217E0049.TXT
PL. IZEL 217E
A.Jérôme
11 septembre 1912
49 (I)
La voie ferrée est en tranchée de 7 à 8 mètres de profondeur.
Il y a à la base 2 à 3 mètres de marne, accusée par la verdure et une
surface moins décline; au-dessus 4 à 5 mètres de cailloutis et limon (q2m)
ayant plus de pente et une végétation plus fruste et plus sèche.
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PL. IZEL 217E
A.Jérôme
11 juin 1920
49* & 28 (I) (suite)
La grande tranchée à l'Ouest du village de Lacuisine s'étend sur une
longueur d'environ 750 mètres des deux côtés et entre les deux viaducs
supérieurs conduisant de Lacuisine à Martué.
L'affleurement de marne altérée commence au début Nord de la tranchée sous
une couverture de 0m50 à 0m80 de limon argileux mêlé de cailloux en général
petits, mais allant jusqu'à la dimension pugilaire ou céphalaire, les uns
arrondis, les autres plus ou moins anguleux, quartzeux et schisteux de
couleur gris-verdâtre.
En approchant du pont Nord la couverture de limon s'épaissit; à quelques
mètres au delà de ce pont, la marne descend brusquement jusqu'à la base du
talus, et on y observe des blocs de calcaire argileux. Le talus en ce point
a 6 mètres de haut, et il se poursuit entre les deux ponts avec une hauteur
de 6 à 7 mètres.
Il y a entre ces deux points une véritable poche de diluvium, sur une
hauteur de 4 à 6 mètres, composée dans le bas, par places sur une hauteur
de 3 mètres d'alternances de graviers et de sables en couches lenticulaires
quelque peu ondulée, d'une épaisseur de 20 à 30 centimètres au plus,
englobant de gros blocs de grès schistoîde gris bleu et de quartzite dont
les dimensions dans tous les sens vont jusqu'à 50 à 60 centimètres;
dans le haut, il y a une épaisseur de 2 à 3 mètres de limon sableux avec
blocs plus petits de même grès et de petits cailloux de quartzite.
A 50 à 60 mètres, en amont du 2e pont, le niveau de marne se relève jusqu'à
1m50 du niveau de l'assiette de la voie, et se poursuit en ligne droite.
Jusqu'à ce point, la limite était plus basse et un peu ondulée.
Sur toute l'étendue, cette limite s'indique nettement par un suintement
très caractérisé.
A cinquante mètres en amont du 2e pont, se voit dans le fond, un tronçon
de 5 à 6 mètres de long, d'un banc de calcaire argileux intercalé dans la
marne.
Les couches sableuses et graveleuses de diluvium sont diversement colorées
en jaune, noir ou brunâtre, gris-verdâtre.
Au delà du 2e pont, deux bancs calcaires s'observent: l'un dans le fond,
l'autre dans le talus. La marne y a conservé en partie sa teinte bleue
naturelle.
Relevée à une hauteur de 2m50 à 3 mètres par rapport à l'assiette de la
voie, elle descend au fur et à mesure de la diminution de hauteur du talus,
et vient mourir avec la couverture limoneuse au bout Sud de celui-ci.
Pour tenir les talus de marne, on a planté des boutures de saules, les
perrés ne tenant pas sous la poussée des marnes gonflées par les eaux.
