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PL. ROISIN 161W
J.CORNET

2 (II)
Dimanche 1er avril 1900

Course avec la Société belge de Géologie, sous la direction de M. J.CORNET.

Sont présents: MM. MOURLON, VAN DEN BROECK, DE DORLODOT, SIMOENS, VAN HOVE,
KEMNA, RABOZEE, PAQUET, KERSTEN, KRUSEMAN, GILBERT, COSYNS, GOFFINET, DE
LIMBURG-STIRUM et LEJEUNE DE SCHIERVEL.

Coa Au Caillou-qui-Bique, on voit sur la rive droite du ruisseau, deux
bancs de poudingue séparés par les schistes rouges; le banc supérieur
a une épaisseur triple du banc inférieur. Entre 1 & 2 roches
burnotiennes et à partir du poudingue. MM. CORNET et BRIART
considéraient déjà qu'on était à la base du Dévonien moyen. Ce sont
les roches correspondant au poudingue de Naninne. M. De DORLODOT
croit qu'on ne doit pas ranger à ce niveau de grauwacke de Hierges à
Spirifer cultrijugatus qui est considérée en Allemagne, notamment
par M. KAISER, comme étant la zône la plus élevée du Dévonien

inférieur. Plus avant, dans le lit de la rivière, on voit les
schistes rouges supérieurs au second banc de poudingue et plus au
Sud, toujours dans le lit de la rivière, nous constations un
troisième banc de poudingue qui, d'après M. CORNET, n'aurait point
été signalé jusqu'ici.

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PL. ROISIN 161W
R.MARLIERE

2 (suite)

Société Géologique de Belgique. Liége, 1936-1937, t.60.
page B 76

Avec des soucis plutôt touristiques que géologiques nous irons jusqu'au
"Caillou qui bique" en longeant la Grande Honelle. Successivement, du Nord
au Sud, on voit: les roches rouges schisteuses et gréseuses du Burnotien,
puis les bancs épais formés par le "Poudingue du Caillou qui bique";
celui-ci comprend en réalité trois bancs inclinés de 20 à 25 dégrés au Sud,
et séparés par des schistes rouges.