186W0009.txt
Cfr. Professional Paper 1970 no 14 - Répertoire des pertes, cavernes,
résurgences dans la vallée de la Lesse et de ses affluents. H. GEVAERTS,
P. VANDERSLEYEN & M. COUTEAUX
NOU-MAULIN
59/3-17 -Pl. 186W n° 9 Fig. 54.
Localite Rochefort
Lieu-dit Nou-Maulin
Coordonnees : 55° 73' 05" - 0° 95' 35"
Altitude : 4 m plus bas que la route, 180m. nm.
Situation : a gauche a la sortie de Rochefort vers Jemelle.
Nature : Vaste grotte horizontale formee par une perte importante
de la riviere, actuellement separee de celle-ci par une
digue. La grotte est interrompue par une voute mouillante
qui ne peut etre franchie que par tres basses eaux. Les
galeries terminales, au-dela de cet obstacle, sont encombrees
d'eboulis et seraient en relation avec la Grotte de Rochefort,
la communication n'a cependant jamais ete etablie avec certitude.
Ouv. cit. V.M.R. p. 23 - V.D.P. B. p. 27 - Cav. p. 260 - S.G. 9
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PL. ROCHEFORT 186W
9 (IV)
E. Van den Broeck, Martel et Rahir.- Les Cavernes et Rivières souterraines
de la Belgique. 1910.
Extrait, pp.23-31.
Trou et grotte du Nou-Molin, vaste aiguigeois ou point de captage, qu'une
digue insuffisamment étanche a séparé de la rivière.
Le Nou Molin, comme le Pré au Tonneau, se trouve à la phase de délaissement
par les eaux et de la recherche, par celles-ci, d'un niveau inférieur qui
échappe à peu près totalement à nos constatations.
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PL. ROCHEFORT 186W
F. CORIN - 1935
9 (suite)
En face et en aval du Trou Maulin, à Rochefort, la rive gauche de la Lomme
est maçonnée en gros moëllons de calcaire et le fond est garni de même,
jusqu'au pont de la route.
Il s'agit d'un travail fait en 1912 par le Ministère de l'Agriculrture.
Lors des débordements, l'eau passe par dessus le mur et se déverse dans le
trou Maulin.
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PL. ROCHEFORT 186W
9 (suite)
E. Van den Broeck, Martel et Rahir.- Les Cavernes et Rivières souterraines
de la Belgique. 1910, Volume I, p.23.
En deux points, on y retrouve les eaux infiltrées de la Lomme:
à la droite de la grande salle, dans un fissure impénétrable, et tout au
fond gauche, (communiquant vraisemblablement avec le précédent), sous une
voûte siphonnante ou du moins trop basse pour être suivie. Nous n'avons
aucun doute sur la convergence de cette eau vers les fonds de la grotte de
Rochefort: il est fâcheux que le Nou-Molin n'appartienne pas au proprié-
taire de celle-ci, car il eût sans doute été possible de ménager par là une
agréable et intéressante sortie de la grotte de Rochefort. Le bassin sou-
terrain terminal du Nou-Molin doit se trouver à environ 3 ou 4m en contre-
bas du niveau de la Lomme.
Fig. - Rochefort, plan du Trou du Nou-Molin.
A. Digue maçonnée et infiltrations de la Lomme.
La digue d'entrée aidant, le Nou-Molin (173m) se trouve donc, comme le
Pré-au-Tonneau, à la phase de délaissement par les eaux et de la recherche,
par celles-ci, d'un niveau inférieur qui échappe à peu près totalement à
nos constatations.
Certaines des photographies montrent nettement un phénomène d'attaque, très
général dans les calcaires soumis périodiquement à l'action abrasive des
eaux, phénomène qui se remarque surtout dans les calcaires, relativement
assez homogènes, du Givétien. Ce sont les cupules, ou cavités arrondies,
d'un centimètre en moyenne de profondeur et de diamètre variable préssées
les unes contre les autres, séparées seulement par leurs arêtes respectives
de contact, à la façon des alvéoles d'une ruche, alignées et allongées
souvent dans le sens de stratification de la roche et qui rappellent aussi,
comme l'a signalé le capitaine Willems (1).
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(1) J. WILLEMS. Comte-rendu de la Session extraordinaire du 4 au 9 août
1893, de la Société belge de Géologie. Bull. Soc. belge de Géol.,
de Paléont. et d'Hydrol., t.VII, 1893, Mém. pp.298-378.
(loc.cit.) "les petites rides produites sur le sable des plages par les
vagues de la mer". Certains bancs du calcaire paraissent plus affectés que
d'autres par le phénomène.
A 25m au-dessus de la Lomme, un orifice de grotte s'ouvre entre les joints
et parmi les sapins, au-dessus même du Nou-Molin (alt. 200m environ); un
étroit sentier y mène, et on y trouve une petite caverne, de quelques
mètres de profondeur, pratiquée dans le sens du pendage et qui ne doit pas
être autre chose qu'une ancienne perte bouchée par les limons et éboulis.
Là, s'engouffra jadis la Lomme pendant une période - sans doute courte,
étant donné le peu d'ampleur de la civité - durant laquelle elle coulait à
ce niveau.
