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PL. HASTIERE-LAVAUX 175W
E. MAROTE
354 (Vd)
MAROTE, E.- Les pierres de tailles et marbres exploités dans la vallée
de la Meuse namuroise. Ann. Trav. Publics Belgique, 1923, t. XXIV.
Pages 559-560
Carrière de marbre brèche, à Waulsort (à Onhaye).
Les carrières de marbre brèche de Waulsort, sont situées le long de la
route d'Hastière à Onhaye, dans une des vallées latérales de la Meuse;
elles sont au nombre de deux, établies en regard l'une de l'autre: la
première à 50 mètres de la route, la deuxième contiguë à l'accotement;
elles constituaient une seule exploitation abandonnée depuis une quinzaine
d'années. Ainsi que le renseigne M. Demanet, ingénieur au Corps des Mines,
dans les annales des Travaux Publics de Belgique, quatrième cahier, tome
XLIV, cette carrière "fournit un marbre à larges taches grises, brunes et
rouges, qui est très décoratif et fort estimé, mais malheureusement peu
résistant et tellement gélif qu'on doit l'employer exclusivement à
l'intérieur des constructions".
La valeur des blocs pouvait atteindre 400 francs au mètre cube; on peut
voir de beaux spécimens de marbre brèche de Waulsort dans les cheminées
des locaux de la Bourse, à Bruxelles.
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H. FORIR, G. SOREIL & M. LOHEST.- Compte rendu de la Session extraordinaire
de la Société Géologique de Belgique tenue à Hastière, à Beauraing et à
Houyet, le 31 août et les 1, 2 et 3 septembre 1895. Ann. Soc. Géol.
Belgique. Liège, tome 26, 1898-1899.
page CCXLIX
On arrive aux carrières ouvertes dans la grande brèche viséenne, V2cx,
qui fournissent le marbre connu dans le commerce sous le nom de marbre
ou brèche de Waulsort.
Cette roche attire assez longtemps l'attention, par les intéressantes
particularités que l'on y observe. Les carrières sont au nombre de quatre
(1), dont l'une, abandonnée, est située à l'est de la route, tandis que les
trois autres se trouvent à l'ouest de celle-ci. De ces trois dernières,
celle du milieu seule est encore en activité. On visite d'abord la pre-
mière.
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(1) Une cinquième et dernière carrière où l'on exploite la même roche,
existe à Landelies.
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M. G. Soreil attire d'abord l'attention sur les fragments calcaires qui
entrent dans la composition de la brèche. Une partie de ces fragments ne
paraissent pas provenir des couches plus anciennes de la série carbonifère
de la région. Il en est notamment ainsi d'un calcaire bleu-violacé, très
foncé, subgrenu à compacte, d'un calcaire amarante et d'un calcaire blanc-
jaunâtre, très compacte, ressemblant au calcaire lithographique, qui s'ob-
serve plus particulièrement dans la petite brèche, ou brèche du niveau V2b.
Quelle est l'origine de ces calcaires ? C'est là un problème qui, jusqu'à
présent, n'a pas reçu de solution.
Cependant, notre confrère attire l'attention sur des couches de calcaire
bleu violacé, très foncé, subgrenu à compacte, lesquelles couches confi-
nent, au sud, à la grande masse de brèche exploitée, contre laquelle elles
viennent buter.
C'est ce calcaire qui semble avoir fourni la plus grande partie des élé-
ments constitutifs de la brèche; il ne paraît exister qu'au voisinage de
celle-ci.
