186W0229.TXT

Feuille : 186W - ROCHEFORT - 593
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numéro : 229
code : 186W0229 - 5930229
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nature : sondage

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VANDENVEN, G., 1973. Coupe géologique de la Tranchée "Distrigaz". Le tronçon "Hargimont-Nassogne". Synthèse structurale du domaine méridional du Synclinorium de Dinant au méridien "Sinsin-Nassogne". Professional Paper, 1973/10.

1. Le tronçon situé sur la planchette "Rochefort" (186W)
1.1. Le secteur 186W229 (A-B ; figures 1 et 2)

Du point "A" au point "1" : Un synclinal dans le calcaire givetien
Jusqu'à 60 mètres du point "A", les flancs d'un synclinal à ennoyage ouest laissaient apparaître des couches peu épaisses de calcaire gris-noir ainsi que des bancs de calciare sombre organo-détritique.
Près du chemin de fer, la pente des couches est de 10°S ; 60 mètres au Sud l'orientation passe de N-S/140°W à N50°E/30°N.
De 60 à 90 mètres, le calcaire, en couches souvent épaisses contient des Polypiers et est orienté N80°E/35 à 40°N.

De "1" à "2" : Un anticlinal et un synclinal dans le calcaire givetien
Près du point "1", la tranchée a traversé une zone faillée constituée de nombreux fragments de calcaire enrobés dans de l'argile. Cent mètres au sud du point "1", affleuraient des calcaires noirs, finement grenus, et des calcaires organodétritriques
(pente 40°S). A 160 mètres, l'allure des calcaires passait à N60°E/45 à 55°N. Au point "2" le calcaire, organodétritique, contenait des Stringocephalus burtini.

De "2" à "3" : Givetien ou sommet du Couvinien
Ce tronçon a mis à jour des calcaires gris blanc à Stromatopores ainsi que des dolomies souvent cariées. Les allures y furent difficiles à reconnaître - probablement N-S, pente faible vers l'Ouest.

En l'absence de fossiles caractéristiques, il n'est pas possible de fixer l'âge exact des roches rencontrées. Ce faciès peut tout aussi bien être attribué à la base du Givetien qu'au sommet du Couvinien.

De "3" à "4" : Faciès de base du Couvinien 2 d
Au point "3", après quelques 5 mètres de zone perturbée, caractérisée par une argile à fragments et blocs de dolomie, affleuraient, sur 150 mètres, des schistes micacés, siliceux, verts, à minces strates carbonatées et entrecoupés d ebancs de grès
calcaires à Crinoïdes et Brachiopodes. Cette stampe, orientée N80 à 60°E/60 à 70°N, s'apparente lithostratigraphiquement au faciès que J. Godefroid (1968) a décrit à la base du Co2d de la coupe de Jemelle.

De "4" à "5" : Couvinien 2c et dépôts de terrasse alluviale
Entre le point "4"' et la route "Marche-Rochefort", la tranchée a recoupée des schistes verts, légèrement micacés et parfois très riches en fossiles (allure : N50°E/70°N).

Parmi les brachiopodes récoltés, citons [Nous remercions Monsieur J. Godefroid, de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, à qui nous devons la détermination et l'interprétation des associations à Brachiopodes prélevées dans le Couvinien de
la tranchée "On-Nassogne"] :

Euryspirifer intermedius (V. Schlotheim, 1820)
Productella sp. (probablement Productella subaculeata)
Leptaena sp.
Gypidulinae sp.

Cette association cohabite avec de nombreux Trilobites, de larges Fenestella sp., d'abondants débris crinoïdiques et quelques Receptaculites.

La stampe observée entre les points "4" et "5" peut être comparée au faciès supérieur du Co2c de Jemelle (J. Godefroid, 1968).

La limite entre le Co2c et le Co2d passe donc près du piont "4". Si nous reportons sur la figure 2 la puissance (- 150 m) du Co2d, il apparaît que la zone perturbée observée au point "3" doit se localiser au pasage d'une faille à rejet inverse. Cette
fracture, que nous appelerons Faille de On, met en contact les couches de base du Co2d avec les calcaires et les dolomies du sommet du Co2c (ou de la base du Givetien).

Les schistes Co2c observés sur le tronçon "4-5" sont recouverts par les dépôts d'une terrasse alluviale dont la cote de base est située à près de 225 mètres d'altitude.

De "5" à "6" : Alluvions de la Wamme

De "6" à "7" : Couvinien 2a-b et débris du Couvinien 1
Au point "6", en rive droite de la Wamme, affleuraient des schistes et des calcschistes à lits de calcaire. Ce faciès peut être considéré comme équivalent à cleui du Co2a-b de Jemelle.

Les couches sont orientées N60°E/80°N et divisées par une découpe serrée à faible pente sud (N120°E/10°S).

Sur le versant, la tranchée n'a traversé que la couche eluvionnaire riche en débris végétaux.

De "7" à "8" : Terrasse alluviale et Couvinien 1
Sous une couverture de limon à cailloux roulés, épaisse de 0,20 à 1 mètre, affleuraient des schistes verts à débris de Brachiopodes et parsemés de rares nodules de calcaire (allure N60°E/80°N ; découpe serrée N120°E/10°S). Ces schistes s'apparentent à
ceux qui, à Jemelle, constituent le faciès du Co1b p.p. sup. et du Co1c p.p. inf.

La cote de base de la terrasse alluviale se situe à près de 240 mètres d'altitue.

De "8" au point "B" : Elluvium à débris de "Faciès de Jemelle"
Aucun affleurement n'a été observé dans ce tronçon. Le socle était marqué par une épaisse couverture eluvionnaire riche en fragments de schistes gréseux micacés verdâtres. Ces débris ne peuvent provenir que du Faciès de Jemelle (Em3).

1.2. Le secteur 186W230 (B-C-D : figures 1 et 2)


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