207E0084.TXT
SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be
CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
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Description d' affleurement
Numéro : 6460084
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Date : non précisée
Commune : Paliseul
Décrit par : V. DORMAL, C. CAMERMAN, J.M. GRAULICH
Roche(s) : Schiste et grès
Formation(s) : non précisé
Localisation : non précisé
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DESCRIPTION :
84* = n° 88 de Dormal
Schistes verts compactes, celluleux et schistes aimantifères, grès en couche presque horizontale (1).
84 - suite - C. CAMERMAN - 1951
Carrières du Bois du Loup.
Sur le flanc de la vallée, 4 petites carrières se succèdent sur une distance de 200m environ. Elles exploitent
des schistes verts plus ou moins gréseux de l'assise des quartzites et schistes de Saint-Hubert (G2b).
Pierres d'enrochement. Moëllons de construction.
84 - suite - J.M. GRAULICH
267 - 268 - 269 - 84 et 265
Extrait de la note de Mr. Et. Asselberghs
DECOUVERTE DE PTERASPIS DUNENSIS DANS LE GEDINNIEN SUPERIEUR DE PALISEUL.
Bull. Classe des Sciences, Académie royale de Belgique, 5e série, XLI: 937 à 943.
Les carrières explorées se trouvent entre 1 km et 1,5 km au Nord légèrement Ouest de Paliseul, sur les deux
rives du ruisseau Eutrope-Fontaine, le long de deux routes dont celle qui suit la rive droite du ruisseau est
la route
de Paliseul à Opont.
La principale carrière se trouve de part et d'autre du coude prononcé que décrit la route de Paliseul à Opont
à hauteur du confluent des ruisseaux Eutrope-Fontaine et de Bergimont (265).
La partie ouest est en contre-bas de la route.
A quelques centaines de mètres au Sud, le long de la même route et à l'Est de celle-ci, s'ouvre une carrière
abandonnée (267) longue de 70 mètres. Elle est suivie de deux carrières en activité (268) mais actuellement
réunies en une seule.
Sur l'autre rive, sur un chemin qui longe celle-ci se voient plusieurs carrières du Nord au Sud (84, grande
carrière double dite château du Loup, et 269).
Les carrières sont ouvertes dans un complexe gréseux gris et bleu formé de quartzites à ciment sériciteux en
gros bancs, à joints micacés et de grès psammitiques et de psammites en bancs minces; ils font partie d'une
assise
schisto-gréseuse renfermant, outre les roches gréseuses citées, des schistes bleus, vert-bleu et verts,
parfois noduleux et abondamment micacés.
Les roches sont aimantifères et appartiennent au facies des schistes aimantifères de Paliseul de l'assise de
Saint-Hubert, assise supérieure du Gédinnien supérieur [E. Asselberghs, 1946. LEodévonien de l'Ardenne et des
régions voisines. Mém. Inst. Géol. Univ. Louvain, XIV : p. 78 et p. 82].
La sédimentation est assez irrégulière; les différentes roches peuvent se présenter dans un même banc par
strates ou plages disposées d'une façon irrégulière; de petites taches schisteuses foncées se rencontrent dans
quelques bancs de quartzite; la stratification oblique et croisée se présente en différents en droits. C'est
un ensemble d'indices d'un dépôt
dans un milieu plutôt agité.
La séricite sert de ciment aux parties quartzeuses ou forme la masse des parties schisteuses ou pélitiques. La
muscovite se présente dans les joints sous forme de particules d'un millimètre.
La chlorite est assez abondante, la biotite plutôt rare. L'ilménite est assez fréquente. On y rencontre
quelques rares plagioclases et quelques aiguilles microscopiques de tourmaline.
Les couches sont généralement horizontales ou très faiblement inclinées vers le Sud, mais dans la carrière
principale (265) elles décrivent sur la paroi Est de celle-ci un anticlinal à faible courbure, s'ennoyant vers
l'Est. Le flanc Sud a une direction N66E et une inclinaison vers le Sud de 12°; il est localement ondulé. Le
flanc Nord a une direction sensiblement
EW et incline de quelques degrés vers le Nord. Il est affecté d'une faille de direction EW et à inclinaison N
de 60°. Elle met en contact les quartzites de la carrière avec des couches schisteuses et micacées bleuâtres
de la même assise.
Dans certaines carrières les couches sont traversées par des filons de quartz avec manganèse (wad) qui sont
visibles dans les couches gréseuses mais disparaissent dans les niveaux schisteux.
Les filons ont généralement une inclinaison forte (65° à 90°).
On remarque qu'un filon qui traverse le bone-bed dont il sera question plus loin, s'arrête et ne traverse pas
le banc phylladeux qui se trouve au-dessous; une observation analogue peut se faire dans la carrière située en
contre-bas de la première.
Dans les carrières au Sud de la principale aucun filon n'a été observé. Dans les carrières (265, 84, 268) on a
découvert un bone-bed renfermant des débris de Pteraspis et de lamellibranches.
Le bone-bed de la carrière (265) mérite une description spéciale.
Au milieu de cette carrière s'observait en 1954 un banc (incl. à 14°) du flanc méridional de l'anticlinal,
abandonné parce que complètement altéré en une masse friable, sableuse et manganésifère, et qui renferme
disposés suivant la stratification, d'innombrables débris de poissons. Ce banc a une épaisseur de 22,5 cm; il
renferme encore des parties suffisamment fraîches permettant de se rendre compte de sa constitution primitive.
Ce banc a une texture très hétérogène; il renferme des parties psammitiques à paillettes de muscovite de 1 mm
de diamètre, parfois légèrement calcareuses, du quartzite calcareux à joints bosselés et micacés, des taches,
plages et strates fines mais rares de schistes micacés.
Le gros du banc, non altéré par places, est une roche calcaréo-gréseuse et noduleuse formée en majeure partie
de nodules rosâtres de calcaire, en partie de portions psammitiques ou quartzitiques micacées et toujours plus
ou moins calcareuses.
A la base le banc est formé sur quelques millimètres d'une strate schisteuse bleu verdâtre. Les parties
calcaires de la roche renferment de nombreux grenats dont la dimension moyenne est de 0.08 mm.
Par altération le bone-bed est devenu friable, s'est teinté presque entièrement en brun avec parties en noir
et en jaune, se présentant en zones irrégulières parfois en bandes concentriques.
Une autre partie de la roche est celluleuse et a une coloration beige sur laquelle se détachent en blanc les
débris de poissons. Cette partie est moins altérée, elle renferme encore du FeO (3.13%) et plus de MgO et de
CaO
que les autres parties altérées.
La coloration brune est due à du manganèse apporté par les filons de quartz charge de wad qui se trouvent dans
la carrière.
Ci-après quelques analyses de la roche du bone-bed fraîche (roche calcaréo-gréseuse) et altérée [Les analyses
ont été faites par mon assistant M. Dikenstein. Celui-ci m'a aidé aussi dans l'étude microscopique des roches.
Nous l'en remercions beaucoup].
ROCHE FRAÎCHE ROCHE ALTÉRÉE
Beige Jaune Noire Brune
SiO2 32.56 35.24 61.12 82.44 84.00 79.16
Al2O3 7.39 5.96 15.01 6.24 4.55 6.26
Fe2O3 2.38 2.75 3.39 3.48 2.01 4.03
FeO 2.80 2.96 3.13 tr. tr. tr.
MgO 3.63 3.80 4.35 0.13 0.42 0.75
CaO 25.50 25.34 7.94 2.43 2.43 2.05
MnO 1.39 1.30 1.22 1.23 1.59 2.01
P2O5 1.53 1.31 0.84 0.25 0.35 0.90
CO2 22.20 20.59
H2O + CO2 3.45 3.40 4.60 4.90
C tr.
K2O n d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
99.38% 99.25% 100.45% 99.60% 99.95% 100.06%
Un second bone-bed se trouve sur l'autre rive dans la carrière (84) ; celui-ci se présente sous forme d'un
banc de 30 cm de roche schisto-gréseuse plus ou moins friable altérée, poreuse, colorée partiellement en brun
par du manganèse. Il renferme à côté des débris de Pteraspis de nombreux Modiolopsis. Actuellement, il est
caché en partie par un éboulement.
Un troisième bone-bed se trouve dans la carrière (268) ; celui-ci est compact, non altéré, présentant la
coloration bleue des roches fraîches.
A remarquer que dans cette carrière il n'y a pas de filons de quartz avec manganèse.
Ces bone-beds dont nous ignorons s'ils correspondent à un ou plusieurs niveaux dans le complexe de roches,
renferment des débris de poissons et des lamellibranches.
Ils sont surtout caractérisés par des débris de plaques très rapprochés, répartis sur toute l'épaisseur du
bone-bed et par-ci par-là par des plaques difficiles à dégager en entier. On y trouve aussi des épines
dorsales, des extrémités de plaques rostrales, et une écaille montrant l'ornementation figurée par Leriche
[Leriche, M., 1925. Bulletin de la Société belge de Géologie, XXXV: pl. 1, fig. 2].
Dans les carrières (268) ont été découvertes dans des couches voisines du bone-bed des plaques mieux
conservées et plus complètement qui permettent de se rendre compte, par leur dimension, qu'on a affaire à
Pteraspis dunensis Roemer. On a recueilli ainsi une plaque comportant le bouclier dorsal avec l'extrémité
basale du rostre et les plaques orbitaires et
cornutales; un bouclier dorsal incomplet de 13 cm; une épine dorsale de 9,5 cm; un rostre de 9,5 cm de
longueur et 3 cm de largeur à la base ; un bouclier ventral de 7 cm.
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PL. PALISEUL 207E
V.Dormal
84* = No 88 de Dormal
Schistes verts compactes, celluleux et schistes aimantifères, grès en
couche presque horizontale (1).
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PL. PALISEUL 207E
C.Camerman
1951
84 (suite) (I)
Carrières du Bois du Loup.
Sur le flanc de la vallée, 4 petites carrières se succèdent sur une
distance de 200m environ. Elles exploitent des schistes verts plus ou moins
gréseux de l'assise des quartzites et schistes de St Hubert (G2b).
Pierres d'enrochement. Moëllons de construction.
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PL. PALISEUL 207E
J.M. GRAULICH
No 267; no 268; no 269.
No 84 (suite) et 265 (suite) (I).
EXTRAIT DE LA NOTE DE MR. E.ASSELBERGHS:
DECOUVERTE DE PTERASPIS DUNENSIS DANS LE GEDINNIEN SUPERIEUR DE PALISEUL.
(Bull. Classe des Sciences - Académie royale de Belgique - 5e série,
tome XLI pp. 937 à 943.)
Les carrières explorées se trouvent entre 1 km et 1,5 km au Nord légèrement
Ouest de Paliseul, sur les deux rives du ruisseau Eutrope-Fontaine, le long
de deux routes dont celle qui suit la rive droite du ruisseau est la route
de Paliseul à Opont.
La principale carrière se trouve de part et d'autre du coude prononcé que
décrit la route de Paliseul à Opont à hauteur du confluent des ruisseaux
Eutrope-Fontaine et de Bergimont (265).
La partie ouest est en contre-bas de la route.
A quelques centaines de mètres au Sud, le long de la même route et à l'Est
de celle-ci, s'ouvre une carrière abandonnée (267) longue de 70 mètres.
Elle est suivie de deux carrières en activité (268) mais actuellement
réunies en une seule.
Sur l'autre rive, sur un chemin qui longe celle-ci se voient plusieurs
carrières du Nord au Sud (84, grande carrière double dite château du Loup,
et 269).
Les carrières sont ouvertes dans un complexe gréseux gris et bleu formé de
quartzites à ciment sériciteux en gros bancs, à joints micacés et de grès
psammitiques et de psammites en bancs minces; ils font partie d'une assise
schisto-gréseuse renfermant, outre les roches gréseuses citées, des
schistes bleus, vert-bleu et verts, parfois noduleux et abondamment
micacés.
Les roches sont aimantifères et appartiennent au facies des schistes
imantifères de Paliseul de l'assise de Saint-Hubert, assise supérieure
du Gédinnien supérieur (1).
La sédimentation est assez irrégulière; les différentes roches peuvent se
présenter dans un même banc par strates ou plages disposées d'une façon
irrégulière; de petites taches schisteuses foncées se rencontrent dans
quelques bancs de quartzite; la stratification oblique et croisée se
présente en différents en droits. C'est un ensemble d'indices d'un dépôt
dans un milieu plutôt agité.
La séricite sert de ciment aux parties quartzeuses ou forme la masse des
parties schisteuses ou pélitiques. La muscovite se présente dans les joints
sous forme de particules d'un milimètre.
La chlorite est assez abondante, la biotite plutôt rare. L'ilménite est
assez fréquente. On y rencontre quelques rares plagioclases et quelques
aiguilles microscopiques de tourmaline.
Les couches sont généralement horizontales ou très faiblement inclinées
vers le Sud, mais dans la carrière principale (265) elles décrivent sur la
paroi Est de celle-ci un anticlinal à faible courbure, s'ennoyant vers
l'Est. Le flanc Sud a une direction N66E et une inclinaison vers le Sud de
12°; il est localement ondulé. Le flanc Nord a une direction sensiblement
EW et incline de quelques dégrès vers le Nord. Il est affecté d'une faille
de direction EW et à inclinaison N de 60°. Elle met en contact les
quartzites de la carrière avec des couches schisteuses et micacées
bleuâtres de la même assise.
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(1) E.Asselberghs, Eodévonien de l'Ardenne et des régions voisines.
Mém.Inst.Géol.Univ.Louvain.t.XIV.1946,p.78 et p. 82.
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Dans certaines carrières les couches sont traversées par des filons de
quartz avec manganèse (wad) qui sont visibles dans les couches gréseuses
mais disparaissent dans les niveaux schisteux.
Les filons ont généralement une inclinaison forte (65° à 90°).
On remarque qu'un filon qui traverse le bone-bed dont il sera question
plus loin, s'arrête et ne traverse pas le banc phylladeux qui se trouve
au-dessous; une observation analogue peut se faire dans la carrière située
en contre-bas de la première.
Dans les carrières au Sud de la principale aucun filon n'a été observé.
Dans les carrières (265, 84, 268) on a découvert un bone-bed renfermant des
débris de Pteraspis et de lamellibranches.
Le bone-bed de la carrière (265) mérite une description spéciale.
Au milieu de cette carrière s'observait en 1954 un banc (incl. à 14°) du
flanc méridional de l'anticlinal, abandonné parce que complétement altéré
en une masse friable, sableuse et manganésifère, et qui renferme disposés
suivant la stratification, d'innombrables débris de poissons. Ce banc a une
épaisseur de 22,5cm; il renferme encore des parties suffisamment fraîches
permettant de se rendre compte de sa constitution primitive.
Ce banc a une texture très hétérogène; il renferme des parties psammitiques
à paillettes de muscovite de 1 mm de diamètre, parfois légèrement
calcareuses, du quartzite calcareux à joints bosselés et micacés, des
taches, plages et strates fines mais rares de schistes micacés.
Le gros du banc, non altéré par places, est une roche calcaréo-gréseuse et
noduleuse formée en majeure partie de nodules rosâtres de calcaire, en
partie de portions psammitiques ou quartzitiques micacées et toujours plus
ou moins calcareuses.
A la base le banc est formé sur quelques millimètres d'une strate
schisteuse bleu verdâtre. Les parties calcaires de la roche renferment de
nombreux grenats dont la dimension moyenne est de 0.08mm.
Par altération le bone-bed est devenu friable, s'est teinté presque
entièrement en brun avec parties en noir et en jaune, se présentant en
zones irrégulières parfois en bandes concentriques.
Une autre partie de la roche est celluleuse et a une coloration beige sur
laquelle se détachent en blanc les débris de poissons. Cette partie est
moins altérée, elle renferme encore du FeO (3.13%) et plus de MgO et de CaO
que les autres parties altérées.
La coloration brune est due à du manganèse apporté par les filons de quartz
charge de wad qui se trouvent dans la carrière.
Ci-après quelques analyses de la roche du bone-bed fraîche (roche calcareo-
gréseuse) et altérée. (1).
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(1) Les analyses ont été faites par mon assistant M. Dikenstein.
Celui-ci m'a aidé aussi dans l'étude microscopique des roches.
Nous l'en remercions beaucoup.
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ROCHE FRAICHE ROCHE ALTEREE
Beige Jaune Noire Brune
SiO2 32.56 35.24 61.12 82.44 84.00 79.16
Al2O3 7.39 5.96 15.01 6.24 4.55 6.26
Fe2O3 2.38 2.75 3.39 3.48 2.01 4.03
FeO 2.80 2.96 3.13 tr. tr. tr.
MgO 3.63 3.80 4.35 0.13 0.42 0.75
CaO 25.50 25.34 7.94 2.43 2.43 2.05
MnO 1.39 1.30 1.22 1.23 1.59 2.01
P2O5 1.53 1.31 0.84 0.25 0.35 0.90
CO2 22.20 20.59
H2O + CO2 3.45 3.40 4.60 4.90
C tr.
K2O n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.
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99.38% 99.25% 100.45% 99.60% 99.95% 100.06%
Un second bone-bed se trouve sur l'autre rive dans la carrière (84);
celui-ci se présente sous forme d'un banc de 30cm de roche schisto-gréseuse
plus ou moins friable altérée, poreuse, colorée partiellement en brun par
du manganèse. Il renferme à côté des débris de PTERASPIS de nombreux
MODIOLOPSIS. Actuellement il est caché en partie par un éboulement.
Un troisième bone-bed se trouve dans la carrière (268); celui-ci est
compact, non altéré, présentant la coloration bleue des roches fraîches.
A remarquer que dans cette carrière il n'y a pas de filons de quartz avec
manganèse.
Ces bone-beds dont nous ignorons s'ils correspondent à un ou plusieurs
niveaux dans le complexe de roches, renferment des débris de poissons et
des lamellibranches.
Ils sont surtout caractérisés par des débris de plaques très rapprochés,
répartis sur toute l'épaisseur du bone-bed et par-ci par-là par des plaques
difficiles à dégager en entier. On y trouve aussi des épines dorsales, des
extrémités de plaques rostrales, et une écaille montrant l'ornementation
figurée par Leriche (1).
Dans les carrières (268) ont été découvertes dans des couches voisines du
bone-bed des plaques mieux conservées et plus complètement qui permettent
de se rendre compte, par leur dimension, qu'on a affaire à PTERASPIS
DUNENSIS Roemer. On a receuilli ainsi une plaque comportant le bouclier
dorsal avec l'extrémité basale du rostre et les plaques orbitaires et
cornutales; un bouclier dorsal incomplet de 13cm; une épine dorsale de
9,5cm; un rostre de 9,5cm de longueur et 3cm de largeur à la base; un
bouclier ventral de 7cm.
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(1) M.LERICHE, Bull.Soc.Belge Géol.t.XXXV,1925. pl.I fig.2.
