192W0516.TXT

PL. OLLOY 192W

L. Bayet - 1 août 1895

516* (II)

Chemin le long de la rivière vers Dourbes (croquis):

a) Carrière: calcaire gris bleu veiné et taché de blanc.
Dir. 80°. Incl. 50° N.

b) Calcaire compact noir texture marmoréenne en bancs minces
dans des calcaires divers non exploités.

c) Calcaire grenu sombre finement pailleté.

N°516 (suite)

Feuille : 192W - Olloy-sur-Viroin - 585
secteur : 2
numéro : 516
code : 192W0516 - 5850516
X :
Y :
Z :
commune : Viroinval
auteur : M. Coen
références :
date : 21/01/99
roche : calcaire
formation : (2) Mont d’Haurs
localisation : 516: coupe le long de la route de Dourbes, entre le pont sur le Viroin, au sud, et un point à
mi-chemin environ de la Haute Roche, au nord.
516 bis: coupe dans le haut du versant
nature : Affleurement

description :

516:
La coupe débute par deux lumachelles à stringocéphales et stromatopores associés que coiffe un banc de calcaire à fenestrae.
Les quelques grosses boules que l’on voit un peu plus haut (et que l’on pourrait aisément détacher) sont des stromatopores
que n’accompagne cependant aucune autre faune de milieu récifal. Il est donc vraisemblable qu’ils aient été transportés.
Le cas, au niveau concerné, est assez peu fréquent pour mériter d’être signalé.

On entre ensuite dans une carrière où les surfaces de diaclases, le plus souvent calcitées, n’autorisent malheureusement
que peu d’observations.

A la sortie de la carrière et un peu en hauteur, se voient des calcaires à fenestrae suivis de calcaires à brachiopodes (1).

Quelques mètres sans affleurement plus haut viennent des calcaires mêlés de schistes auxquels font suite des calcaires
finement grenus, un passage de calcaire fin en très petits bancs et, à nouverau, des calcaires progressivement plus grenus.

Viennent ensuite des calcaires noduleux et des calcaires à petites géodes, pauvrement exposés, au delà desquels s’ouvre une
carrière, peu profonde mais poussée assez loin en hauteur, dans des calcaires que l’on dirait, à première vue, un peu
gréseux (ou finement dolomitiques). Il s’agit en réalité de calcaires à peloïdes (4 lames contre 1, en 516 bis, dans une
dolomie). De l’accumulation des peloïdes résulte des fines laminations, le plus souvent parallèles ou localement
entrecroisées (c’est le cas, notamment, au sommet).

Au dessus, viennent encore des calcaires à Thamnopora, crinoïdes et brachiopodes, et enfin, en bordure de route:
10m de grainstones à gastropodes et intraclastes (et clastes de clastes) qui sont, de toute la succession ci-dessus,
l’horizon le plus fréquemment retrouvé ailleurs (733, 735/4, 740...)

La suite de la coupe est de moindre qualité et l’on peut dès lors se contenter de n’épingler que quelques points de repère:
- premiers calcaires à nouveau construits (2), 25m plus haut, dans le versant (voir 516 bis: b’);
- second épisode de même type, en bordure de route;
- calcaire argileux, finement crinoïdique;
- calcaire oolithique; et
- un dernier tronçon, plus continu, où les tabulés, massifs, lamellaires et branchus, jouent un rôle relativement important
avec aussi quelques beaux Hexagonaria, de nombreux solitaires et, tout au sommet, un remarquable banc à Amphipora.

Directions et pendages ne varient que très peu, allant de 60N345 au départ à 60N340 à la fin.`

516 bis:
Du nord au sud:
a) série de crêtes dans des calcaires le plus souvent construits (80m environ, 60N340);

ensuite plus espacé et plus discret, avec néanmoins

b) 50m plus loin, une crête encore relativement bien marquée où les rugueux solitaires semblent jouer un rôle important
(60N345 approximativement);

b’) 50m plus loin encore, une autre crête où ce sont cette fois les branchus qui dominent, stromatopores et tabulés, avec
stromatopores massifs associés, Heliolites, et une matrice fréquemment crinoïdique (60N345 approx.);

c) large croupe avec, côté nord, des calcaires bioclastiques et coquilliers (55/60N340) et, côté sud, des calcaires sans
doute un peu gréseux (ou finement dolomitiques*) 55N345;

à nouveau une dépression, cependant plus ouverte que la précédente; et

d) des calcaires (40N340) à fenestrae verticales.

(*) Une lame mince dans un échantillon prélévé en cet endroit confirme qu’il s’agit bien là de dolomie. Voir cependant en
516 ce qui est dit des calcaires à peloïdes.