Skip to content. | Skip to navigation

Personal tools

You are here: Home / arch / 164W / 164W0423.TXT

164W0423.TXT

PL. GOZEE 164W
L.BAYET
31 juillet 1887

423 (VII)

Raye du Nord du Trayen. Dir.100°.

Voici les observations de Bouhy relativement à la minière de Thuillies.

"Du minerai de fer en Hainaut", Mém. et Public. de la Soc. des Sciences,
Arts et Lettres du Hainaut, 1855-1856, p.252.

"Le gîte que l'on exploite à Thuillies consiste en une sorte d'amas couché
incliné au Sud et plongeant en partie sous le calcaire; il repose sur le
psammite. Sa puissance est de 3 à 4 mètres, mais elle atteint quelquefois
16 ou 18 mètres.

Depuis longtemps, on a établi dans ce gîte, des travaux souterrains qui ont
été poussés jusqu'à la profondeur de 20m. ainsi que des exploitations à
ciel ouvert; il paraît que l'on n'a pas encore atteint le pied à cause de
l'abondance des eaux. Ce minerai qui donne la fonte de moulage et du fer
métis, présente une couleur assez foncée et se trouve disséminé dans de
l'arigle et des schistes de couleur blanche, grise, jaune, rouge, vert et
noire; ces argiles diversement colorées, forment pour ainsi dire, de peti-
tes masses layées dans l'amas dont la couleur dominante est le jaune un peu
verdâtre.

On trouve dans ce gîte des blocs très durs de grès imprégnés de minerai de
fer (Sourds) qui présentent une couleur rougeâtre; dans le voisinage de ces
sourds, le minerai est généralement pauvre et de mauvaise qualité.

En général ce minerai est peu riche il rend de 25 à 29% de fonte; sa valeur
peut être estimée de 15 à 22 francs la cense lavée.

A 10 mètres environ au N. de ce gîte, il s'en trouve un 2° moins important
sous le rapport de la puissance et de la teneur en minerai; peu d'exploi-
tation y ont été établies; le minerai qu'on en a retiré a été trouvé d'as-
sez mauvaise qualité".

-------------------------------------------------------------------------

PL. GOZEE 164W
A.DELMER

318-332-423 (suite)

La question de minerai de fer en Belgique.
Annales des Mines de Belgique. Bruxelles, 1913, t.XVIII.

Croquis.

Biesme-sous-Thuin et Thuillies. - La ligne de contact qui, après avoir
traversé le ruisseau de l'Eau de Biesme, est affectée par un pli en S à
l'est de Biesme-sous-Thuin n'est pas très riche en gîtes. Ce n'est que près
de la route vers Marchienne-au-Pont, qui recoupe trois fois la ligne de
contact, que l'on trouve des formations ferrugineuses, sur un plateau peu
élevé au dessus de la vallée. A l'affleurement, l'amas a de 2 à 6 mètres de
puissance, généralement 4; du côté de Thuillies, l'épaisseur atteint 18
mètres. La formation est double, mais le Petit Trayen est seul exploitable.
Le minerai donne du fer tendre et du fer métis. Il est peu riche; son
rendement en fonte est de 25 à 30% seulement. Le niveau hydrostatique n'est
pas très profond, à moins de 20 mètres.

Les travaux n'ont pas été très importants et n'ont pas dépassé la
profondeur de 30 mètres à cause de l'abondance des eaux.

L'exploitation fut abandonnée en 1866.

Insert the GSB number to search all associated content