155W0743.TXT

Feuille : 155W - MALONNE - 477
secteur : 5
numéro : 743
code : 155W0743 - 4770743
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : F. CORIN
références :
date : 17.06.1963

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

Une petite carrière, aujourd'hui abandonnée, a été ouverte à quelques mètres au Nord-Ouest et en contrebas de la maison du garde du Bois de la Basse-Marlagne, à la limite Nord-Est de ce bois et au droit de la galerie où Stainier a trouvé la rhyolite de
la Maulenne (n° 716).

La carrière laisse encore voir des blocs d'une roche blanchâtre, parfois un peu rubanée, parfois bréchoïde.

M. A. Beugnies en a fait faire deux analyses au laboratoire de l'Ecole des Mines de Mons (analyse O. Baleine) :

1 2
SiO2 81,30 81,42
Al2O3 11,98 10,46
Fe2O3 1,02 4,03
Na2O 3,91 3,24
K2O 0,94 0,93
99,15 100,08

Sous le microscope, celle-ci présente des analogies avec celle du Piroy (n° 54). Elle contient, notamment, dans une pâte fine, les mêmes phénocristaux de feldspath et de quartz, ceux-ci, parfois, de forme hexagonale. Elle en diffère pourtant par son
aspect général : plus uniforme et plus fine, elle est parsemée de très nombreux microlites de feldspath en prismes courts. Des sphérolites à structure rayonnante la parsèment. Ils rappellent, en moins net, les micropegmatites à étoilement signalés,
notamment, à Bierghes.

D'autres sphérolites ont une structure fibreuse, radiaire à extinction négative et pourraient être des calcédoines. C'est également à ce minéral qu'on peut rapporter les traînées qui rappellent, par leur aspect général, celles de la roche du Piroy, mais
qui ont ici une structure de calcédoine au lieu d'une mosaïque de quartz.

A la lumière des nouvelles analyses, la différence entre la roche de La Maulenne et celle du Piroy n'est plus aussi grande. Il subsisterait toutefois, en faveur de la première, un déficit de chaux et de magnésie et une forte prédominance de la soude sur
la potasse.

Il est peu probable que l'affleurement de la carrière correspond à une autre intrusion que celui de la galerie des eaux, qu'il surplombe de quelques mètres seulement.

D'autre part, l'affleurement de Basse-Calagne (n° 59 des archives) n'est plus visible. On ne peut donc en faire l'étude, ni vérifier l'hypothèse de Stainier.

La distinction entre le gisement du Piroy et celui de la Maulenne est, à notre avis, sujette à caution.

17.06.1963