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155W0692.TXT

Feuille : 155W - MALONNE - 477
secteur : 3
numéro : 692
code : 155W0692 - 4770692
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : F. CORIN, P. DE BETHUNE
références : DE BETHUNE, P. La coupe des briqueteries de La Plante. Bulletin de la Société belge de Géologie, Paléontologie et d'Hydrologie. 59-3: 275-280.
date : mars 1930

roche :

formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

691 - 692 - 693 - 694

4 briqueteries indiquées sur la carte d'Etat-Major, exploitant le limon de terrasse et d'éboulis. La seconde de ces briqueteries en venant de Namur est abandonnée (voir suite dans la farde spéciale des "Suites").

691 - 692 - 693 - 694 - suite - P. DE BETHUNE - 1950

DE BETHUNE, P. La coupe des briqueteries de La Plante. Bulletin de la Société belge de Géologie, Paléontologie et d'Hydrologie. 59-3: 275-280.

Immédiatement au Nord de la Pairelle, au lieu-dit "Briqueteries", il s'intercale entre le versant raide et la plaine alluviale une zone en pente douce, ou, pour préciser : qui était originellement en pente douce, car il s'agit d'un prisme d'éboulis qui
ont été exploités jusque vers 1935 pour la fabrication de briques. Le gîte étant épuise, l'exploitation est arrêtée et ces excavations sont transformées, l'une en pépinière, l'autre en terrain industriel ou à bâtir ; un "stot" de terrain qui constituait
l'assiette d'un sentier et avait préservé le profil originel du terrain, entre deux briqueteries, a même été entamé.

La coupe que nous décrirons a été relevée dans la pépinière de M. Gilon. Elle nous montre au fond de l'ancienne excavation une paroi raide constituée de petits fragments de schiste houiller altérés, accumulés suivant une stratification peu nette,
inclinant de 12° vers l'Est.

Au pied de cette paroi on observe un gros pointement de grès houiller, vraisemblablement en place, et dont la rencontre a probablement déterminé l'abandon de l'exploitation.

En ce point les éboulis schisteux sont de texture relativement fine, car les fragments de schiste ne dépassent pas quelques millimètres. Par contre, en d'autres endroits, on observe des fragments plus grossiers ainsi que des fragments de grès houiller
très altéré.

Au-dessus de ces éboulis, on touve une couche épaisse de 3 à 4 m constituée d'un limon fin, semblable au limon de Hesbaye et du Brabant, que l'on assimile généralement au loess et auquel on attribue généralementune provenance éolienne, même lorsqu'il
porte à l'évidence les traces d'un remaniement par colluviation. Dans ce limon, toutefois, on trouve de petits fragments de schiste houiller, identiques à ceux des éboulis sous-jacents, qui sont groupés en letnilles de quelques centimètres d'épaisseur
et de quelques décimètres de longueur, allongées et inclinées, comme tout l'ensemble, d'une douzaine de grès vers l'Est.

Pétrographiquement parlant, les éboulis inférieurs sont des brèches non cimentées, tandis que le limon contient des lentilles de mcirobrèche à pâte de limon.

Au-dessus de ce limon à lentilles de microbrèche on trouve la surface topographique originelle dans laquelle ont été entaillées les diverses briqueteries et dont un petit palier a été préservé jusqu'au pied du coteau raide et boisé où affleure le terrain
houiller. Comme on le voit le long du "stot", cette pente descendait régulièrement jusqu'à la route et se continuait vraisemblablement encore quelque peu au-delà avant de se raccorder à la plaine alluviale, quoique la présence de la route et des maisons
à front de route empêche de fixer définitivement ce point.

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