217E0096.TXT

PL. IZEL 217E
A.Jérôme
18 septembre 1912
96* (V)

Le grand talus de Moyen a une hauteur de 13m50 au-dessus du rail; il y a
encore 5 à 6 mètres jusqu'au niveau de la Semois.

On y receuille des gryphées et des Montlivaultia Guettardi.

Le talus du remblai vers la rivière se décolle par l'action des pluies
persistantes. On observe même des fissures dans le sol sous-jacent gazonné,
accusant un décollement par la pression du talus.

Les bancs horizontaux sont nombreux; mais certaines couches de marne plus
calcaires que les autres ont une grande dureté et donnent l'illusion de
bancs calcaires.

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PL. IZEL 217E
A.Jérôme
17 juillet 1913
96 (V) (suite)

Grande tranchée de Moyen, entamée sur toute la hauteur dans la marne;
en-dessous de la voie, dans le talus entaillée pour y damer de la marne
et établir un mur de protection en pierres sèches contre les affouillements
de la Semois, on a mis à découvert un banc de calcaire de 80 centimètres
d'épaisseur.

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PL. IZEL 217E
A.Jérôme
24 septembre 1913
96 (V) (suite)

Il y a 20 à 30 centimètres de sable au point le plus élevé du grand talus
de Moyen; ce doit être du sable descendu. La boucle que fait en cet endroit
la limite de Snam et Snss sur la carte géologique se justifie par
l'inflexion des courbes de niveau.

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PL. IZEL 217E
A.Jérôme
17 octobre 1913
96* (V) (suite)

Plus haut, à divers niveaux dans la marne bleue: bancs épais (les uns ont
de 30 à 40 centimètres) avec nombreuses gryphées arquées.

Puis marne altérée sous une mince couche de sable descendu.

Cette tranchée donne beaucoup de tablature à l'Administration des vicinaux
et occasionne un retard de plus d'un an dans l'exploitation de la voie. Il
y a en effet à craindre en contrebas de la voie les affouillements de la
rivière et les glissements de terrain, comme à la cote de Fayel. On dame
actuellement d'épais talus de marne que l'on protegera extérieurement par
une maçonnerie en pierres sèches.

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PL. IZEL 217E
A.Jérôme
12 juin 1920
96 (V) (suite)


Le talus du vicinal au-dessus de la grande boucle de la Semois à Moyen
à Loyen a été avivé et aplani par les soins d'une nouvelle entreprise au
printemps 1919. Lors de ma visite le 12 juin 1920, le talus est resté en
place. Des plantations d'aulnes en quelques points de la partie supérieure
contribuent à maintenir les marnes.

Cependant la plus grande partie de la surface de celles-ci est à nu et les
eaux de ruissellement y ont creusé des sillons très marqués. Il y a lieu de
craindre particulièrement pour le remblai en contrebas de la voie, dont le
pied est battu par les eaux de crue de la Semois.