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158W0071.TXT

PL.HAMOIR 158W0071 - 4950071

N°71(IVd) - F. Halet - 6 Avril 1909.

En face du Moulin du Neblon (1) on a capté dexu sources assez importantes au pied du rocher, ces sources dites communales fournissent l'eau à la distribution de la Commune d'Ouffet; les eaux sont envoyées vers ce village au moyen d'une pompe actionnée par une turbine hydraulique prenant sa force vive au ruisseau du Neblon.
Nous avons pu nous rendre compte que la captation des ces sources laisse beaucoup à désirer au point de vue d'une zone protectrice.
Température de l'eau 10 3/4 à 11°C.


N°68-73 (suite) - F.CORIN

Les sources du Neblon ont été captées en 1922 pour alimenter les communes cavironnant la ville de Liége.

Voir-, MOUCHETTE.- Les Sources du Néblon. bull.Scientifique de l'Associa-tion des Elèves des Ecoles Spéciales.Liége, mai 1923, 20? année, No 7,
pp.405-431.

Les sources du néblon s'étendent, sur une distance de neuf cents mètres environ, entre la laiterie du Nesson et le seuil famennien en aval du hameau de Néblon-le-Moulin et sont complétées par de petites venues situées à l'amont dans le ruisseau du Nesson. Le cours de celui-ci commence à des petites venues d'eau, mais il était jadis beaucoup plus long, grâce aux eaux des trois ravins aujourd'hui desséchés de Pair (fond de Bende) à l'Ouest de Himbe et d'Ouffet à l'Est.
La première source est située à la jonction du Nesson et du Néblon près des prairies longeant le ruisseau: ce sont les importantes Sources de la Prairie dont les bouillonnement sont visibles et augmentent sensiblement de débit de Nesson avant sa jonction avec de Néblon (Visée inférieur).
Un peu à l'aval, à gauche de la route, en face du confluent, surgi la Sources de la Falaise au pied du rocher de la Falaise (viséen inférieur) à stratification rempliée et contournée. Cette source, à fort débit, fournit une eau particulièrement limpide et pure.
Plus à l'aval, à une centaine de mètres de distance, on observe, à la lisière du bois, toujours dans le viséen inférieur la source du Bois qui se jette dans le Néblon immédiatement à l'amont du bief d'alimentation des appareils hydrauliques captant les eaux alimentaires d'Ouffet.

Plus loin, avant le hameau du Néblon-le-Moulin, près du perré du ruisseau, on peut voir, quand les eaux sont assez basses, les petites sources du perré (contact entre T2 et T1).

Au pied d'un rocher, derrière le moulin, surgissent les Sources Communales (Tournaisien inférieur) qui sont amenées, par une roue hydraulique, dans un réservoir situé près de la ferme d'Ensival (Ouffet), d'où prend naissance la conduite d'alimentation du village.

Près du moulin, on constate d'importantes venues d'eau dans le ruisseau même (Tournaisien inférieur: Sources du Moulin.

En aval de Néblon-le-Moulin, près du contact entre le tournaisien inférieur et le famennien supérieur, on trouve la dernière et importante venue dite, Source de Favereau (ou de tincou) dont les eaux, très abondantes, sont d'une limpidite parfaite.
La bassin hydrographique alimentant les sources précitées s'étend d'après le projet élaboré par Mm.Hallaux et Beaulieu, sur une surface englobée dans les psammites du condroz: la limite passe approximativement au Nord par Petit Brin, Pair, Warzée, Ellemelle, au Sud par Nébron-le-Moulin et Néblon-le-Pierreux, à l'Est par la source de Favereau et par le hameau de Lizin, à l'Ouest par une ligne hypothétique, fixée d'après le relief du sol, soit au total 6035 hectares environ, se décomposant comme suit:

Calcaires: 4649 h.
Psammites: 878 h.
Houiller: 508 h.

Cette étendue est loin d'être anormale et se rapproche de celle des sources similaires du bassin calcaire (Bocq,Noyoux,Modave).

D'après les jaugeages effectués, le débit journalier maximum de toutes les sources du Néblon est de 42968 m3. Le rendement à l'hectare jour est donc, pour tout le bassin alimentaire, de:

48968
N = -------- = 7,119 m3
6035
et, pour la surface calcaire seule, de :

42968
N'= -------- 9.243 m3
4649

Dans un rapport, élaboré par M.Lohest en 1908, on y trouve renseignées les observations de MM.Pirsch et Malvos, faites du 25 février 1905 au 31 décembre 1907, sur les sources de la Prairie, de la Falaise, du Bois, du perré et de Favereau. Les jaugeages, effectués régulièrement deux foix par semaine, ont montré que le débit reste sensiblement constant: il augmente de diminue de façon régulière dans les limites ordinaires des bonnes sources. la température en moyenne de 10°, subit une variation maximum de 1° pour une même source. Le titre hydrotimétrique, ou degré du dureté, varie peu et on n'a constaté aucun changement brusque dans la teneur en sels terreux des eaux observées. Enfin, les analyses chimiques et bactériologiques ont prouvé clairement que les eaux sont pauvres en chlorures, nitrites et nitrates et ne renferment aucun microbe pathogène.

Voici un tableau rapportant les températues et degrés hydrotimétriques renseignés par M.Van den Broeck dans son livre sur les "Cavernes et Ri-vières souterraines de la Belgique
Désignation Température Ecart Titre hydrotimé.
des sources max. et min. maximum et minumum

S.de la Prairie 9°75 à 10° 0.25° 26°25 à 23°25
S.de la Falaise 10° à 10°,25 0.25° 27° à 23°,50
S.du Bois 10°,25 à 10°75 0.50° 28° à 23°.50
S.du Perré 11° 0.25° 24°,5 parfois 27°
S.Communales 10°75 à 11°,25 0.50° 27° à 24°
S.de Favereau 9°5 à 10° 0.50° 22°,5 à 24°,5

Monsieur Lohest a procédé à des expériences de coloration à la fluorescéine en des endroits où le manteau filtrant était, ou semblait insuffisant (vallées sèches, chantoires, etc).

Il a fait deux séries d'expériences: les premières dans le Néblon lui même (1° au barrage du moulin de Jenneret situé à 1500m, à l'amont des sources: 2° à 150m. à l'amont du moulin; 3° à chardeneux, village situé près des sources du ruisseau d'Ambe), pour vérifier une rectification possible du méandre en aval de Jenneret, et recherches les portes possibles des eaux du ruisseau au contact des grès et des calcaires;
la seconde série d'expérience a été faite dans les vallées secondaires de la rive gauche (1° prairies où se perdent les égouts d'Ouffet; 2° fond de Himbe, où se trouve la vanne de décharge de la distribution d'Ouffet; 3° fond 'Ocquier là où les eaux du ruisseau se perdent au contact du houiller et du calcaire carbonifère).

Tous les résultats ont été négatifs, c'est à dire que les déversements de fluorescéine aux endroits supposés dangereux n'ont eu aucun effet de coloration sur les sources; par conséquent les eaux de surface, pénétrant dans le sol en ces points, n'entrent en contact avec la nappe aquifère qu'après purification complète.

De nouvelles expériences de M.Malvoz ont donné les résultats suivants:
(extrait du projet de Mm.Halleux et Beaulieu).

Date du Dénomination Nombre En degrés Chlorures Matières Conclusions
bulletin de la source de microbes allemands par litre organiques
en observation par cc par litre


20-4-1909 Jenneret(prairie) 4 12 10 mg 0.02158 g Eaux
Falaise 6 11 10 mg 0.01992 g très
Bois 4 14 14 mg 0.01660 g pures

26-5-1909 Jenneret(prairie) 8 12.3 10 mg 0.01493 g Eaux
Falaise 12 11.5 14 mg très
Bois 7 12 14 mg pures


22-10-1909 Jenneret(prairie) 8 11.9 Eaux pures
Falaise 6 11.4 peu de nitrates
Bois 10 11.9 et chlorures

Le ruisseau d'ocquier, d'après de nombreux jaugeages, possède un débit constant sur tout son parcours: il est donc peu probable qu'il y existe un engouffrement quelconque d'eau dans le sol. Pendant les crues, malgré le trouble du ruisseau d'ocquier, les sources du Néblon conservent leur pureté et leur limpidité (sauf pour les sources communales comme nous le verrons plus loin).

Les trois ravins secs de Pair, d'Oufet et de Himbe, sillonnant la région immédiatement à l'amont du lieu sourcier, sont susceptibles, en temps d'orage, de jouer un rôle éventuel dans la pollution des eaux.

En hiver 1903, d'après M.Van den Broeck, il se produisit, pendant la fonte des neiges, de véritables torrents dans les ravins précités. Le phénomène fut si intense que, malgré le débit considérable du courant, tous les chantoires furent submergés et ne recueillirent qu'une minime partie des eaux. Le restent s'écoulait par le vallon du Nesson et, de là, dans le ruisseau du Néblon. Quelques jours plus tard, les eaux ayant diminué, s'infiltrèrent intégralement par les multiples points d'absorption des ravins. La source de la Falaise conserva, pendant cette période, sa température normale, de 10°C.



D'après MM.Halleux et Beaulieu, les jaugeages effectués, pour chaune des sources, ont donné les résultats suivants:

Désignation des sources Altitude Débit (24 heures)

Sources de la failaise 177.898 m. 3944 m3 )Sources
Sources de la Prairie 178.091 m. 4031 m3 )supérieures
Source du Bois 176.297 m. 887 m3 ) à 17.000m3
Source entre le lit du 8138m3 )
Néblon, le confluent de
Jenneret et le barrage de
prisee d'eau du moulin

Sources du Perré 173.820 m. 1470 m3

Sources du Moulin 170.780 m. 669 m3
Source de Favereau (de
Tincou) 169.430 m. 3494 m3

TOTAL 22633 m3

S.Comunales (déjà captées) 173.902 m. 5031 m3

PROJET DE CAPTAGE DES SOURCES DU NEBLON

Déjà en 1902, Mm.Halleux et Beaulieu avaient élaboré un avant-projet de distribution d'eau au moyen des sources d'Evegnée ert des sources supérieures du Néblon; l'accord des communes intéressées, entre autres la ville de Liége, ne fut pas complet et par suite l'avant-projet fut rejeté.
En mars 1910, Mm.Halleux et beaulieu dressaient un nouvel avant-projet d'adduction des sources supérieures du Néblon au profit des communes d'Angleur, chênée, Grivegnée, Tilleur, St.Nicolas, Montegnée, Grâce-Berleur, Ans, Vaux-sous-chèvrement, Bressoux, Tilff et TEX Herstal.

Il se constitua le 12 février 1913, une Société Intercommunale des Eaux entre les communes d'Angleur, ans, Beyens-Heusay, Bressoux, chpenés, Flémalle-Haute, fléron, Forêt, Grâcberleur, Grivegnée, Mons-Crotteux, Montegnée, Rocour, Romsée, Saint-Nicolas, Tilff, Tilleur, Vaux-sous)chèvrement, Vottem et Wandre.
Entretemps, tilff s'est retirée de la Société et de nouvelle communes y ont adhéré: Alleur, glain, Herstal, Loncin, anthisnes, Combalin-au-Pont. Les communes de Cheratte, Flémalle-Grande, Magnée et Hollogne-aux-Pierres sont en instance.

Les sources supérieures du Néblon, dont le débit minumum, est, comme nous l'avons vu, de 17000 m3 par jour sont captées par une galerie de 342m. de longueur, établie à un niveau convenable, dans le massif rocheux formant le versant gauche de la vallée du Néblon.
A l'orifice aval de cet aqueduc drainant, est érigé un pavillon de jauge d'où prend naissance la conduite d'adduction qui amène l'eau vers le lieux de destination. Cette conduite suit la vallée du Néblon et à 300 mètres environ du point de départ s'engage dans un tunnel (galerie d'Ouffet) de 228 mètres de longueur sous le bois de Himbe. Elle continu ensuite à longer la vallée du Néblon pour rentrer de nouveau en souterrain sous le bois de Renal (Hamoir) à quelque 2 kilomètres de confluent de l'Ourthe et du Néblon. Débouchant dans la vallée de l'Ourthe à Odeigne (Ouffet), la canalisation suit la rivière jusqu'au lieu dit La Gombo (Esneux) en évitant les contours trop prononcés par des tunnels dans les contrefort de Comblain au Pont et de Poulseur. A La Gombe, la conduite traverse l'Ourthe pour suivre
la rive droite, entre dans des tunnels sous les bois d'Avionpuits (Esneux) et de Brialmont (Tilff) et arrive à Saunheid (angleur) où elle se bifurque en deux tronçons. Le premier, destiné aux communes de la rive gauche de la Meuse, traverse l'Ourthe et s'engage dans un souterrain de 767 mètres, sous le bois de Hinkempois, passe ensuite sous le pont d'Ougrée pour aboutir au lieu dit 'Laminne" à St.Nicolas. De là, deux branchements prennent naissance pour alimenter les parties basses et les hauteurs de la région. Le second tronçon, partant de Sauheid suit la vallée de l'Ourthe, jusqu'au confluent de la Vesdre, gravit le thier des Dedennes à Chênée, et aboutit au lieu dit "Malveau" où deux branchements conduisent les eaux vers les parties moyennes du territoire de Grivegnée et de Chênée et vers les hau-teurs de Grivegnée, chênée, Vaux-sous-chèvrement, Forêt, Beyne-Housay, Romsée, Fléron et la cure d'air de Magnée. De Malves le branchement principal redescend vers le point terminus de Souverain-wandre.

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