162E0050.TXT

PL. GRANDRENG 162E
A.RUTOT - Août 1876

50 (II) = no 570

Coupe de la carrière à pavés avec Cu. Croquis.

Poudinque de Burnot assez tourmenté et plissé surtout vers la partie
supérieure au contact des Psammites du même étage.
Les éléments du Poudingue vont en diminuant de grosseur de la base au
sommet.
Psammite rouge comme Poudingue.
Psammite gris-noirâtre et gris-pâle.
La veine s'étale entre ces lits et le Poudingue dans une gangue schisto-
terreuse gris-blanchâtre.
Les fissures verticales qui surmontent la veine sont tapissées d'enduits
de Malachite et d'Azurite.
Partout au-dessus du Poudingue la roche est pénétrée et imprégnée de ces
enduits, surtout les grès.
L'inclinaison est celle du Bassin H. c'est à dire plongement vers le N
et O.

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PL. GRANDRENG 162E
L.BATAILLE

50 (suite)

Société Géologique de Belgique. Liège, 1923-1924, tome XLVII, pp. M 27-28

Pénétrons dans le bois d'Aveau. Là, non loin du ruisseau qui le traverse,
se trouve une ancienne carrière où apparait une épaisse formation de pou-
dingue. On peut résumer la coupe de la façon suivante:

Deux puissants niveaux de poudingue (de plusieurs mètres chacun) séparés
par un niveau de schistes psammitiques. Ceux-ci ont une couleur vert-rou-
geâtre et comportent plusieurs bancs, dont l'inférieur surtout est imprégné
de malachite.

Dumont, dans une note datée du 9 juillet 1849 et dont j'ai trouvé copie, au
Service géologique, donne une coupe détaillée de cette carrière et en
signale les différents niveaux cuprifères.

Quant aux poudingues, ils sont a ciment rouge avec cailloux de quartz
laiteux, cailloux roulés de schiste rouge, de grès rouge et de grès gris et
gris foncé.

Nous nous trouvons donc ici en présence du poudingue burnotien que l'on
voit également dans un ravin, situé un peu plus au Sud-Est.

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F.CORIN - 8 août 1939

Ancienne carrière et gîte de cuivre.
Les filons étaient assez importants, et on y a jadis creusé un puits de
recherches.

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F.STOCKMANS


Mémoires du Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique.
Bruxelles, 1940, Mémoire No 93, pp. 19-21.

Carrière du Bois d'Aveau, à Rouveroy.

Description. - La carrière du Bois d'Aveau est celle qui fournit autrefois
à G.DEWALQUE et à E.COEMANS les empreintes végétales que A.GILKINET (1),
d'une part, et F.CREPIN (2), d'autre part, étudièrent simultanément. Elle
est située à Rouveroy, sur la rive droite de la Trouille, à 1.700m au Sud
de la route de Bois-Bourdon à Binche.

M. L.BATAILLE (3) en résume la coupe de la façon suivante:
"Deux puissants niveaux de poudingue (de plusieurs mètres chacun) sont
séparés par un niveau de schistes psammitiques. Ceux-ci ont une couleur
vert rougeâtre et comportent plusieurs bancs dont l'inférieur surtout est
imprégné de malachite".

Ce résumé donne un bonne idée des faits, comme j'ai pu m'en assurer.

Disons seulement que les "schistes" psammitiques peuvent se détailler
comme suit:

h. Schiste fin, lie de vin 0m30
g. Grès brun-rouge 1m30
f. Schiste Quelques centimètres
e. Grès gris-bleu 1m20
d. Schiste fin, vert-de-gris, micacé ± 0m10
c. grès gris-bleu, avec traces végétales 0m40
b. schiste bleu rosé 0m60
a. Grès

Cette succession est comprise entre deux épaisseurs de poudinque dont
l'inférieur atteint 3m10. Le poudingue supérieur n'a qu'une vingtaine de
centimètres; il est surmonté d'un banc de grès qui lui-même est recouvert
d'un poudingue plus important.

Je n'ai trouvé qu'une seule empreinte végétale déterminable en place;
c'est un Psilophyton goldschmidtii qui provient des grès gris-bleu c.
Toutes les autres empreintes récoltées dans les déblais de la carrière
sont marquées dans un schiste vert ou rosé.

Empreintes végétales récoltées par l'auteur:

Psilophyton Goldschmidtii Halle.
Drepanophycus aff. gaspianus (Dawson).
Cf. Drepanophycus (?) Crepini nov.sp.

J'ai trouvé, en outre, des empreintes qui peuvent être classées dans les
genres Aphyllopteris Halle et Hostimella Potonié et Bernard. Enfin, deux
spécimens nouveaux de l'énigmatique Filicites pinnatus Coemans ne m'ont pas
apporté l'éclaircissement nécessaire à la classification de cet organisme.
On se rappellera que MM. R.KRAUSEL et H.WEYLAND (4) pensent qu'il faut
probablement le ranger dans le genre Psilophyton.

(1) GILKINET, A. 1875, p.139.
(2) CREPIN, 1875, pp. 219, 221, 225.
(3) BATAILLE, L., 1925, p.M. 27.
(4) KRAUSEL, R. et WEYLAND H., 1930, p.16.