de grès de Rossignol de Dormal comme s'appliquant
à tout le rhétien de la région, en particulier à toute la coupe des numéros
40 et 41, tandis qu'il ne faut y comprendre que les 0m80 de plaques de grès
calcarifères avec fossiles que M. Joly a observées en haut de ces deux
coupes.

Il y a là une erreur d'interprétation de texte qu'il m'a paru opportun et
équitable de rectifier. Quant au fait que Dormal range les grès
calcarifères dans l'hettangien, tandis que M. Joly les laisse dans le
rhétien, en s'appuyant l'un et l'autre sur la faune qu'on y observe, cela
n'a rien d'étonnant, si l'on considère que les deux étages sont en
concordance de stratification et que en particulier le banc poudingiforme
coquiller hettangien de base, là où il existe, s'est constitué
naturellement d'éléments empruntés aux couches superficielles du rhétien,
et a pu englober des coquilles rhétiennes.

C'est en somme une zone de transition, plutôt hettangienne par l'époque
de sa formation, mais qui se confondra facilement au point de vue pratique
avec le rhétique supérieur, surtout à la suite d'altération et de
désagrégation.

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