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204W0001.txt

PL. SAINTE-MARIE 204W
M.Mourlon

1

Le 26 septembre 1906, j'observe, en compagnie du Baron Capitaine Commandant
Goffinet et de son beau-frère, le comte de Theux, la coupe suivante dans
leur propriété:

Coupe dans le chemin en construction à l'Ouest du Moulin Remagne sur la
rive gauche de l'Ourthe. (5)

1 Phyllade à magnétite, inférieur et contigu à l'arkose.
2 Quartzite imprégné de feldspath et passant à l'arkose dite de
Freux.
3 Phyllade à magnétite gris pâle.

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PL. SAINTE-MARIE 204W
X.Stainier

1 (V) (suite)

X.Stainier.- Mémoires de la Classe des sciences de l'Académie Royale de
Belgique. Deuxième série. Coll. in-4°, tome I, 1907, p.27.

Dans la remarquable région métamorphique de Remagne, on trouve, sur la rive
gauche de l'Ourthe, sur le chemin qui monte, au sud, sur l'excarpement en
face du moulin de Remagne, des schistes chloriteux et des schistes
sériciteux froissés et gaufrés, présentant l'allure indiquée par le dessin
ci-dessous, allure qui témoigne de froissements et de pressions intenses,
comme on en observe bien rarement ailleurs dans la zone métamorphique.

Fig. 15.

(Pl. de Sainte-Marie, no 444).

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PL. SAINTE-MARIE 204W
A.Ledoux
Septembre 1913
1 (I) Suite

Coupe le long du chemin privé dans la propriété du Baron Goffinet
parallèlement à l'Ourthe près du moulin de Remagne:

1 Phyllades chloriteux verts satinés à surfaces de clivage ondulées,
très feuilletés
2 Bancs de quartzite feldspathique avec grosses veines de quartz
3 Phyllades celluleux verts beaucoup moins feuilletés que le No 1

La superposition des couches est analogue à celle que l'on voit à la
colline de Notre-Dame de Lorette (No 12).

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PL. SAINTE-MARIE 204W
F.CORIN
26 août 1931
1 (suite)

Voir X.STAINIER, L.LOHEST et P.FOURMARIER.
Compte rendu de l'excursion de 1908, pp.492-45 et fig.6-7-8.

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PL. SAINTE-MARIE 204W
F.CORIN

Bull.Soc.belge de Géologie, Bruxelles,1931,t.XLI.

TROISIEME JOURNEE.
(LUNDI 14 SEPTEMBRE 1931)

Les environs de Remagne, de Freux et de Serpont.
(croquis d'itinéraire, fig. 6 et 8.)

1 (suite)

page 369

Passé l'Ourthe, les excursionnistes gagnent immédiatement les escarpements
rocheux situés 300 mètres au Sud du pont (8). On y voit des schistes
verdâtres et des grès blanc verdâtre aimantifères, ainsi que des grès
grossiers feldspathiques. Ces roches renferment de la tourmaline, en partie
néogène.

Le compte rendu de l'excursion de 1908 mentionne à cet endroit l'existence
d'un gros banc de grès avec veines de quartz. On y trouve un énorme filon
de quartz avec amas d'une roche feldspathique chloritifère et de chlorite.

Au contact, sous ce filon, les schistes sont vert foncé, lustrés. Ils ne
renferment plus de magnétite, mais bien des porphyroblastes d'une chlorite
qui a les propriétés optiques d'un clinochlore. Ce minéral est abondant
dans la zone métamorphique de l'Ardenne; la pennine s'y rencontre
également. Autour des petits cristaux de zircon qui abondent dans les
schistes, des halos pléochroïques bruns se forment dans le clinochlore.

Dans les porphyroblastes, où l'orientation optique est uniforme, on
constate aisément que le signe optique de la chlorite est inversé dans les
halos. Ceux-ci sont bordés d'un liséré isotrope (1). Ce renversement du
signe optique d'une chlorite autour des inclusions de zircon n'est pas
mentionné dans la littérature minéralogique. Il ne paraît avoir été observé
nulle part auparavant. Il est général dans la région que nous visitons.

Au contact immédiat du filon, les porphyroblastes de chlorite sont
localement remplacés par des porphyroblastes de biotite. La transformation
de la magnétite en chlorite, et de celle-ci en biotite, met en évidence
l'action de contact des filons.

On peut trouver, dans les schistes, de petites veines de biotite.

Redescendant vers le moulin, on observe des schistes lustrés et satinés,
à clivage froissé et plissoté. Les surfaces de glissement abondent. Les
déformations intenses et répetées de ces roches sont incontestables. On a
admis, depuis Gosselet, que cette région était la plus métamorphique de la
zone de Paliseul. On notera simplement la présence universelle de la
schlorite, mineral correspondant à une température plus basse que la
biotite. La vraie caractéristique propre à cette région est celle d'une
déformation plus intense.

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(1) F.CORIN, Note sur les auréoles pléochroïques de quelques chlorites.
(Ann.Soc.scient.de Bruxelles, t. L, série B, 1re partie, 3e section,
p.64, 1930).

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PL. SAINTE-MARIE 204W
V.BILLIET - A.VANDENDRIESCHE

1 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie,etc. Bruxelles,1937,
tome 47, pp.233-134.

Moulin de Remagne.

Ce gîte n'est autre que l'affleurement B de la coupe du Moulin de Remagne,
décrit par X.Stainier dans le compte rendu de la Session extraordinaire de
la Société géologique de Belgique en 1908 (25).

La roche grenatifère est un schiste très feuilleté montrant de nombreuses
petites failles.

L'examen microscopique révèle une masse fondamentale composée de petits
grains de quartz, de lamelles de séricite, chlorite et ilménite et de
petits cristaux de tourmaline. Cette masse fondamentale est parsemée de
rares cristaux de grenat. Ceux-ci se présentent en rhombododécaèdres mal
formés, de 0,1 à 0,2 mm de diamètre. Ils renferment de petites inclusions
de quartz et d'ilménite et sont fortement fissurés.

Ici, il ne s'agit donc nullement d'un nodule très riche en grenats comme
c'était le cas dans les gîtes précédents, mais bien d'une roche d'une assez
grande étendue, ne contenant que de rares cristaux de grenat.

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PL. SAINTE-MARIE 204W
F.CORIN

1 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie.
Bruxelles, tome L, 1940-1941, pp.53-54.

1. Clinochlore de Remagne.

Dans la coupe classique du moulin de Remagne (12, fig. 6, point 8)
affleurent des schistes blanc verdâtre, satinés et pailletés,
essentiellement constitués d'un fin feutrage de séricite et de chlorite
englobant des porphyroblastes de clinochlore. Quelques ferrites, des
cristaux de zircon et de sphène et quelques aiguilles de tourmaline sont
uniformément répandus, le zircon surtout, tant dans la matrice que dans les
porphyroblastes.

Toutes les inclusions de zircon et peut-être aussi de sphène provoquent des
halos pléochroïques bruns dans les chlorites de la pâte et dans celles des
porphyroblastes; elles n'affectent nullement les micas blancs; il en
résulte que les halos sont flous et peu distincts dans la matrice, mais
très accusés dans les porphyroblastes. Occasionnellement, ils ont ici une
forme régulière; il n'est pas très rare de les y voir formés d'un cercle
très net, d'un rayon de 34,4 microns, et d'une tache circulaire, d'un rayon
d'environ 16 à 20 microns. Le cercle le plus large caractérisé le
radium C', et la tache intérieure couvre une série de cercles correspondant
au radium, à l'ionium et à l'uranium II, tous éléments d'une même famille,
celle de l'uranium (pl. II, fig.6).

L'évolution se marque d'abord par l'apparition de la tache centrale,
généralement accompagnée du cercle correspondant au radium C'; la tache
centrale s'etend bientôt à tout le cercle correspondant au radium C, puis
l'espace annulaire compris entre les deux cercles principaux se teinte de
plus en plus. Le cercle correspondant au radium s'estompe à son tour, puis,
finalement, la coloration brune envahit entièrement le cercle extérieur
(fig. 10 à 13).

En lumière polarisée, l'inversion des propriétés optiques du clinochlore
semble être progressive, de sorte qu'elle n'est complète qu'à partir d'une
certain intensité de la coloration brune. Ce n'est, tout d'abord, qu'une
auréole imprécise autour de l'inclusion; mais, bientôt, tout l'espace
correspondant au cercle de radium polarise uniformément, tandis que
l'espace annulaire entre les cercles correspondant au radium et au
radium C' est isotrope (fig. 5). Plus tard, l'espace optiquement négatif
ronge intérieurement cet anneau isotrope (fig. 9), et, finalement, lorsque
la coloration est uniforme pour tout le halo, on n'aperçoit plus qu'un
cercle polarisant en bloc, avec un très mince liséré isotrope. L'aspect
est alors bien spécial et ressemble, en plus régulier, aux halos de la
figure 4.

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(12) F.CORIN, Compte rendu de la Session extraordinaire de la Société belge
de Géologie, tenue à Libramont en 1931 (Bull. Soc. belge de Géol.,
t.XLI, pp. 339-381, et Ann. Soc. géol. de Belg., t. LIV, 1932,
pp.B 413-455).


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SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be

CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
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Description d' affleurement
Numéro : 6510001
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Date : 24.06.2013
Commune : Libramont-Chevigny : Remagne
Décrit par : J.MICHEL
Roche(s) : Grès quartzitique, siltite et schiste.
Formation(s) : non précisé

Localisation : Ancien moulin de Remagne
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DESCRIPTION :
1 - suite - J. MICHEL - 24.06.2013
Sur 3 m nous pouvons observer de bas en haut : 1 m de schiste fin gris moyen, 1 m de grès quartzitique gris
moyen et 1m de siltite et schiste de même couleur.
S1 : 16/120.
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