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202W0074.txt

PL. HAUT-FAYS 202W
C.Malaise

74 (I)

Gd Tranchée au N-E. du tunnel, à 100m., schiste arénacé, schiste
verdâtre altéré et partie détritique.

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PL. HAUT-FAYS 202W
Et.Asselberghs
Juillet 1923
74 (Suite)

A la sortie du tunnel: quelques bancs d'arkose (inclinaison N.45°) et de
schistes lie de vin, suivis de schistes grossiers et de grès gris-verdâtre
et verts; à 50 mètres au Sud du viaduc grès-quartzite gris sur 4 mètres de
puissance.

Au Nord du viaduc, long affleurement altéré de schistes lie de vin,
bigarrés et verts renfermant des bancs de grès grossier, grès psammitiques
bigarrés et verts. Les schistes sont grossièrement feuilletés. Inclinaison
moyenne des couches 40°N.

Du tunnel sort de l'eau dont le débit peut être évalué à plusieurs litres
à la seconde.

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PL. HAUT-FAYS 202W
Et.Asselberghs

74 (suite)

Et.Asselberghs.- Bull.Soc.Belge de Géologie.Bruxelles,1923,t.XXXIII,
pp.119-122.

TRANCHÉES D'ACC+S DU TUNNEL SITUÉ AU NORD DE LA STATION DE GEDINNE.

Dans la tranchée septentrionale, on observe, au Nord de viaduc, sur lequel
passe le chemin de Haut-Fays à Malvoisin, un long affleurement de schistes
grossièrement feuilletés lie de vin, bigarrés et verts, renfermant des
bancs de grès grossier, grès psammitiques verts et bigarrés. Les couches
inclinent vers le Nord.

Au Sud du viaduc affleurent des schistes grossiers verts avec des bancs de
grès gris verdâtre et verts et une intercalation de grès-quartzite gris sur
quatre mètres de puissance et, près du tunnel, des schistes lie de vin
reposant sur quelques bancs d'arkose (inclinaison Nord 45°).

Il est vraisemblable que les bancs de grès-quartzite sont la répétition des
couches gréseuses exploitées anciennement à 340 mètres au Nord 56° Est de
l'extrémité de la tranchée et signalées par Forir comme ayant une direction
Nord 80° Est et inclinant de 24° au Sud; ils sont surmontés de schistes
verts et rouges altérés. Une ondulation sdynclinale passerait donc entre
les deux affleurements.

Dans la tranchée au Sud du tunnel, on trouve, à 50 mètres de l'entrée,
quelques bancs d'arkose transofrmés partiellement en kaolin et des schistes
lie de vin; au delà on ne trouve que des débris de schistes grossiers et
gréseux rouges et verts.

On peut admettre que ces bancs correspondent à l'arkose qui affleure à
l'entrée Nord du tunnel. La réapparition est due à la présence dans le
tunnel d'un pli dont l'existence a pu être établie par Forir grâce aux
renseignements recueillis par lui lors de la construction de la ligne (1).

Il est à remarquer qu'on trouve, dans ces tranchées, de nombreuses couches
schisteuses lie de vin et bigarrées. Les couches présentent les caractères
des schistes bigarrés d'Oignies (assise inférieure du Gedinnien supérieur).

Les géologues qui se sont occupés de la région ne sont guère d'accord sur
l'âge à attribuer à ces couches; elles sont rangées dans le Gedinnien
supérieur par tous, sauf par Gosselet, qui, se basant sur l'existence de
lentilles gréseuses grises, les a attribuées au Taunusien.

H.Forir les synchronisait en 1896-1896 avec les schistes bigarrés d'Oignies
(2), en 1898 (3) avec les schistes de Saint-Hubert. C'est cette dernière
interprétation qui fut admise par C.Malaise, lors de la publication de la
feuille Haut-Fays-Redu de la Carte géologique au 40.000e (1900).

Dans son travail sur le Gedinnien de l'anticlinal de l'Ardenne (4), M.
P.Fourmarier, qui étudie la région en 1911, écrivit ces lignes: "Je pense
que les roches situées à l'entrée nord du tunnel de Gedinne appartiennent
déjà à l'assise d'Oignies, car on y trouve des schistes rouges et bigarrés;
en tous cas, il ne me parait pas douteux qu'une fois arrivé au Sud du
tunnel, on se trouve en présence de l'assise d'Oignies" (p.M.51, note
infrapaginale). Sur la carte qui accompagne son travail, il place néanmoins
les couches des tranchées d'accès du tunnel dans l'assise de Saint-Hubert
(pl.IV).

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(2) Sur la série rhénane des planchettes de Felenne, de Vencimont et de
Pondrôme. (Ann.Soc.Géol.de Belgique,t.XXIII,1896,pp.123 et seq.,pl.I).
(3) Loc.cit. (Ann.Soc.Géol.de Belgique,t.XXV,p.CLII).
(4) Ann.Spc.Géol.de Belgique,t.XXXVIII,1911.
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Ces quelques interprétations montrent la difficulté qu'il y a à tracer
la limite entre les deux assises du Gedinnien supérieur. Cette difficulté
se présente, du reste, sur toute l'épaisseur du Dévonien inférieur et
principalement à la partie inférieure, extrêmement pauvre en fossiles;
à la limite entre deux assises à caractères lithologiaues différents,
existe généralement une zone, épaisse parfois de plus de 100 mètres,
formée d'une alternance de couches qui présentent tantôt les caractères
lithologiques de l'assise inférieure, tantôt ceux de l'assise supérieure.

Il arrive même que les caractères lithologiques de l'assise inférieure se
retrouvent beaucoup plus haut, jusqu'au sommet de l'assise supérieure.

Tel est le cas pour les deux assises du Gedinnien supérieure; des schistes
lie de vin et bigarrés du type schistes d'Oignies existent au sommet des
schistes de Saint-Hubert dans la vallée de la Meuse, au Sud de Joigny.
On en est réduit à tracer la limite là où le facies d'une assise domine
franchement l'autre; et encore faut-il pour cela pouvoir se baser sur des
affleurements suffisamment longs et continus, ce qui est très rare sur les
plateaux de l'Ardenne.

Il importe de plus de se baser sur le faciès des roches dominantes
seulement. Ainsi, dans la région qui nous occupe, les roches dominantes du
Taunusien et du Gedinnien supértieur sont des schistes; schistes bleu foncé
ou noirs dans le Taunusien, schistes verts dans l'assise de Saint-Hubert,
schistes bigarrés et lie de vin dans l'assise d'Oignies. Vouloir se baser
uniquement sur la couleur des lentilles gréseuses ou quartziteuses des
assises est fort dangereux et aléatoire. C'est du reste, cette façon de
faire qui a amené J.Gosselet à étendre démesurément le Taunusien dans la
région de Malvoisin.

Nous en arrivons maintenant à appliquer ce raisonnement aux couches des
tranchées d'accès du tunnel. Les couches dominantes sont des schistes; on
trouve, d'une part, des schistes lie de vin et bigarrée rappelant l'assise
d'Oignies; d'autre part, des schistes grossiers verts faisant penser aux
schistes de Saint-Hubert. comme les premiers sont plus abondants que les
derniers, nous croyons pouvoir ranger les couches étudiées dans l'assise
d'Oignies. C'est l'interprétation que nous avons adoptée sur la coupe
jointe à ces notes.

Comme nous l'avons vu, il est logique d'admettre l'existence d'un synclinal
entre l'extrémité de la tranchée septentrionale et la carrière de grès, les
schistes bigarrés dans la tranchée se prolongeant ainsi avec les schistes
bigarrés qui surmontent les grès de la carrière.

Vers le Nord, il y a un hiatus de 600 mètres de longueur dans la coupe.
Comme la région est parcourue de nombreux plis, nous pouvons admettre que
les couches bigarrées du sommet de l'assise d'Oignies se replient pour
venir passer sous les couches vertes de l'assise de Saint-Hubert de la
tranchée précédente.

La limite entre les assises de Saint-Hubert et Oignies passerait ainsi à
quelque 200 mètres au sud de la tranchée (2 planchette Pondrôme). D'autre
part, comme des schistes bigarrés et noduleux paraissent occuper le noyau
d'un anticlinal dans la partie septentrionale de cette tranchée, nous avons
considéré ces roches comme représentant également les couches supérieures
de l'assise d'Oignies et nous avons fait décrire à la limite un repli
anticlinal. La limite est reportée ainsi à l'extrémité nord de cette
tranchée.

En plan, la limite entre les deux assises sera donc une courbe ondulée.

L'ennoyage des plis se faisant vers l'Est, la pointe anticlinale
disparaitra rapidement dans cette direction; il en résultera un
élargissement de l'assise de Saint-Hubert à l'Est de la ligne du
chemin de fer.
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SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be

CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
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Description d' affleurement
Numéro : 6410074
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Date : 14.11.2012
Commune : Bièvre
Décrit par : S. BLOCKMANS et V. DUMOULIN
Roche(s) : Siltite, grès.
Formation(s) : de Saint-Hubert (Altérite)

Localisation : Pointements dans la tranchée ouest de la ligne de chemin de fer n° 166 (Dinant - Bertrix), aux alentours du km 43.
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DESCRIPTION :
N.B : Ce point a été décrit précédemment par d'autre(s) auteur(s) et est archivé au Service Géologie de
Belgique (SGB) sous le n° 74 Pour faciliter la recherche de minutes relatives au même objet dans des archives
différentes (RW, SGB), la description faite par S. Blockmans et V. Dumoulin est dénommé “point de suite” du
n°74 du SGB.
74- suite - S. BLOCKMANS & V. DUMOULIN - 14.11.2012.
- Au km 43 050, entre un tunnel et un viaduc:
Siltite grossière fort altérée à schistosité grossière irrégulière.
Localement finement laminaire (lamines planes parallèles). Tons gris-beige à vert-beige ou jaune-beige.
S0 70 - 355 (approximatif).
S1 45 - 150.
- Au km 42 690:
Grès micacé gris vert beige. Altéré. Schistosité fruste réfractée.
Débris ocre brique.
S0 20 - 305 (possible).
S1 62 - 160.
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