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178E0016.txt

Feuille : 178E - DOCHAMPS - Croquis H
secteur : 6
numéro : 16
code : 178E0016 - 5560016
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : R. DE DYCKER, L. DEJONGHE
références :
date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Ancienne carrière

description :

Sm2
Au-delà du pont et jusqu’au chemin, affleurement dans un talus dont la hauteur atteint bien 15 mètres, de
quartzophyllade lie de vin qu’on exploite pour servir de ballast.

16 - suite - R. DE DYCKER - 15 septembre 1934 - Révision 1935

16 (suite) = 1065 noir et 307 rouge.

Tranchée du vicinal, au Nord d'une forte courbe de la voie, à 900 m au N-E de l'église de Dochamps, et carrière contre
cette tranchée, à l'W de la voie, entre celle-ci et un sentier vers Dochamps.

La carrière a servi, anciennement, à l'extraction de phyllades violet rouge. Ces phyllades sont très plissés, ainsi que
le montrent des laies siliceuses (quartzophylladeuses) vertes. Le manganèse se trouve sous forme d'amas siliceux avec
pyrolusite et minéraux verts, chloriteux.

1) Partie supérieure
En A, le feuilletage est orienté : croquis A.
d = 205° à 245° i = 10 à 15°W.

Les chiffres les plus forts correspondent au contact entre du schiste
phylladeux violet et du schiste phylladeux vert.
On y observe:
a) Phyllade feuilleté violet (plus d'un mètre d'épaisseur)
b) Phyllade très feuilleté vert vif (0 m 5)
c) Laie de pyrolusite noire avec noyau de limonite (0.07)

Aux endroits moins altérés, on observe qu'il s'agit d'une laie siliceuse vert vif entourée de pyrolusite.

En B), grosse lentille, qui parait être le coin d'un pli brusque : quartz à pyrolusite, injecté entre schistes
phylladiques violets avec laies quartzitifères
à minéraux vert vif. Croquis B.

C) Schiste violet et schiste vert, phylladique, très feuilleté
d = 250° i = 30° S

D) Phyllade violet d = 325° i = 5° Sud

2) A la partie inférieure, le long des rails, du Sud au Nord: croquis E.

A) Phyllade violet foncé, très feuilleté, à laies phylladeuses vert vif, tachetées de vert chloriteux.
La stratification est marquée par une laie de quartzophyllade vert, pailleté, encadrant une laie blanche rappelant le
coticule.
Feuilletage: d = 265° i = 36° S.
Stratification: d = 280° i = 52° S.

B) Mince phyllade violet d = 242° i = 28° (feuilletage).
Filon de quartz, chlorite et pyrolusite.
Laies vert pomme, très feuilletées, phylladeuses et laies quartzeuses vertes tachetées de noir.
Laies phylladeuses ottrélitifères.
Laie verte et violette, zonaire.

C) Phyllades très feuilleté, violets (lie-de-vin sombre), à feuillets très plissés.
Croquis C.
a) Phyllades très feuilletés violets.
Feuilletage: d = 315° i = 35°
d = 305° i = 40° N-W
b) Phyllade très feuilleté, vert.
c) Quartzophyllade vert, très pailleté.
d) Quartz filonien, avec quartzo-phyllades verts, feuilletés, ottrélitifères, en inclusion.
e) Phyllade feuilleté parallèlement au filon.
d = 285° i = 48°S

D) Quartzite vert avec bandes blanches et quartzophyllades ottrélitifères entre phyllades violets décolorés.
Stratification: d = 295° i = 42° S
Revue 31 juillet 1935, cette carrière a révélé de nombreux détails :

E) La coupe détaillée ci-dessous a été levée sur le versant de la carrière. Sa longueur est d'environ 30 mètres
(voir la coupe - croquis F)

alpha - Laie siliceuse verte teintée de noir, altérée en jaune.
Pas d'ottrélites visibles l'oeil nu.
Feuilletage et stratification: d = 232° i = 28°
bêta - Laie siliceuse verte très chargée de noir, altérée en sable jaune. Abondantes ottrélites au toit des laies
siliceuses vertes. Au toit et au mur, schiste phylladique vert passant rapidement au décoloré, puis au violet.
La laie noire et jaune a des limés nombreux.
Total : 4 cm. épaisseur
Feuilletage et stratification: d = 290° i = 63°
gamma - Laie inférieure E' à la partie médiane de la carrière.
Stratification et feuilletage: d = 282° i = 45°

En voici le détail: croquis D.
a) Phyllade rouge 1 m 20 jusqu'à bêta.
b) Phyllade rouge décoloré, puis vert (passage insensible).
Epaisseur 3 cm.
c) Laie quartzeuse verte à nombreuses ottrélites.
Epaisseur 1/2 cm.
d) Laie quartzeuse noire (verte, là où elle n'est pas altérée).
Epaisseur 1,5 à 4cm.
e) Directement : phyllade violet. Epaisseur : plus d'1cm.
delta - Laie analogue à la suivante E (voir êta ci-après), noire, avec laie verte au-dessus et au-dessous, et laie
verte ottrélitifère au toit.
Stratification et feuilletage: d = 268° i = 50°


êta - Laie dont détail ci-après: d = 268° i = 32°

Détail de la Laie E (en êta): croquis G.

a) Schiste phylladique, rouge, très feuilleté, plus d'1m.
b) Schiste phylladique très décoloré et très délité, feuilleté
et schiste vert. Epaisseur: 4cm.
c) Mince laie siliceuse très ottrélitifère. Epaisseur 1/2 à 1 cm.
d) Laie noire : 2 cm.
e) Laie schisteuse verte : 2 cm.
f) Schiste feuilleté, décoloré : 1,5 cm.
g) Phyllade silicifié violet : 5 cm.
h) Phyllade rougeâtre, plus de 1 m.
phi - Passe, où la laie ci-dessous n'existe pas. On y observe une espèce de filon de quartz cristallin en chapelet;
pas de laie verte au contact du filon, qui hache directement le phyllade rouge. Le feuilletage de ce dernier bute
contre le filonnet, qui correspond, ainsi, à une petite faille.
d = 180° i = 8°
lambda - Suite du même filon.
mu - d = 258° i = 14°
nu - Petit filonnet de quartz. d = 290° i = 72°
thêta - Même laie que précédemment. d = 210° i = 24°
rho - d = 230° i = 20°
Entre thêta et rho, amas filonnien et dérangement schématisé ci-dessous (croquis H).
L'amas est de quartz cristallisé, chargé de phyllade rouge, lui-même traversé en tous sens de quartz cristallin.
- en a, laie de côté
- en b, lentille de quartz et phyllade violet; zone de broyage.
- en c, phyllade violet injecté de quartz.
- V, raie verte et noire.

Sous la lentille, le feuilletage des schistes rouges est orienté d = 195° i = 25°
[Croquis H]
En-dessous de mu, à 1 m 30 environ, on observe une laie quartzeuse vert-violet (laie inférieure E'). Entre cette laie
et E', tous phyllades rouges. Sous cette laie, épaisse de quelque 3 cm, schiste vert et décoloré, puis phyllade violet
durci. Ottrélite.
3 m plus bas, cette laie siliceuse est nettement verte. Elle y est surmontée directement, de phyllade vert, très
ottrélitifère, puis successivement de phyllade vert, décoloré, et enfin violet. Elle surmonte du phyllade vert, puis
une laie, noire altérée en jaune, puis du phyllade vert, décoloré, et, enfin, violet. Cette laie E' subit le même
rejet que E à la faille lambda-phi. On observe du quartz cristallin le long de cette faille, très plate, à pente Nord
inverse de celle de la stratification et à feuilletage.

La laie inférieure verte est plus épaisse que la laie supérieure. C'est sous la faille psi que le quartzite est vert,
et directement au-dessous et plus haut, qu'il est bigarré, vert et lie de vin.
Son épaisseur y est moindre, et le schiste vert qui l'accompagne est moins compact.

La faille psi ondule; son rejet est d'1m. et le sens de ce rejet est donné par le retroussement des feuillets. En voici
le schéma : [Croquis I].
a) Phyllade violet
b) Phyllade violet
c) Phyllade violet
d) Quartz filonnien
e) Phyllade violet.

A notre avis, les 2 laies siliceuses, chargées d'ottrélites à leur partie supérieure, visibles au dessus de la carrière,
sont celles observées en C et D au niveau de la voie du tram, puis en gamma et bêta.

Feuille : 178E - DOCHAMPS - Croquis K
secteur : 6
numéro : 16-suite1
code : 178E0016/1 - 5560016a
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : R. DE DYCKER, L. DEJONGHE
références :
date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Ancienne carrière

description :

Détail de la masse de quartz entre thêta et rho (croquis J).
Au sein de la lentille, il n'y a que du schiste ou phyllade vert-pomme très contourné; dans les espaces séparant des
blocs de quartz, il y a, en outre, du phyllade violet-rouge, décoloré, qu'on voit passer au vert. Le violet franc
n'existe qu'à la périphérie de la lentille, et la roche y est farcie de veinules d'une substance blanc-verdâtre,
presque diaphane.

Au croquis, on a surchargé les plaques de quartz cristallin chargé de manganèse, d'oligiste et de chlorite. Elles
comprennent, entre-elles, des schistes ou phyllades verts, chloriteux, devenus, par endroits, d'un aspect cireux.

Du phyllade rouge-violet encadre l'amas.

En A, filonnets verticaux de quartz et d'une substance blanche non identifiée.

En hachuré, est représentée une laie siliceuse verte. Deux failles sont figurées en L et K.

Le quartz renferme beaucoup de substance blanc-verdâtre d'aspect cireux, rayée par l'ongle; il est très chargé d'une
substance noir-brillant (pyrolusite) et d'une poussière noir mat (Wad). Il contient en outre, de la chlorite et de
l'oligiste (?).

Il apparaît ainsi que les raies vertes à ottrélites sont le produit du métamorphisme du phyllade rouge. Celui-ci n'est
d'ailleurs pas partout devenu vert, mais parfois, violet terne ou grisâtre et ottrélitifère.

Après avoir dégarni la partie située au Nord de l'amas ci-dessus, on a constaté l'existence, en prolongement de la
faille K, d'un filon de quartz en chapelet et de laies de phyllade silicifié, noir et vert-jaune, obliques au
feuilletage (o). Croquis K.

En p, laie siliceuse de phyllade vert, figurée plus haut. La coupe se poursuit comme suit (voir croquis E et F):

F) Au Nord de l'amas thêta-rho et en-dessous de celui-ci, à 7 m environ, on observe un phyllade lie-de-vin pur, très
feuilleté suivant l'orientation : d = 255° i = 38°

La carrière a été exploitée au droit de ces amas, qu'on croyait indiquer un minerai de manganèse.

G) Se décompose comme suit : croquis L.
a', b, d, f : phyllades violets lie-de-vin peu feuilletés suivant:
d = 155° i = 38°
Epaisseur: b = 30cm.; d = 40cm.
a, c, e : laies siliceuses noires, altérées en jaune, avec toit et mur de phyllade vert, décoloré, puis violet.
e n'a pas montré de laie riche en ottrélite ; c en a montré, en outre, une au mur ; a n'a montré qu'un peu de phyllade
vert avec quelques ottrélites.

H) Filon ayant décoloré en vert le phyllade violet, sur une forte épaisseur.

K) Phyllade violet, réduit en baguettes.

Révision - 29-8-1935
Déblayage au niveau de la ligne vicinale. Laies de phyllade vert, très ottrélitifère, très dur, ou laie de dialogite
massive.
En venant du Sud, on compte 9 laies de ce type, avec accompagnement de phyllade vert.

Révision - 17 octobre 1935
Nouveaux détails sur la carrière et sur la tranchée du vicinal.

A. Croquis M au niveau de la voie du tram, suivant une surface orientée 220°
a) Grosse laie (6 à 12 cm - laie (11) de phyllade diallogitique, bordée, de part et d'autre, de phyllade ottrélitifère
(1 cm), puis de phyllade vert moins ottrélitifère (5 à 10 cm) passant, insensiblement (sur 5 cm), au phyllade
lie-de-vin, très feuilleté.
d = 265° i = 40°
a', b') Phyllade lie-de-vin, très feuilleté suivant la stratification ou peu obliquement à celle-ci.
d = 255° i = 25°.
Diaclases nombreuses, obliques ou parallèles à la stratification, telles que d = 268° i = 42°.
b) Laie diallogitique (12 cm - laie 12) bordée de phyllade vert, très ottrélitifère (2 cm) de part et d'autre, avec
laie intercalée (1 cm) de même sorte; puis phyllade moins ottrélitifère 5 à 10 cm en-dessous et 15 à 20 cm au-dessus ;
puis phyllade violet.
d = 270° à 280° i = 32°
c') Phyllade violet-rouge, très feuilleté. Le feuilletage recoupe nettement la stratification, notamment au pied, où
celle-ci s'incurve. Feuilletage :
d = 240° i = 25°
c) Laie de phyllade vert, diallogitique, sans ottrélite (13) avec phyllade vert très ottrélitifère et phyllade vert
non ottrélitifère.
Ici, à l'encontre des précédentes, la laie n'est pas continue, mais forme un chapelet de lentilles, intercalé, suivant
une épaisseur de 1 cm, parfois par 3 ou 4, dans des phyllades verts peu ottrélitifères.
Epaisseur totale : 25 cm.
Une cassure la recoupe sans la déplacer; cette cassure renferme, à la partie supérieure, des masses de quartz avec
pyrolusite et chlorite.
Feuilletage presque suivant la stratification
d = 245° i = 36°
d') Phyllade violet-rouge.
d) Faille ou diaclase (f1) sans rejet. d = 265°; i = 62°.
e') Phyllade violet-rouge. d = 250°; i = 38°.
Réseau de diaclases, 2 directions
d = 282° i = 45° (c)
d = 274° i = 65° (d)
e) Faille courbe, concave vers le haut. La courbe, s'ennoie vers l'Ouest
Flanc Nord: d = 285 i = 45
Flanc Sud : d = 135 i = 48
Les numéros suivants, de k à m, sont dans le lambeau supérieur.

K) Grosse laie (12 à 20 cm - laie 14), diallogitique, verte, bordée de deux zones de 15 à 20 cm de phyllade vert
feuilleté, un peu ottrélitifère. Au contact avec la laie diallogitique, laquelle contient de nombreuses veinules de
quartz, étroites zones (1 - 2 cm) très ottrélitifère.
k') Phyllade rouge lie-de-vin et phyllade vert, très feuilletés.
l ) Laie diallogitique (laie 15) très altérée (sable jaune et noir). Fracture en stratification la divisant en
lentilles altérées de schiste vert et rouge.
l') Phyllade rouge lie-de-vin très feuilleté.
d = 268° i = 45°
m) Laie diallogitique verte (3 cm - laie 16) avec zones vertes, très ottrélitifères (1cm) en bordure, et zone de 5 cm
de phyllade vert feuilleté, peu ottrélitifère.
m') Phyllade rouge, lie-de-vin.
Croquis N (suite de la coupe précédente)

En-dessous de la faille e, lambeaux en écailles, avec failles cisaillantes.
Le rejet de la faille e, mesuré par k et l, est de 80 cm sur le plan du talus. Le flanc Nord de e se prolonge vers le
bas par la faille f, qui se scinde en deux branches f1 et f2, dont la surface de glissement est analogue à celle de c
(surface courbe s'ennoyant vers l'Ouest).
L'ensemble donne le schéma suivant croquis O.

Dans le fossé, on voit, d'ailleurs, que f se prolonge vers le bas. f' est douteux et pourrait n'être que le contact
entre k et son éponte verte. La faille d, semble se raccorder à d.
d = 260° i = 22°

Vers le Sud, du flanc Sud d'e, lambeaux de poussée en écailles, avec ennoyage W et déplacement visiblement, du Sud
vers le Nord.

Croquis P.
alpha, bêta, gamma, delta - Failles déterminant une structure en écailles.
alpha - se suit sur une distance assez grande; elle ondule et s'ennoie vers l'W.
bêta - Aussi.
m) Laie diallogitique. Au niveau de la voie, on l'observe sous forme de laie jaune ocre, épaiss. de 2 cm, bordée de
deux zones très ottrélitifères, épaisses de 20 et 25 mm, puis de zones vertes, moins ottrélitifères, épaisses de 5 cm.
n) Laie diallogitique épaisse de 15 à 20 mm, une bordure très ottrélitifère, de 15 à 20 cm, puis bordure verte, peu
ottrélitofère, de 50 mm.

Remarques
Toutes les laies diallogitiques sont siliceuses, entrecoupées de veinules de quartz, non ottrélitifères et sans
cristaux de diallogite de grande dimension. Elles ont toujours une première bordure de phyllade très ottrélitifère,
non feuilleté, d'épaisseur variable (10 à 20 cm) en moyenne.

Elles ont toutes une seconde bordure de phyllade vert, d'épaisseur variable mais assez conforme à l'épaisseur de la
laie diallogitique qu'elles enveloppent (de 5 à 20 cm ou 25 cm)

A l'exception de m*, ces laies sont peu altérées dans la tranchée du vicinal laquelle est vers 10m. sous l'ancienne
surface recente, et, d'ailleurs de creusement assez récent (vers 1910). L'altération se manifeste par la formation
d'une couche noire de l'à plusieurs centimètres d'épaisseur.

2 m, sous laquelle la laie est fraîche; on y trouve, d'ailleurs, des cristaux de diallogite peu altérée.

m est altérée en sable jaune et noir; son altérabilité plus profonde pourrait être due à une moindre compacité, due à
sa constitution même : minces lits lenticulaires diallogiques alternant avec du schiste.

Il en est de même de k, plus altéré au pied du lambeau inférieur.

o) Laie comme ci-dessus, diallogitique sur 1 cm, avec 1 et 2 cm de première bordure très ottrélitifère, et 5 à 7 cm de
bordure externe, verte.

p) Laie diallogitique lenticulaire, en filets dans des phyllades verts ; au total, avec les bordures métamorphisées,
15 cm d'épaisseur.

q) Phyllade vert (ottrélites rares), avec quelques traînées diallogiques aux bordures desquelles le phyllade est
davantage ottrélitifère. Epaisseur : 0 à 60cm.



Feuille : 178E - DOCHAMPS -
secteur : 6
numéro : 16-suite2
code : 178E0016/2 - 5560016b
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : R. DE DYCKER, L. DEJONGHE
références :
date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Ancienne carrière

description :

B. Partie supérieure de la carrière

Juste au-dessus de A (voir croquis M), dans le talus ; orientation de la surface étudiée: 375°.

3 laies déjà signalées, à 28 pas de A. Croquis Q.

Ce sont 3 laies diallogitiques:
alpha - Correspond à k de la coupe inférieure.
alpha' - Phyllade vert très peu ottrélitifère.
alpha’ - Phyllade vert, peu ottrélitifère (Epaisseur : 0 m 20).
bêta - Laie diallogitique = m coupe inférieure (2,5 à 3 cm). 1 à 2 cm de bordure ottrélitifère, puis 5 cm de zone verte
peu ottrélitique paraissant faire défaut en-dessous.
gamma - Laie diallogitique de 2 à 3 cm, avec 1 cm de bordure très ottrélitifère et zones de 2,5 à 5 cm de roche verte,
moins ottrélitifère.

Coupe au sommet de la tranchée, schématisée. Croquis R.
Croquis U.

Après dégagement, la coupe B, se poursuit comme ci-dessous :

alpha-bêta - ont été décrits plus haut.
De part et d'autre et entre deux, phyllades rouges.

f2) faille plate de faible rejet.

f1) faille plate ; rejet de 1 m 25 apparent i = 5-10° N-W.
Sur son trajet, lentilles de quartz grenu avec chlorite et inclusions de phyllades violets.

f3) Semble de très faible rejet, avec filon de quartz paraissant atteindre 25 à 20 cm d'épaisseur; quartz en grands
cristaux et géodes de chlorite. Cette chorite, bien développée, semble provenir de la digestion d'enclaves de phyllade
violet.
Il y a de la pyrolusite, abondante, et une substance blanche, pulvérulente (cf. lentille à la partie supérieure de la
tranchée, décrite plus haut).

gamma - Laie lenticulaire, altérée en sable jaune et noir, et phyllade très ottrélitifère (cornéenne) de 2 à 3 cm entre
phyllade vert très feuilleté et peu ottrélitifère passant au phyllade violet peu ottrélitifère, puis au phyllade violet,
sans ottrélite.
Epaisseur totale : 25 cm.
Schéma croquis S.

delta - Laie lenticulaire, comme j mais épaisse de plus de 50 cm avec bordure de phyllade vert peu ottrélitifère, très
feuilleté, épais de 25 à 30 cm. Croquis T.
L'épaisseur delta 1, ne contient pour ainsi dire, que des phyllades très ottrélitifères et des lentilles de sable jaune
et noir. La laie delta ressemble à k (niveau de la voie). Mais sa structure pourrait s'expliquer par un plissement aigu
de la laie accentuée en faille (faille f'1). Toutefois, ceci s'explique par la large bordure de roche verdie.

f4) Filon oblique au feuilletage. Epaisseur: 5 à 7 cm. Quartz, chlorite et, sur les bords, enclaves de phyllades.

f5) Faille parallèle au feuilletage, marquée par la terminaison de f1 et f'1 et par une fine lame d'argile violette ou
verdâtre (broyage ?). C'est la seule faille sans quartz.


16 - suite - R. DE DYCKER - 9 novembre 1935.

Partie supérieure

Croquis V et W.

Voir aussi remarque après le n° 15.

16 - suite - R. DE DYCKER - Mémoire de la Société Géologique de Belgique. Liége, tome 62, 1938-1939, fascicule 1.

p. M 20

Nous avons établi l'existence de carbonate de manganèse au moins de l'assise IV.....

Nous avons profité, à cet effet, ... des profondes tranchées du chemin de fer vicinal au Nord de Dochamps [Quant à la
tranchée du chemin de fer, elle se trouve directement au Nord d'une forte courbe de la voie (où celle-ci change de
direction de (180°)].

Des analyses quantitatives partielles [Effectuées par M. W. Jeunehomme, au laboratoire de l’Institut de Géologie de
Liège] ont donné, en outre, les résultats suivants:

Extrait des pp. 20 et 21 :

Numéros des analyses : 4
Composition centésimale
MnO total : 44.9
MnO sol. HCl. : 40.0
Co2 : 26.0
Feo : 5.59
Résidu insol. HCl : 0 [non dosé]
Molécules-grammes par 100 gr de roche
MnO total : 0.632
MnO sol. HCl. : 0.563
C02 : 0.591
Fe0 : 0.079

Aucun des échantillons analysés ne contient, en quantité notable des oxydes manganiques sous la forme de wad,
pyrolusite psilomélane, braunite ou manganite [Nous avons employé l'eau oxygénée pour décéler la présence éventuelle de
MnO2. Nous nous sommes à ce sujet inspiré de : Geo Thiel : The Manganese minerals: Heir identification and paragenesis.
Economic Geology, 1924, vol.XIX, n° 2].


Ces analyses se rapportent:
N° 4 - Laiette (2 cm) blanchâtre, essentiellement constituée d'un carbonate microcristallin et contenant, en outre, des
lamelles de chlorite. Elle est interstratifiée dans les schistes lie-de-vin du niveau IV-b. où elle est jointive à une
laie de phyllade ottrélitifère, verte et compacte.



Feuille : 178E - DOCHAMPS -
secteur : 6
numéro : 16-suite3
code : 178E0016/3 - 5560016c
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : R. DE DYCKER, L. DEJONGHE
références :
date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Ancienne carrière

description :

16- suite - R. DE DYCKER - Mémoires de la Société Géologique de Belgique, Liége, tome 62, fascicule 1, 1938-1939.

page M 52.

Phénomènes de métamorphisme des couches de l'assise IV au Nord-Est de Dochamps

a) On peut observer l'apparition de l'ottrélite dans les roches du niveau IVb dans la tranchée du chemin de fer vicinal
de Manhay à Melreux, situé au N-E de Dochamps sur la branche Nord d'une forte courbe de la voie (changement de
direction de 180°) à 400 m environ au Sud-Est de la station de cette localité.

La figure 7 reproduit l'aspect de la partie Sud de cet affleurement, tel qu'il apparaît dans le talus au niveau de la
voie du tram.

[Croquis X]

Dans des schistes lie de vin sombres, très feuilletés, imprégnés d'oxydes de manganèse, sont interstratifiées des laies,
colorées en vert, qui caractérisent le niveau IVb.
La figure 7 montre combien toutes ces couches sont déchiquetées par des cassures et des failles locales, d'allure
incurvée, donnant lieu à des écailles superposées.

L'abondance de lentilles de quartz contenant de la pyrolusite et de la chlorite est remarquable.

Ces lentilles paraissent remplir des baîllements de feuillets de schistes et des cassures de déboîtement, provoquées
par le plissement des couches le long des failles incurvées.

Les laies vertes sont constituées, dans leur partie médiane par des laiettes continues ou des traînées de lentilles
ayant environ de 2 à 10 cm, d'épaisseur et qui sont constituées :

ou bien d'une substance qui, au toucher, se réduit en un sable fin, noir, riche en MnO2. Ces laies noires passent à
certains endroits, à des laies constituées d'une substance jaune-orange qui se réduit également en sable fin au toucher;
sur place, on constate qu'il s'agit d'une espèce de squelette argilo-siliceux teinté par de la limonite. Il semble bien
que ces laies de couleur jaune-orange proviennent de l'enlèvement, par lessivage superficiel, de l'oxyde de Mn
pulvérulent qui là où il a persisté en affleurement superficiel, se présente en une couche extérieure par rapport au
reste de la laie, comme s'il avait exsudé hors de celle-ci ;

ou bien de roche psammitique ou quartzophylladeuse, c'est-à-dire argilo-arénacée d'un vert pomme (où la chlorite est
abondante) contenant, par endroit, des zones lenticulaires de nature plus schisteuse à l'intérieur desquelles ont été
trouvés des agrégats de cristaux de carbonate blanchâtre, grisâtre (agrégats de 2 mm à 10 mm de diamètre moyen).
Des analyses qualitatives ont montré que ce carbonate était très riche en manganèse. Son aspect macroscopique est,
d'autre part, identique à celui de la substance constituant une laiette blanchâtre de 2 cm d'épaisseur, qui a été
trouvée en bordure d'une de ces laies vertes, dont nous nous occupons actuellement.

Un échantillon de cette laiette blanchâtre a fait l'objet d'une analyse quantitative partielle, dont les résultats ont
été donnés plus haut (analyse n° 4 des échantillons de la région de Dochamps, page 20) [voir ci-dessus].

Elle est, en majeure partie, constituée d'un carbonate mi-croscristallin, au sujet duquel nous avons conclu, à ce
moment, qu'il est essentiellement de manganèse.

Mais cette laiette blanchâtre, essentiellement constituée de carbonate de manganèse est exceptionnelle dans les laies
vertes qui sont interstratifiées dans les phyllades lie de vin de l'assise IV du Sm2 de cet affleurement.

Elle affleure au fond de la tranchée qu'emprunte, à cet endroit, la voie du vicinal. Nous n'en avons pas constaté
d'autre parmi les neufs laies vertes que nous avons observées dans son voisinage immédiat.

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Au sommet de la tranchée, une des laies contenant dans sa partie médiane une laiette sableuse noire, dessine un petit
pli en S, à ennoyage Ouest représenté par la figure 8 (croquis Y). Dans la selle inférieure de ce pli, apparaît une
masse lenticulaire d'environ 1 m 50 de hauteur, dont la forme, ainsi que le montre notre figure, s'harmonise avec la
forme du pli et l'allure incurvée des feuillets de schistes.


Cette masse lenticulaire est constituée de petites lentilles de quartz, contenant de la pyrolusite et de la chlorite,
intercalées entre des feuillets de schistes ou phyllades verts.

Ces lentilles de quartz se relaient dans la masse principale, de façon à dessiner à partir du pied de celle-ci (là où
aboutit la laie noirâtre qui dessine le pli) une espèce d'efflorescence s'épanouissant vers le haut pour se renfermer
ensuite vers la partie supérieure de la masse principale, et lui donner sa forme caractéristique.

A la partie tout à fait supérieure et dans le prolongement de la pointe de la masse lenticulaire principale, vers la
gauche, on observe ensuite une traînée de lentilles de quartz cristallin, avec pyrolusite, introduites entre les
feuillets des schistes phylladeux lie de vin et qui semblent prolonger la forme de la lentille.

Au sein de la masse lenticulaire principale les feuillets de schistes ou phyllades déchiquetés mais, d'une façon
générale, allongés parallèlement aux lentilles de quartz et les séparant, sont pour ainsi dire tous verts, riches en
chlorite (mais on n'y voit pas d'ottrélite). Cependant on y trouve de rares trainées lie de vin (plus ou moins pâles)
passant par endroits, dans un même feuillet, à du schiste vert chloriteux.

Mais les feuillets de schistes accolés aux lentilles de quartz, à la périphérie de la masse principale, sont au
contraire, en général, lie de vin. On les voit alors traversés par de petites veinules blanchâtres qui, à l'examen
microscopique, se rélèvent comme essentiellement constituées de muscovite, parfois très bien cristallisée.

Ceci s'observe, d'une façon particulièrement frappante, à la partie droite et supérieure de la masse lenticulaire.
On peut voir là, dans la selle concave vers le haut dessinée par la lentille, des schistes lie de vin véritablement
zébrés par des veinules sensiblement verticales, très abondantes, de quelques millimètres d'épaisseur, se recoupant
l'une l'autre et constituées essentiellement de muscovite. Dans certaines de ces veinules, la muscovite se présente en
paillettes dont la grandeur est de l'ordre de 2 mm de diamètre moyen.

D'autre part, à la périphérie de la masse lenticulaire principale, on observe de fréquents passages, dans un même
feuillet, du schiste lie de vin à du schiste ou phyllade vert. L'examen microscopique montre que cette variation de
couleur est parallèle à la disparition de l'hématite et à l'apparition de chlorite abondante.

Un autre phénomène remarquable a été observé dans la partie supérieure de cette tranchée.

Une laiette de sable noir (ou jaune) se trouvant à environ 1 mètre en-dessous de celle dont il vient d'être question
est prolongée vers le haut (un peu avant que les couches dessinent le petit pli en S prémentionné) par une laie de
même épaisseur, et qui est constituée par une véritable brèche schisteuse. On y observe, en effet, à l'examen
macroscopique des fragments anguleux de schistes lie de vin dont les dimensions sont de l'ordre de quelques millimètres
allant jusqu'au centimètre, englobés dans un ciment où l'on reconnaît de l'abondante chlorite. Cette laie à texture
bréchiforme se prolonge sur environ 1 m 50 à l'affleurement, puis se coince en pointe vers le haut et disparaît
précisément à l'endroit où les couches s'incurvent pour dessiner le pli en S
déjà signalé. Elle est bordée d'un seul côté (vers le bas) par des schistes phylladeux verts contenant de rares
ottrélites.


16 - suite - L. DEJONGHE - 15.04.1966

Localisation : tranchée de l’ancien vicinal, à 900 m au NE de l’église de Dochamps.
Roche : phyllades violacés.
Formation : Ottré.
Commune : Manhay

Il y a erreur dans le repérage de De Dycker. La "carrière" qu’il renseigne n’est pas située à l’W mais au NE de la
voie. Elle n’est pas très facile à repérer car elle ne se marque plus par un renfoncement dans la topographie, à une
dizaine de mètres plus haut que le niveau de la voie. Elle possède un diamètre de 15 à 20 m. Elle est envahie par une
végétation herbeuse et arbustive (surtout des chênes, quelques bouleaux) qui masque très fortement les affleurements.
Il s’agit de phyllades violacés à feuilletage à faible pendage.
S1 15-156
Au niveau de la voie ferrée, à l’extrémité SE, phyllades violacés.
S1 36-201
La masse d’observations effectuées par De Dycker (1934) à cet endroit est considérable. Toutefois, la végétation en
masque la plus grande partie.

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