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169E0067.TXT

PL. MORMONT 169E
F.Corin, 31-5-1934/19-6-1934.

67 (IX)

Pouhon de l'Amante à Grand-Menil, 200m à l'Est de la borne kilométrique 20.
Appartient à M. le Notaire Poncelet de Saint-Hubert.

Source minérale carbonatée, ferrugineuse.
Température le 31-5-1934 : 8° (la rivière l'Amante a 9°).
Débit : 2 litres par minute.

A 6m à l'Est du Pouhon, on est occupé à creuser un puits.
Profondeur: 7-8 mètres.

1 - 2 m d'alluvions.
5 - 6 m Grès et schistes vert-bleuâtre, à taches roses.

Au fond, venue d'eau abondante, mélangée d'eau minérale et d'eau douce.
Forte venue d'acide carbonique.
Lorsqu'on arrête l'épuisement, l'eau remplit le puits et déborde (on
est en période de sécheresse).

Extrait d'une lettre en date du 19 juillet 1935 de M. George LAMBIN,
Saint-Hubert:

Deux eaux, qui sont bien distinctes sont captées dans le même puits. Les
eaux données du fond du puits remontent également à la surface par leur
propre force et dans un 3° tuyau.


Rapport sur l'analyse de l'eau du Pouhon de Grandmenil N° I.

1 Dureté totale ) 4.1 degrés Français ou 22.9 degrés Allemands
2 Dureté permanente ) Méthode hydromé (0.20 Français-3.7 Allemand
(34.2 Français-19.15 Allemand
3 Dureté temporaire )
4 Résidu fixe par 110° Centi 0.3648 gr.litre
5 Résidu fixe après calcination 0.2200 gr.litre
6 Détermination du pH (Méthode colorimé de Clarck) 6.3
7 Détermination de l'acidité 0.2303 gr.litre
8 Dosage du Fe203 et Al203 (Oxyde de fer et
alumine) 0.0216 gr.litre
9 Dosage du Ca0 (Chaux) 0.1634 gr.litre
10 Dosage du Mg0 (Magnésie) 0.0743 gr.litre
11 Recherche des alcalis Na20 et K20 (soude et
potasse) 0
12 Dosage du chlore 0.005 gr.litre
13 Dosage du SO3 (acide sulfureux) 0.0205 gr.litre
14 Dosage du CO2 dissous (acide carbonique
dissous) 0.9812 gr.litre
15 Recherche des nitrites 0
16 Dosage des matières organiques (Calc. en acide
oxal.) 0.000819 gr.litre
17 Recherche et dosage éventuel de l'ammoniaque Néant
18 Dosage de l'oxygène dissous par la méthode
Winkler Néant
19 Recherche de l'H2S (Sulfure d'hydrogène) Néant
20 Recherche des phosphates Néant
21 Dosage du SiO2 (silice) traces
Détermination de l'agressivité à chaud, en
l'absence d'oxygène Néant
Détermination de l'agressivité de l'eau par bar-
bottage à froid Néant
22 Détermination des matières en suspension 0.0009
23 Recherche des nitrates Néant


Rapport sur l'analyse de l'eau du Pouhon de Grandmenil n° II.

1 Dureté totale (20.6 degrés Français-14.5 degrés Allemands
2 Dureté permanent (Méthode d'hydromé ( 1.61 Franç.- 0.90 Allemands
3 Dureté temporaire (18.99 Franç.-10.60 Allemands
4 Résidu fixe à 110° Centi 0.3180 gr.par litre
5 Résidu fixe après calcination 0.1584 gr.par litre
6 Détermination du pH (Méthode de Clarck) 6.6
7 Détermination de l'acidité (sur échantillon
filtré) 0.2063 gr.acide sul
8 Dosage du Fe2-03 et A12-03 0.03792 gr.par litre
9 Dosage de CaO 0.0900 gr.par litre
10 Dosage de MgO 0.0334 gr.par litre
11 Recherche des alcalis Na0 et K2O (Na0 présent
(K20 Néant
12 Dosage du Chlore 0.0053 gr.par litre
13 Dosage du SO3 traces
14 Dosage du CO2 dissous 0.8000 gr.par litre
15 Recherche des nitrites Néant
16 Dosage des matières organiques (en acide
oxalique) 0.0000567 gr.par litre
17 Recherche et dosage éventuel de l'ammoniaque Néant
18 Dosage de l'oxygène dissous par méthode de
Winkler Néant
19 Recherche de l'H2S Néant
20 Recherche des phosphates Néant
21 Dosage de SiO2 traces
22 Détermination de l'agressivité à chaud en l'ab-
sence d'oxygène Néant
Détermination de l'agressivité de l'eau pour
barbottage à froid Néant
23 Détermination des matières en suspension 0.0011 gr.par litre
24 Recherche des nitrates Néant

Fait au Laboratoire de chimie organique de l'Universite de Liége,
le 21-6-1935.

(S) Prof. Boudrenghien

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PL. MORMONT 169E
R. De Dycker - 29 mai 1934

67 (suite) = 39 noir et 38 rouge.

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PL. MORMONT 169E

67 (suite)

F.CORIN.- Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles, 1939,
tome 49, pp.208-209.

Sur quelques particularités lithologiques des grès du Dévonien inférieur
aux environs de Mormont (province du Luxembourg),

par F. CORIN.

Le terrain dévonien inférieur, aussi bien que le terrain houiller, renferme
fréquemment des grès à points ou taches blanchâtres ou jaunâtres, friables,
qui, souvent, sont qualifiés de feldspathiques. Une telle qualification
est, toutefois, dans bien des cas, sujette à caution, mais l'origine exacte
des points ou taches n'est pas toujours déterminable sur les échantillons
d'affleurement, ou même sur des échantillons de carrière, toujours plus ou
moins altérés.

Le problème est, d'ailleurs, beaucoup plus général. Ainsi, certains schis-
tes métamorphiques de la région de Paliseul renferment de petits points de
magnétite, qui s'altèrent en limonite; Gosselet a qualifè d'aimantifères
des schistes analogues qui, dans la région de Gedinne, sont ponctués de
limonité; or, dans ce cas, les échantillons frais ne font souvent voir que
des noeuds de chlorite (1). Il en est de même dans tout le massif du Bra-
bant, où les roches effectivement aimantifères n'ont qu'une faible exten-
sion au regard de celles à noeuds de chlorite (2); enfin, des roches à
points ou taches brunâtres sont abondantes en maintes région, où le
métamorphisme est faible ou nul.

Une intéressante contribution à ce problème fut apportée, voici quelques
années, par le captage de la source minérale du Val de l'Amante, à Grand-
menil.

Le captage est situé sur la rive droite du ruisseau de l'Amante, entre
Mormont et Grandmenil, à proximité de la cumulée 20,300 de la route, entre
celle-ci et la rivière et tout près de cette dernière.

Le long de la route affleurement des grès et psammites schistoïdes,
ferrugineux, gris rosé, à nombreux points bruns.

Toutes ces roches sont plus ou moins altérées.

Le puits de captage a, par contre, fourni en abondance des grès et des
schistes gréseux, verdâtres ou rosés, parsemés de petites taches ou de
traînées de taches rosées ou rougeâtres.

Ces taches sont des cristaux, des amas de cristaux ou des sphérolites d'un
carbonate. Dans les roches les plus gréseuses, ces formations sont plutôt
interstitielles au quartz, qui est l'élément essentiel; dans les roches les
plus schisteuses, elles sont mieux individualisées. Le pigment y est dû à
des inclusions submicroscopiques. L'essai chimique, qui n'a pu être que
qualitatif, y a notamment décelé un peu de fer et des traces de manganèse.
Il s'agit d'une ankérite.

La roche renferme, également, des noeuds d'une chlorite, associée ou non au
carbonate.

Il est possible que certaines ponctuations brunes des roches observées le
long de la route aient pour origine, soit un carbonate analogue au
précédent, soit chlorite.

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(1) F. CORIN, A propos des grenats de la région de Bastogne-Libramont.
Quelques caractères lithologiques de la zone de Paliseul (Bull. de la Soc.
belge de Géol. t. XLVIII. pp. 451-473 (p.462), Bruxelles, 1938).
(2) F. CORIN, Données nouvelles sur le sous-sol de la ville de Bruxelles
(Ibid., t. XLIV, pp.302-308 (p. 303), Bruxelles, 1934). - IDEM, Deux son-
dages nouveaux dans le sous-sol primaire de la ville de Bruxelles (Ibid.,
t. XLVIII, pp.437-438, Bruxelles, 1938).

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PL. MORMONT 169E

67 (suite)

Bulletin de la Société belge de Géologie, etc. Bruxelles, 1935;
tome XLV, pp.240-244.

Le nouveau captage des eaux minéraies de Grandmenil,

par P.G. LIEGEOIS.

La source carbonatée et ferrugineuse de Grandmenil, communément appelée
Pouhon de Grandmenil ou encore Pouhon du Bois du Pays, se trouve dans
le Val de l'Amante, affluent de l'Aisne, et sur la rive droite de cette
rivière.

On y accède aisément en suivant la route de Manhay à Bomal, au Sud de
laquelle on la remarque tout de suite, à proximité de la borne n° 20.

La source, connue depuis quatre siècles, fut captée sommairement, il y a
60 ans, au moyen d'un tubage en grès dont la profondeur atteignait à peine
4 mètres; un pavillon rudimentaire l'abritait et permettait aux habitants
et touristes des localités voisines d'en recueillir l'eau par une décharge
au niveau du sol naturel. Elle fut acquise par M. Lamy, de Heyd, et
appartient maintenant à MM. Lambin et Poncelet, de Saint-Hubert.

Nous avons été chargé par ces derniers d'effectuer un captage rationnel de
la source minérale.

Le gîte sourcier est constitué par des bancs de schistes, grès et quartzo-
phyllades gris et verdâtres, inclinés vers l'Ouest et dirigès perpendicu-
lairement à la vallée; les couches sont très dures, mais assez régulières,
et l'on ne connaît pas de failles importantes dans la région. Nous sommes
à la limite du Siegenien et du Gedinnien.

Aux abords de l'ancien captage, à quelques mètres en amont, dans une région
marécageuse, et aussi dans le lit du ruisseau, nous avons remarqué des
venues gazeuses prouvant que le captage était incomplet et qu'il était
possible de l'améliorer.

Nous basant toujours sur le fait que le filon principal subit des ramifi-
cations dans le terrain détritique, notre premier soin a été de faire
creuser un puits en amont de la source, pour mettre la roche à nu.

La roche saine a été rencontrée à la profondeur de 2 mètres, et aussitôt
l'anhydride carbonique s'est manifesté d'une façon abondante et continue;
les pompes et le ventilateur sont entrés en action et voici la coupe re-
levée au fur et à mesure de l'avancement:

Terre argileuse avec débris végétaux 0.40
Tourbe 0.40
Argile blanche détritique 1.00
Grès gris-vert et quartzite gris avec veines de quartz
et intercalations schisteuses 8.70
-------
Total 10.50

Ayant atteint cette profondeur, nous avons creusé un bout de galerie à
travers bancs en direction de l'ancien tubage; de nombreux griffons d'eau
gazeuse et ferrugineuse se sont fait jour après un mètre d'avancement,
entre 9 et 10 mètres de profondeur.

Continuant ce travail, nous avons recoupé, vers le Nord, une abondante
source, à peu près au même niveau, soit en plein milieu du front de taille.
Cette source n'avait rien de commun avec la précédente, car elle était
moins ferrugineuse, gazeuse et plus dure. L'abondance des eaux nous a empêché
d'aller plus loin.

La présence de deux sources intéressantes à moins de 0m50 l'une de l'autre,
et pourtant si différentes au premier abord, nous engageait d'ailleurs à
limiter là notre travail. Les analyses confirmèrent l'indépendance des deux
venues d'eau.

Nous avons par conséquent capté les deux griffons séparément et les avons
ramenés à jour au moyen de deux canalisations distinctes, afin de permettre
les prélèvements d'eau de l'une ou l'autre source en surface. Une troisième
conduite remonte les eaux douces collectées au fond du puits.
La figure 1 montre la disposition générale du captage définitivement
aménagé.

Les sources n° 1 et n° 2 sont captées à même la roche et emprisonnées par
un barrage en maçonnerie spéciale, en briques très pures, qui les isole l'une
de l'autre; un batardeau en terre plastique soigneusement damée s'appuie
contre la maçonnerie et sépare celle-ci du revêtement de la galerie et du
puits, afin qu'il n'y ait absolument aucun contact entre les eaux minérales
et le béton.

Ainsi réalisé, nous pensons que le captage de Grandmenil est le seul en son
genre en Belgique; il montre deux sources minérales dont les compositions
sont bien différenciées à proximité l'une de l'autre, ce qui n'est d'ail-
leurs pas rare, mais avec cette particularité que l'on peut toujours, le
travail achevé, accéder à la galerie qui contient les deux sources voisines.

Fig. 1. - Nouveau captage des eaux minérales de Grandmenil

Au point de vue débit, un résultat remarquable a été obtenu, si l'on veut
bien considérer qu'il ne s'agit pas d'un captage profond; en effet, tout en
améliorant les qualités de l'eau, le débit total est augmenté notablement.

Débit de l'ancienne source (unique), par minute 2 litres.
Débit de la source n° 1, par minute 8 litres.
Débit de la source n° 2, par minute 9 litres.
Soit pour les deux sources captées 17 litres.

Ce débit est obtenu à l'émergence supérieure, c'est-à-dire à la décharge
naturelle des tuyaux venant des captages; ce niveau est de 1 mètre plus
élevé que l'ancienne décharge.

Les jaugeages ont été effectués plusieurs fois en saison sèche; pour
l'ancienne source, en juin 1934, et pour les nouvelles, en juin 1935;
les chiffres ci-dessus sont ceux du 27 juin 1935.

Le même jour, nous avons prélevé à l'émergence 4 échantillons de chacune
des sources. L'analyse en a été fait au laboratoire de chimie générale de
l'Université de Liége, sous la direction de M. le Prof. Baudrenghien.

Les résultats sont consignés dans le tableau suivant:

ANALYSES
Teneurs en grammes par litre.
__________________________________________________________________________

Source N° 1 Source N° 2
Cations:
Potassium K absent absent
Sodium Na 0.0491 0.0397
Lithium Li absent absent
Calcium Ca 0.0642 0.1167
Magnésium Mg 0.0200 0.0575
Fer Fe 0.0142 0.01203
Aluminium Al 0.0062 0.00241
Manganèse Mn absent absent
Ammonium NH4 absent absent

Anions:
Carbonique CO3H 0.4795 0.7451
Sulfurique SO4 0.0021 0.237
Chlor Cl 0.0053 0.0050
Nitrique NO3 absent absent
Phosphorique PO4H absent absent
Iode I absent traces

Acides libres:
Anhydr. carb. CO2 0.9900 0.9812
Silice SIO2 0.0133 0.0166

Matières organiques 0.00006 0.000819
Minéralisation totale 1.6439 1.99994
Extrait sec à 110° 0.3180 0.3648

Nous ne pouvons comparer ces résultats à ceux donnés par les analyses
de l'ancienne source, ces dernières ayant été effectuées auparavant par
d'autres opérateurs et de vieilles méthodes. Signalons toutefois, au point
de vue pureté, un élément dont le dosage est facile et probant: le chlore;
la teneur en ainion-chlore a été réduite de 11 à 5 mgr. par litre, grâce
au captage.

Indépendamment de leurs qualités en thérapeutique, dont il ne peut être
question ici, nous devons signaler l'extrême pureté de ces eaux, qui sont
les seules en Ardenne, malgré leur anhydride carbonique, à posséder une
teneur en chlore inférieure à 6 mgr, en même temps qu'aucune trace de
phosphate ou de nitrate.

Ces sources, et surtout celle que nous appelons n° 2, titrent pourtant
une quantité notable de calcium et de magnésium.

La source n° 1 est donc du type des sources gazeuses carbonatées ferrugi-
neuses, extrêmement pure.

La source n° 2 est de la classe des sources carbonatées à la fois ferrugi-
neuses, calciques et magnésiennes. Elle est la première source minérale
dans laquelle on signale la présence d'iode en Ardenne et dans l'Eifel.

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PL. MORMONT 169E
R. LEGRAND

67 (suite) - 7ème feuille.

Sondage,
exécuté à GRAND MENIL
au Pouhon du Val d'Amante
par la Diamant Board,
en juin 1959.
Echantillons recueillis par l'ingénieur Honnorez
Mode de creusement : à la foreuse portative.
Diamètre de 22mm.
Cote approximative du sol naturel : 360.

Sondage 1 - Au pied du Chêne, à 9m environ au Nord du Pouhon.

N° NATURE DES TERRAINS Profondeur
d'ordre. de à

1 Rondelles pour 29cm. 0 3.43
Quartzite rosé, légèrement rosé, assez grossier.
2 Débris pour 25cm. 3.43 4.50
Même quartzite, fort micacé par places.
3 Rondelles pour 6cm. 4.50 5.00
Quartzite micacé, grenu, gris.
4 Débris pour 10cm. 5.00 5.25
Sable kaolineux, chamois, d'altération sur
place.
5 Débris pour 13cm.
Même sable avec quelques rondelles de quartzite
rose et verdâtre.
6 Rondelles pour 18cm.
Qartzite fin, micacé, gris pâle; avec altération
kaolineuse partielle.
7 Rondelles pour 36cm. base à 8m54
Quartzite compact, gris verdâtre; fortement mi-
cacé au sommet.
8 Rondelles pour 44cm. 8.54 9.22
Même roche; un peu altérée sur 14cm, vers le
milieu.
9 21 cm: Quartzite, gris clair, grenu, micacé 9.22 9.50
10 28 cm. 9.50 (10.00?)
5cm : de sable argileux jaunâtre.
21cm : quartzite, grenu à très fin, micacé;
phylliteux par places, gris vert.
11 26 cm : Schiste gréseux fin, bigarré pourpre et ver-
dâtre (10.00?) 10.74
12 50 cm : Quartzite fin, chloriteux et phylliteux,
gris verdâtre. 10.74 11.24
13 34 cm : Altération totale en sable très fin, micacé,11.24 12.00
chamois, pulvérulent à l'état sec; rondelle
de 2 cm de quartzite puur finir.


Interprétation géologique - R. LEGRAND - 24.XI.1960.

Gedinnien.


Puits n° 2, exécuté à Grand Ménil, au Val d'Amante.

Sondage 2 - à 30m au N.W. du captage.

N° d'ordre NATURE DES TERRAINS Profondeur

1 1 mètre en nombreuses rondelles. de 0 à 8m
10 cm : Grès argileux, rouge-violacé, un peu
altéré, micacé.
30 cm : Quartzite un peu feldspathique, grenu,
gris clair.
10 cm : Menus débris de quartzite.
30 cm : Débris de phyllade gréseux mélangé de
quartzite.
15 cm : Phyllade gréseux, clivé à 75°, ver-
dâtre au sommet, rosé à la base.
5 cm : Quartzite grenu, micacé, gris clair.

2 1 mètre environ de 8 à 9m80
30 cm : Même quartzite, avec joints ferrugini-
sés subverticaux.
35 cm : Sable tantôt grossier, tantôt fin, géné-
ralement peu argileux, brun gris, avec
au sommet et à la base, des roches incom-
plètement désagrégées.
10 cm : Roche gréseuse altérée, partiellement
rougie.
10 cm : Quartzite grenu, compact, gris verdâtre,
à plages et noyaux rubéfiés.
15 cm : Débris de quartzite rubéfié et altéré,
avec parties phylladeuses.

3 15 cm : Quartzite grenu, gris verdâtre, avec, à la base 10m
base, 5cm de quartz filonien.

4 45 cm : Quartzite grenu, micacé, gris verdâtre. de 10m à 11m

5 96 cm au total. de 11 à 12m06
30 cm : Idem, compact.
15 cm : Idem, avec joints ferruginisés.
15 cm : Idem, compact.
30 cm : Sable très fin, micacé, poudreux,
chamois, gorgé d'eau, d'altération
sur places.
6 cm : Quartzite assez fin, incolore, à
joints phylliteux gris verdâtre,
filonnet de quartz pour finir

Interprétation Géologique : R. LEGRAND - 24.XI.1960 : Gedinnien.

Madame MARECHAL communique les mesures suivantes prises aux sources I et II
mentionnées à la note de LIEGEOIS, effectuées par l'Université de Liège

pH Radioactivité

Source I : 6,1 7 en unités Mâche
Source II : 6,1 8

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