Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 193E / 193E0022.TXT

193E0022.TXT

22 (IX) (suite)

L'exploitation Colaux a pris un assez grand développement et a pris le nom
de Société KAOMAL à Malvoisin.

L'extraction ne se fait que dans la veine Colaux.
Le kaolin est extrait sur 5m environ.
L'exploitation Lotte a pris fin.

Par contre le kaolin de la veine Colaux est exploité de l'autre côté de la
route de Gedinne à Beauraing, sur les terrains communaux par Mrs J.Gatelin
et fils à Libin. Le principal débouché du kaolin de Malvoisin est la four-
niture aux fabricants de ciment portland blanc (Ciments de Mons et
d'Obourg).
Feuille : 193 E - Vencimont - 58/8
secteur :
numéro : 22
code : 193 E0022 - 58/80022
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :



date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Affleurement

description :

CLAUDE, L., 1968. Les gisements de kaolin en Ardennes. Professional Paper, 1968/10.

Les gisements de kaolin en Ardenne

1. Les gisements de kaolin.

Dans ce chapitre, ne seront envisagés que les gisements ayant fait l'objet d'exploitation.

Il se situent, d'ouest en est, à Malvoisin, Haut-Fays, Gembes, Redu, Transinne, Villance et Libin.


1. Gisement de Malvoisin (1) - Pl. 193E 22.
(1) R. MARLIERE, 1941. Le kaolin de Malvoisin. COBEA.
Ch. DOSOGNE1 1950. Les gisements de kaolin du Bruly, de Haut-Fays et de Malvoisin. Bulletin de la Société belge de Géologie,1950.

La carte de Vencimont indique, à l'ouest de la route Beauraing-Bouillon entre les bornes 25 et 26, une ancienne briqueterie.

Vers 1932, en approfondissant les excavations de cette briqueterie, le kaolin est reconnu. Son exploitation prend rapidement de
l'extension au point qu'après avoir débuté à l'ouest de la route, elle est prolongée également à l'est dans le bois de Gerhenne. L'exploitation àl'ouest de la route est abandonnée en 1960 et celle à l'est ne cesse qu'en 1966.

A l'ouest de la route, le kaolin est exploité dans 5 excavations sur des longueurs et à des profondeurs assez variables (fig. 1).
Ces excavations sont arrêtées vers l'est, soit par la proximité de la route, soit parce que le kaolin passe à une coloration rouge, soit encore parce que elles atteignent les limites du terrain dans lequel l'exploitation est autorisée.

Ces excavations comprennent chacune des couches de kaolin, d'arkose, de schistes et de quartzites dont l'ensemble constitue un faisceau. A chaque excavation correspond un faisceau différent s'échelonnant dans l'échelle stratigraphique les uns au-dessus
des autres.

En 1958, la situation se présente comme suit : les excavations correspondant aux faisceaux 1 et 2 sont déjà refermées par les morts-terrains et le stérile des excavations suivantes. L'exploitation du faisceau 3 est arrêtée à la route et reprise au-delà
de celle-ci. Celle du faisceau 4 est arrêtée vers l'est contre une poche de kaolin rouge trop importante pour être percée. Les excavations correspondant à ces faisceaux 3 et 4 sont partiellement refermées par les morts-terrains et le stérile de
l'exploitation du faisceau 5.

Dans chaque faisceau, on trouve des couches de kaolin blanc ou teinté en jaune, gris, ocre ou rouge, d'épaisseur variable allant
jusqu'à plus de 3 mètres, strié de schistes de même teinte, et se mélangeant entre eux très irrégulièrement, passant de l'un à l'autre progressivement. Ce passage de schiste à kaolin et réciproquement se fait tant en direction qui suivant le pendage des
couches.

Comme, uniquement le kaolin présente une valeur marchande, la séparation du kaolin et des schistes doit se faire au cours de l'exploitation, empêchant la mécanisation des méthodes d'exploitation.

Le faisceau 5 dont l'exploitation s'est terminée en 1960 a une puissance de 15 mètres. Il repose sur un banc épais de quartzites blancs à grains très fins. Ce faisceau comprend 4 couches de kaolin blanc avec alternance passagère de schistes blancs ou
gris, séparées par des arkoses blanches avec quelques passées de quartzites.

Les couches de ce faisceau inclinent de 25° vers le sud et ont une direction N.65°E (fig.2).

La profondeur maxima atteinte dans la partie Ouest de l'excavation 5 est de 25 mètres. Par sondages, les couches de kaolin y sont reconnues dans leurs prolongements jusqu'à une profondeur de 35 mètres.

Les exploitants n'ont pas constaté de différence de qualité dans le kaolin en fonction de la profondeur à laquelle il se trouve.
Pour des raisons de facilités, les exploitants n'ont guère exploité en-dessous de 9 mètres.

Vers l'ouest, l'exploitation du faisceau s'est arrêtée à une faille ou à un dérangement.

A partir de 1960, toutes les exploitations à l'ouest de la route sont arrêtées.

A l'est, une exploitation est commencée vers 1950, dans le bois de Gerhenne. Il s'agit de l'excavation 6 de la figure 1. Il sem-
ble que cette exploitation ait rencontré le prolongement du faisceau 1, mais sans pouvoir assurer qu'il ne s'agit pas d'un faisceau supplémentaire. Ce faisceau 6 n'est plus en exploitation en 1958.

Au nord, se situe l'excavation 1 dans laquelle plusieurs couches de kaolin sont exploitées sur plus de 200 mètres en direction.
La partie Ouest de l'excavation est refermée par la mise en dépôt de stérile provenant de l'exploitation se dirigeant vers l'est.

La direction des couches dans la partie Est de l'excavation 7 est N70°E et leur pendage est de 30° Sud. La coupe de la figure 3
montre les faisceaux de kaolin. Ils constituent le prolongement de ceux exploités à l'ouest de la route, sans pouvoir préciser comment les faisceaux se raccordent.

En 1963, une exploitation est reprise le long du bord Sud de l'excavation 7. En 1966, toutes les exploitations sont arrêtées.

Il est à remarquer qu'aucune de ces excavations n'a donné de venues d'eau.

La présence de kaolin en dehors de ces faisceaux est certaine.
Des sondages effectués à environ 250 mètres au nord de l'excavation 5 révèlent l'existence d'un gisement assez étendu de kaolin blanc. L'inclinaison des couches n'a pas été déterminée, mais elles doivent vraisemblablement appartenir au flanc Nord d'un
anticlinal dont le flanc Sud est constitué par les exploitations et dont l'axe apparaît dans la tranchée du chemin de fer passant à 500 mètres à l'est.

L'ensemble des couches rencontrées dans le gisement de Malvoisin représente plus de 50 mètres de puissance, comprenant plusieurs faisceaux de kaolin s'étendant en direction sur plus de 600 mètres. Le gisement de Malvoisin se présente comme un gisement
continu et non sous forme de poche.

Les exploitants de Malvoisin sont MM. Colaux qui ont fondé la Société Kaomal, et M. Gatelier de Libin.

Les schistes bigarrés, les schistes rouges, les quartzites et les arkoses que l'on retrouve tant dans la tranchée du chemin de fer
que dans les carrières le long de celui-ci ou dans celles de la Haye aux Larrons ou de la Virée aux Scies de ranger le gisement
de Malvoisin dans l'assise d'Oignies du Gedinnien (Gd2).

Insert the GSB number to search all associated content