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217W0078.TXT

Feuille : 217W - FLORENVILLE - 677
secteur : 5b
numéro : 78
code : 217W0078 - 6770078
X :
Y :
Z :
commune : Chassepierre
auteur : A. JEROME
références :
date : 30.09.1912
roche : Cranière
formation : Quaternaire
localisation :

nature : Affleurement

description :

Il y a à Chassepierre une importante formation de tuf calcaire. Le tuf appelé "cran" dans le langage du pays,
correspondant au cron de la région de Virton, provient des sources importantes qui émergent à la limite du calcaire sableux
de Florenville (Snas) et de la marne de Warcq (Snam).
Le "cran" forme une roche allant depuis la cranière (maison Poncin Célestin) jusqu'au Pont de Chassepierre (maison
Bourguignon).
C'est sur cette roche même que sont construites les maisons formant la rue dite "La Bavière". D'ailleurs toutes ces
habitations ont leurs caves taillées dans le cran. Il affleure également près du Bureau Communal jusqu'au pied du mur du
jardin Saubuin.
Quant au souterrain situé dans ledit jardin, on n'y rencontre aucune trace de cran : les parois de la cave sont en
maçonnerie, mais dans ce jardin où se trouvent quelques restes de l'ancien château fort, aboutit un souterrain partant du
trou des fées.
Cette galerie souterraine est creusée dans le cran ; elle n'est plus, par suite d'éboulements, praticable aujourd'hui ;
elle fournissait autrefois un passage sous la rue du château à la Semois.
Dans le centre du village, on a rencontré des traces de "cran" en creusant les fondations de certaines constructions, et
il y a affleurement près des maisons Antoine, receveur et Labar Jean C. ; dans cette dernière maison, la cave et le citerne
sont creusées dans cette roche. Des affleurements de cran existent également sur le chemin de Laiche à Chassepierre à
proximité de la fontaine dite de Sainte-Barbe.


Plan du village de Chassepierre indiquant la circulation des eaux et les affleurements de "cran" (tuf calcaire).

L'église étant construite sur la roche de cran et le cimetière qui l'entoure repose nécessairement sur cette roche ; aussi
les fosses anciennement creusées étaient taillées dans le cran et la couche superficielle es tune terre apportée ou une
terre provenant de la désagrégation de la roche sous-jacente.
Le ruisseau passant devant la maison Naive n'est pas le ruisseau qui actionne les quatre moulins ; il descend pour aller à
la Semois en passant devant la maison Labar-Louppe. Quant à celui qui fait mouvoir les moulins, il prend sa source au bac
abreuvoir dans la cote, vis-à-vis J.B. Labar, descend le village où il est grossi des eaux de la fontaine Gillis avant
d'actionner le moulin Gillis ; reçoit les eaux du bac et de la fontaine Constant Labar, placés au centre du village, passe
au moulin Sindic, continue en passant près de l'église et descend sur les roues des deux autres moulins pour se jeter à la
Semois.
D'après renseignements, le moulin situé près de la rivière et actionné par l'eau employée du ruisseau représente une force
de 15 chevaux, une partie de l'eau étant détournée. Le lit inférieur près de l'église est creusé dans le cran ; toutefois
le ruisseau est canalisé sur toute la longueur et continu dans un canal en maçonnerie ayant à peu près 0 m 50 à 0 m 60 de
large et 0 m 80 de hauteur.
Une grande partie de ces renseignements m'ont été fournis par M. Massonnet, échevin, ancien instituteur communal et par M.
Leprince, secrétaire communal.

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