175W0069.TXT
PL. HASTIERE-LAVAUX 175W
M. MOURLON - 5 septembre 1877
69 (VIIIb)
Voir M. Mourlon. Bull. Acad. Belgique, 1876, t. XLII, pl. IV, fig. 8, couche 4.
Croquis 66-69.
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69 (VIIIb) - suite
KAISIN, F., Jr. - Bull. Soc. belge Géol., Bruxelles, t. XLV, 1935
page 393
Entre Hermeton-sur-Meuse et la station de transformation du réseau électrique,
le côté ouest de la route est en tranchée sur une longueur d'environ 500 mètres
(voir pl. VIII, coupe A).
Le Famennien y est mis à nu et présente une coupe extrêmement instructive qui
débute, au Sud, par un synclinal très plat, légèrement déjeté au Sud ou, plus
exactement, relevé au Nord.
On voit, en effet, le flanc septentrional du pli en contact anormal avec son
substratum qu'il a surmonté.
On aperçoit avec la plus grande netteté les désordes tectoniques causés au
massif inférieur par le déplacement du massif supérieur. Ici, les phénomènes
d'entraînement sont en quelque sorte pris sur le fait. Sous une plaque épaisse,
peu ou point déformée, apparaissent des couches fortement chiffonnées, hachées
par de petites failles inverses plongeant de 30° à 50° au Midi. L'allure du
plissotement indique à l'évidence un déplacement vers le Nord, par écailles
minuscules. Entre les lèvres de la faille notée F2, on observe un lambeau de
poussée de forme tout à fait classique. La zone entraînée est suivie par un
paquet de couches plissées (voir pl. VIII, coupe A).
La faille F5 a un plongement Nord. Elle se raccorde vraisemblablement à l'une
des failles inclinant au Sud qui se voient clairement sur le flanc méridional de
la voûte. Les couches plissées sont nettement tranchées par une deuxième faille
à pied Nord, F6 délimitant une véritable lame. Au-delà de celle-ci, les allures
se compliquent au point de devenir très difficiles à déchiffrer.
En face d'un château au coté Est de la route, la coupe redevient plus claire. On
y voit un relèvement anticlinal dont le flanc Sud montre les traces indéniables
d'un serrage tectonique intense : petites failles à pied Sud, fentes
minéralisées, nombreuses tressaillures remplies par de la calcite et, surtout,
clivages transversaux en forme de signe d'intégration. Le noyau de ce pli est
masqué par un muraillement derrière lequel on ne sait ce qui se cache.
L'enveloppe extérieure, formée d'un macigno à surface cariée, donne à penser que
la partie dissimulée au regard ne masque aucun accident bien important.
Entre cette voûte et le vallon débouchant d'Insemont se voit un ensemble de
couches inclinant assez régulièrement au Nord. Les mêmes traces de serrage s'y
observent, notamment le feuilletage en signe d'intégrale. Les derniers bancs
visibles appartiennent à l'assise de Comblain-au-pont ou d'Etroeungt, tandis que
le vallon lui-même est occupé par les calcaires tournaisiens de l'assise d'Has-
tière qui, sur la rive droite, dessinent un synclinal assez régulier dont la
présence avait déjà été reconnue et figurée sur la carte géologique par Dupont.
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PL. HASTIERE-LAVAUX 175W
M. MOURLON - 5 septembre 1877
69a (VIIIb)
Voir M. Mourlon. Bull. Acad. Belgique, 1876, t. XLII, pl. IV, fig. 8, couche 3.
Croquis 66-69.
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69a (VIII-c) - suite - B. DELCAMBRE & J.L. PINGOT - 6 août 1990
Hastière-Lavaux (Hastière)
"Les Journaux" à Hastière. Flanc ouest de la vallée de la Meuse, coupe sur le
talus bordant la route Hastière-Hermeton, au nord du vallon face au dépôt de gaz
"Eco-Flam".
h : bord nord du pli Synclinal (voir no 606). Schistes gréseux gris vert et
grès fins en petits bancs. Laminations dolomitiques.
Pente : 55°N196E.
i : en bordure immédiate du ravin, gros bancs de grès gris-vert quartzitique.
Pente : 31°N194E.
j : en bordure de la chaussée, face à la ligne de penalty du goal sud du terrain
S.C. Hastière, banc de schistes gréseux gris.
Pente : 30°N9E.
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69a (VIIIb) - suite
KAISIN, F., Jr. - Bull. Soc. belge Géol., Bruxelles, t. XLV, 1935.
page 393
Entre Hermeton-sur-Meuse et la station de transformation du réseau électrique,
le côté ouest de la route est en tranchée sur une longueur d'environ 500 mètres
(voir pl. VIII, coupe A).
Le Famennien y est mis à nu et présente une coupe extrêmement instructive qui
débute, au Sud, par un synclinal très plat, légèrement déjeté au Sud ou, plus
exactement, relevé au Nord.
On voit, en effet, le flanc septentrional du pli en contact anormal avec son
substratum qu'il a surmonté.
On aperçoit avec la plus grande netteté les désordres tectoniques causés au
massif inférieur par le déplacement du massif supérieur. Ici, les phénomènes
d'entraînement sont en quelque sorte pris sur le fait. Sous une plaque épaisse,
peu ou point déformée, apparaissent des couches fortement chiffonnées, hachées
par de petites failles inverses plongeant de 30° à 50° au Midi. L'allure du
plissotement indique à l'évidence un déplacement vers le Nord, par écailles
minuscules. Entre les lèvres de la faille notée F2, on observe un lambeau de
poussée de forme tout à fait classique. La zone entraînée est suivie par un
paquet de couches plissées (voir pl. VIII, coupe A).
La faille F5 a un plongement Nord. Elle se raccorde vraisemblablement à l'une
des failles inclinant au Sud qui se voient clairement sur le flanc méridional de
la voûte. Les couches plissées sont nettement tranchées par une deuxième faille
à pied Nord, F6 délimitant une véritable lame. Au-delà de celle-ci, les allures
se compliquent au point de devenir très difficiles à déchiffrer.
En face d'un château situé au côté Est de la route, la coupe redevient plus
claire. On y voit un relèvement anticlinal dont le flanc Sud montre les traces
indéniables d'un serrage tectonique intense : petites failles à pied Sud, fentes
minéralisées, nombreuses tressaillures remplies par de la calcite et, surtout,
clivages transversaux en forme de signe d'intégration. Le noyau de ce pli est
masqué par un muraillement derrière lequel on ne sait ce qui se cache.
L'enveloppe extérieure, formée d'un macigno à surface cariée, donne à penser que
la partie dissimulée au regard ne masque aucun accident bien important.
Entre cette voûte et le vallon débouchant d'Insemont se voit un ensemble de
couches inclinant régulièrement au Nord. Les mêmes traces de serrage s'y obser-
vent, notamment le feuilletage en signe d'intégrale. Les derniers bancs visibles
appartiennent à l'assise de Comblain-au-Pont ou d'Etroeungt, tandis que le
vallon lui-même est occupé par les calcaires tournaisiens de l'assise d'Hastière
qui, sur la rive droite, dessinent un synclinal assez régulier dont la présence
avait déjà été reconnue et figurée sur la carte géologique par Dupont.
