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163W0056.TXT

PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W
A.BRIART

56 (IV)

Fabrique de pannes et de carreaux.

C'est l'argile supérieure au sable que l'on a vue (55) qui sert de matière
première. Grande exploitation d'argile grise et blanche. On se sert égale-
ment d'argile grise noire qui provient des carrières de Grand'Reng. Les
deux versants de la colline sont recouverts de limon, le sommet est presque
formé d'argile. On a bien peu exploité de sables en cet endroit.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W
F.CORIN - 8 août 1939

56 (suite)

La sablière est abandonnée; l'emplacement est difficile à préciser depuis
la rectification de la route.

A cet endroit, la nouvelle route est en tranchée sur 410m, sur 190m à l'Est
et 220m à l'W du sommet occupé par le château d'eau.
La hauteur du talus atteint 3m50 au point culminant.

Coupe du talus au voisinage du sommet: croquis.

La coupe, plus nette au talus Nord y est la suivante:

a) Argile grise à linéoles blanches et jaunes (visible sur 1m80).
b) Argile grise: 0m60.
c) Limon mêlé de tuffeau décomposé; quelques cailloux: 1m à 1m25.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W
A.BEUGNIES

56 s

Au pied d'un poteau: calcaire noir schisteux et noduleux.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W
G.TOUBEAU

56 (suite)

Coupe dans un talus non loin du château d'eau.
Elle montre de bas en haut:

a) Limon: 1m environ;
b) argile bigarrée, plus ou moins sablonneuse: minimum 2m.

Il s'agit des argiles associées en lentilles épaisses aux sables L2
(voir notre échelle stratigraphique).
Le sable L1 sous-jacent est exploité à la carrière vue au point 186.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W

Capitaine Ch. Stevens. - Ann. Soc. géol. de Belgique. Liège, 1914,
t.XLI, (Mém.)

Plan région Grand-Reng.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W

134-135 / 56 (IV)

Capitaine Ch.Stevens.- Ann. Soc. géol. de Belgique. Liège, 1914, t.XLI
(Mèm). p.15

Fig. 10. - Coupe no 3.

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PL. MERBES-LE-CHATEAU 163W

125 à 138

Capitaine Ch.Stevens.- Ann. Soc. géol. de Belg. Liège, 1914, t.XLI,
Mèm. pp. 14-17.

Grâce à ces différents sondages, on a pu tracer sur la carte l'aire occupée
par les sables grossiers de scierie, recherchés par la Société. Comme ces
sables, par leur grosseur, occupent le fond du thalweg, on peut se rendre
compte du tracé du fleuve landenien (fig. 13).

Ce qui frappe, c'est l'irrégularité et la largeur du dépôt.

L'irrégularité s'explique d'abord parce qu'il s'agit d'une espèce litholo-
gique que l'Industrie définit étroitement; ensuite parce que ces sables ont
été brassés avec d'autres sédiments fluviaux et ont été ravinés par le
Pleistocène. Enfin la largeur de cette aire ne correspond sans doute pas à
la largeur du lit, le thalweg de la rivière ayant pu subir des déplacements
latéraux. La rivière a pu aussi se créer de nouveaux passages dans ses
propres dépôts.

Remarques se rapportant à l'ensemble de ces sablières.

1 Les sables graveleux de la base sont remplis de gros grains noirs qui se
retrouvent dans beaucoup de sables du Landenien supérieur, fluviatil ou
lagunaire. Examinés à la loupe ou au microscope, ces grains, quand ils
ne sont pas roulés, présentent de arêtes coupantes, translucides sur les
bords. Ils rayent le verre; ce sont des grains de silex. Dumont employ-
ait déjà la désignation de sables silexifères. Cette quantité de silex
est en rapport avec les couches crétaciques détruites par l'érosion
continentale.

Quand aux sables eux-mêmes, beaucoup plus grossiers que ceux du Landen-
ien marin, ils ne peuvent passer pour du Landenien inférieur remanié et
sont évidemment d'origine allochtone.

2 Le cailloutis E est formé en grande partie de silex noirs, de roches
dévoniennes et de quartz blanc. La nature de ces roches, comme celle du
sable grossier du dessus, semble indiquer qu'il faut rechercher vers le
Sud la partie d'amont du fleuve Landenien.

3 J'ai parlé plus haut de la destruction des couches crétaciques.
Cette destruction a pu être facilitée par la dissolution des craies par
les eaux chargées d'acide carbonique. Partout où la craie est surmontée
de sables et où les eaux d'infiltration ont pu opérer leur action chi-
mique, elle se recouvre d'une couche d'argile plastique résiduelle. Cela
se voit parfaitement dans la tranchée du chemin de fer de Mons à Binche,
à Vellereille le sec, où l'on travaille en ce moment.

Peut-être faut-il attribuer en partie à ce processus, l'origine des lits
d'argile plastique que l'on trouve dans les sablières de Grand-Reng.

4 L'interprétation que M. Rutot a donnée en 1902 des divers niveaux des
sables de Grand-Reng et de Jeumont peut toujours être adoptée malgré les
onze années de travaux dont ce gisement a été l'objet depuis.

Pourtant, à mon avis, les sables B et D ont une origine différente. Le
sable B à Ostrea bellovacina et à Ostrea landinensis, légèrement argi
leux, est certainement marin comme le dit M. Rutot. Il doit être placé à
un niveau voisin de L1c. Mais le sable D est plutôt lagunaire. En effet,
il n'y a pas de passage insensible de B à D et, immédiatement au-dessus
du gravier C, le sable D est très argileux.

Ce sable, très peu homogène, est entrelardé, en beaucoup de points, de
linéoles plus sableuses, parfois plus argileuses. Enfin, le banc de
lignite ou d'argile ligniteuse qui le surmonte lui donne encore une
allure plus continentale que marine.

Le gravier de base C, sur lequel il repose, n'est pas horizontal; il
prend des allures ravinantes sur de très courts espaces. C'est dans ce
gravier que l'on a trouvé le Champsosaurus Lemoinci, la tortue marine
Pachyrhynchus (Euclastes) Gosseleti, et les tortues d'eau douce Trionyx
vittatus et Chelone breviceps. Ce mélange de faune marine et de faune
terrestre ne me semble pas incompatible avec l'idée de lagunes envahies
parfois par des eaux marines, parfois par des eaux continentales.

5 Enfin, l'idée d'un delta doit être rejetée à mon avis. On se représente
un delta dans une plaine basse prolongeant vers le large une plaine
fluviale. Cela me semble peu compatible avec l'érosion verticale du
Landenien marin sur une hauteur d'au moins 13 mètres.

6 A Jeumont, le lit du cours d'eau est creusé dans le Landenien marin; à
Grand-Reng, il est dans la craie. La pente du cours d'eau entre Jeumont
et Grand-Reng est donc au Nord. Cette pente a même dû être assez forte
si l'on considère les 9 mètres d'érosion verticale dans la craie.

On peut se demander ce que devient ce lit fluvial. Vers l'Ouest, les
épaisseurs atteintes par le Pleistocène ont fait abandonner toute idée
de recherche. Vers le Nord, il s'enfonce sous les couches sus-jacentes
et des recherches n'ont pas été effectuées. Le Primaire affleurant
bientôt à Peissant et à Fauroeulx, tous les terrains supérieurs ont été
érodés dans cette région.

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