Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 171W / 171W0025.TXT

171W0025.TXT

PL. VIELSALM 171W
J.Anten - 24 septembre 1912

25* (VII)

Coupe du chemin de Rencheux à Salm-Chateau dans la partie longeant,
à l'Ouest, le chemin de fer au Sud de la gare de Vielsalm.

Les distances sont comptées par rapport au bornage de la voie.

a) Du kilomètre 47 à 85 mètres au Nord: phyllades ottrélitifères recouverte
d'éboulis de quartzophyllades zonaires.

b) On y rencontre entre 16 et 26 mètres au Nord du Kilomètre 47 une roche
particulière dite pseudocoticule avec mouches de malachite.

c) De 85 mètres au Nord du Kilomètre 47 à 115 mètres au Nord du kilomètre
47, c'est à dire dans l'axe du viaduc limitant au Sud la gare de Viel-
salm, phyllade oligistifère et spessartinifère à coticule, avec couches
de coticule, montrant un pendage Nord qui va en s'accentuant vers le
Nord. Pour autant qu'il est possible de s'en rendre compte la direction
des couches est Est-Ouest.

d) Jusqu'à 72 mètres au Nord du viaduc précité, espace sans affleurement,
puis,

e) quartzophyllades verts avec lits à grandes ottrélites, direction E-O.,
pendage 70 à 80°S.

--------------------------------------------------------------------------

PL. VIELSALM 171W
J.Anten - Décembre 1913

18 et 25 (Suite)

Sur la présence du cuivre natif dans le salmien supérieur à Vielsalm et
sur une variété particulière de coticule qu'il accompagne.
J.ANTEN.- Ann. Géol. de Belgique, Liège, 1914, t.XLI (Bull.), pp.115-117.

Au début de la présente année, M. Viroux, directeur de la Société des
Ardoisières réunies de la Salm, a découvert dans son exploitation des
imprégnations de cuivre natif (1) entre les feuillets du phyllade ottré-
litifère utilisé cimme ardoise.

Il a été assez aimable pour me confier l'étude des échantillons et du
gisement qu'il a trouvés.

L'échantillon qu'il m'a envoyé montre le cuivre natif étalé en lamelles
ductiles suivant un joint de stratification du phyllade ottrélitifère.
Ce cuivre est accompagné d'un enduit rougeâtre d'oligiste.

L'examen microscopique de ce phyllade ne montre rien de particulier; il
ne diffère pas du phyllade ottrélitifère normal, tant en ce qui concerne
la composition minéralogique que la cristallinité.

----------------
(1) Jusqu'à présent le cuivre natif n'a été signalé en Belgique que
dans une poche de dissolution du calcaire carbonifère de Visé par
M. Lespineux. On aurait trouvé un bloc isolé, à Vielsalm, dans des
travaux exécutés pour une distribution d'eau. Malaise: Manuel de
Minéralogie pratique, 4° édition, 1913, p.259.
----------------

Le cuivre n'est pas irrégulièrement disposé dans la masse du banc de phyl-
lade ottrélitifère. On ne l'a rencontré jusqu'à présent qu'au voisinage
d'un lit mince, de quelques centimètres d'épaisseur, d'une roche inter-
stratifiée, que les ouvriers appellent "cresse".

Cette roche, assez mal visible dans l'ardoisière, s'est montrée identique
à des couches d'aspect particulier qui se rencontrent dans des phyllades
ottrélitifères affleurant sur la rive Ouest de la Salm, immédiatement au
Sud du viaduc terminant au Midi la gare de Vielsalm.

Ces couches, interstratifiées dans le phyllade, ressemblent plus ou moins
au coticule. On y distingue parfois des taches vertes formées de malachite.

L'aspect bizarre, plus ou moins amygdaloïde de ces roches, ferait penser à
une origine filonienne.

On peut les diviser en deux groupes de composition minéralogique légèrement
différente.

1° Type de la roche à Cu natif "cresse".

La roche est composée essensiellement de spessartine, dominante, et
du quartz.

La spessartine est généralement en très gros éléments, mais mal
formés. Comme éléments accessoires: le cuivre natif peu abondant,
transformé par altération en malachite aux affleurements, du rutile
en fort petits microlites avec quelques rares grains plus gros, de
la chlorite, de l'oligiste, de l'ilménite et du zircon rares; enfin
de l'apatite très rare.

2° Type analogue au coticule.

Cette roche ne diffère du coticule typique que par la présence de
chlorite et d'ottrélite. Cette dernière présente les mêmes caractères
de cristallisation imparfaite que dans les phyllades ottrélitifères
exploités pour ardoise à Vielsalm. La roche ne contient pas de cuivre
ni de quartz.

Le phyllade ottrélitifère encaissant ces roches est tout à fait
normal comme cristallinité.

Seule différence avec le phyllade type: il s'appauvrit en oligiste
et s'enrichit en rutile et en spessartine au contact des couches
en question.

De la description qui précède, il résulte:

1° Que l'accentuation de métamorphisme que paraissent présenter macro-
scopiquement, ces roches vis-à-vis des roches encaissantes, n'est
qu'apparente, l'ottrélite n'ayant en tous cas pas varié de cristal-
linité.

2° Que la spessartine serait un indicateur peu sûr du métamorphisme.
Remarquons que les développements de ce grenat paraît être en relation
avec la porosité primitive du sédiment: grosses spessartines dans les
roches quartzeuses, petites spessartines dans les roches argileuses.

3° Que le cuivre natif représente probablement le résultat de la réduction
de produits d'altération cuivreux, transportés et déposés par les eaux
dans le sous-sol de l'ancien continent cambrien, et provenant d'un filon
antedévonien.

Ce cuivre natif n'aurait donc rien à voir avec les facteurs qui ont
produit le métamorphisme des couches qui le contiennent actuellement.

-----------------------------------------------------------------------

PL. VIELSALM 171W

1 à 247

La Stratigraphie et la Tectonique du Massif devillien de Grand-Halleux.
F.CORIN.- Ann. Soc. Géol. Belgique. 1926, t.XLIX, Mém.

Insert the GSB number to search all associated content