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PL. ODEIGNE 179W
J. Anten - 1 novembre 1921

26 (V)

Carrière ouverte à l'extrémité S-E de la commune d'Odeigne (Luxembourg),
au lieu dit Bois du Fays, à front de route, entre les bornes 83 et 84,
à 635m d'altitude. Elle est ouverte des deux côtés de la route.

La roche exploitée est une arkose altérée. On y trouve en abondance, des
cailloux tourmalinifères. Un caillou de granite y a été recueilli.

Voir: Le Poudingue à roches cristallines du Bois d'Odeigne.
Cte Ad. de LIMBURG-STIRUM, Ann. Soc. Géol. Belgique, t.XXXVI, 1908-
1909, pp.B 306 et suiv.

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PL. ODEIGNE 179W

26 (suite)

Ad. de LIMBURG-STIRUM - Société de Géologique de Belgique. Liège, tome 36,
1908-1909, pp. B 307-309.

La roche qu'on y a extraite - à titre de médiocre sable de construction et
de route - offre l'aspect d'une arène granitique, de couleur crême, où le
gravier de quartz est noyé dans une pâte de kaolin. De nombreux galets
noirs, gris et blancs y sont répandus. A mesure que l'on descend vers le
fond de la carrière, l'arkose présente plus de cohésion, et est encore
parfois assez cohérente pour servir de pierre de taille. Nous sommes donc
en présence d'un poudingue à gros éléments, le même dont les blocs répandus
entre le village et la Baraque de Fraiture défient les marteaux les plus
solides.

Son intérêt principal est dans les cailloux pugilaires qu'il renferme et
qui nous montrent, en très grande abondance, des restes de quelques-unes
des assises, où la mer devonienne creusa ses rivages. Des milliers en
eussent pu être recueillis; ils ne coûtaient que la peine d'être ramassés
dans la roche meuble.

Dans ceux qui ont paru dignes d'être conservés, on peut établir plusieurs
catégories, dont les deux premières forment la grande majorité de l'ensem-
ble.

1. Roches blanches, grises ou vaguement roses, stratoïdes, parfois même
franchement schisteuses. A.Renard, qui en avait vu des échantillons,
les considérait comme du quartzite devillien. La grande quantité
d'alumine qu'ils contiennent à Odeigne ne parait pas devoir permettre
de leur attribuer cette origine. Aucune des échantillons recueillis
ne semble provenir des couches, cambriennes. Il n'en est du reste pas
toujours ainsi: à Ottré, par exemple, le poudingue devonien à gros
éléments contient des éléments abondants du salmien supérieur.

2. Roches noires ou grsi foncé.

3. Noires, avec d'abondantes veinules de quartz.

Souvent, les zones noires et blancs pur alternent de telle sorte que la
roche prend un aspect marbré. Eminemment tourmalinifères il est probable
qu'un examen micrsocopique révélerait la touramline comme leur élément
principal. Lorsque ce minéral diminue, la roche devient complètement
blanche, avec à peine quelques mouchetures foncées.

Les zones ne sont pas toujours régulières; elles subissent souvent des
ondulations et parfois se contournent de la façon la plus compliquée. Un
échantillon traversé par un filon de quartz est plissé: chez d'autres,
les strates sont déplacées de chaque côté des filons. La tourmaline
paraît avoir subi des concentrations, parfois, dans le voisinage de
ceux-ci.

Fréquemment, les fragments offrent l'aspect de solides de clivage et ont
mieux conservé leurs formes originelles que les suivants.

4. Quartz avec cristaux de tourmaline.

Généralement très arrondi, le quartz est blanc laiteux comme le quartz
des filons; la tourmaline est en prismes cannelés de 10 à 15 millimètres
de longueur, parfois maclés.

Dans d'autres, le quartz est plus translucide; dans ce cas, la
tourmaline prend une forme capillaire, les cristaux se réunissent en
aigrettes.

5. Cailloux de granite, excessivement rares. La roche ne montre à l'examen
macroscopique que de la tourmaline et du quartz.

Un échantillons unique est un granit blanc, à forte proportion de mica.
Les paillettes ont jusqu'à 10 millimètres de côté. Peut-être se
rapproche-t-il de la roche dont les débris ont formé l'arkose. Il est
d'autant plus remarquable que le mica n'existe qu'en quantité
infinitésimale dans les autres échantillons.

Certains fragments ne rentrent pas exactement dans ces catégories; ils
ne paraissent pas présenter d'intérêt spécial, réserve faite de leur
examen au microscope.

La carrière d'Odeigne nous offre, donc d'intéressants débris des assises
aux dépens de quoi sont constitués les poudingues de l'Ardenne. Si ces
débris ne nous montrent pas la roche fondamentale d'où provient
l'arkose, nous y voyons la roche originelle de la tourmaline.

Nous trouvons celle ci dans une roche éruptive; probablement d'autres
échantillons sont-ils d'origine filonienne. Il paraît difficile de ne
pas attribuer la plupart des exemplaires stratifiés, tant
tourmalinifères que de couleur claire, à une assise archéenne.

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PL. ODEIGNE 179W
R. De Dycker

26(suite)

= 1212 noir

A 450m au S-E du chateau de la ferme St.Jean, côté W d'un chemin rejoint
l'ancien tracé.

Gros affleurement de psammite schistoïde gris vert, largement écaillé et de
psammite bigarré.

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PL. ODEIGNE 179W
De Dycker - 2 novembre 1934

26 (suite) = 1212 noir

Cumulée 83.650 de la Grand-route de Bouillon, à 320m N-E de la route vers
Chabrehez.

Ancienne carrière d'arkose verte à gros grains de quartz, arkose brune
siliceuse et arkose à ciment rose-rouge.
d = 225° i = 30°E
d = 190° à 200° i = 4 à 15° E
Il y a doute si la roche est en place.