164W0018.TXT

PL. GOZEE 164W
L.BAYET
8 Août 1887

18 (VIII)

Gv Carrière Squilbin au chemin vers Florinchamps. Dir.140°; Incl.40°S.
A l'entrée de la carrière par le chemin de la minière:

Cob Calcaire à Stromatopores à allures lenticulaires dans des schistes
Fenestella (abondantes)
tiges d'encrines
Gasteropodes.

Je considère ces schistes et calcaires comme le représentant des schistes
de Couvin. Ces schistes et calcaires ont été signalés à la Houzée. Entre
ces schistes et les psammites d'une part et le calcaire de l'autre se
trouve a-t-on écrit un amas de minerai. C'est me semble-t-il une erreur. Le
minerai me parait exister dans les schistes à Sp.cultrijugatus. Il n'existe
au contact du calcaire que lorsqu'il y a épanchement. (Ann. Soc. géol. de
Belgique, tome I, p.XXXVII.)

Voici ce que Bouhy dit de cette minière:
"Le gîte exploité dans cette commune est le même que celui de Thuillies; sa
puissance varie de 1 à 7 mètres; On y a établi des exploitations à ciel
ouvert ainsi que des travaux souterrains qui en certains endroits, ont été
poussés jusqu'à la profondeur de 20 mètres; les eaux ont empêché de des-
cendre plus bas, et l'on n'a pas encore atteint le pied du gîte. Ce gîte
contient une grande quantité de sourds (1), son minerai est schisteux d'un
aspect terne, très pauvre et ne rend que 20 à 25% de fonte; il donne du fer
tendre; il est peu recherché; valeur 15 à 22 frs la cense lavée.

(1) Sourds: grès très durs imprégnés de fer.

Bouhy. Du minerai de fer en Hainaut; Mém. et public.Soc.des sciences des
Arts et Lettres du Hainaut, année 1855-1856, p.253.

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PL. GOZEE 164W
A.DELMER

18-75-112-259-287 (Suite)

La question de minerai de fer en Belgique.
Annales des Mines de Belgique. Bruxelles, 1913, t.XVIII.

Croquis.

Cour-sur-Heure. - La bande des calcaires dévoniens partiellement recouverte
à l'est de Thuillies par les terrains tertiaires, reparaît près de Cour-
sur-Heure et traverse la vallée de l'Heure. De part et d'autre de cette
vallée, sur le plateau dont l'altitude est supérieure de 50 mètres à celle
du ruisseau, on trouve à la base des calcaires des gîtes de limonite assez
étendus, d'une puissance de 1 à 7 mètres à la surface. Le minerai est très
pauvre; son rendement est de 20 à 25% et il ne donne que du fer tendre. Les
travaux n'ont pu atteindre la profondeur de 20 mètres qu'en quelques en-
droits à cause de l'abondance des eaux.

L'exploitation n'y fut jamais très importante et cessa en 1866.
Au sud du gisement précédent, on connaît un amas peu important dans un
plissement du terrain ramenant les schistes couviniens au milieu des cal-
caires.