155W0318.TXT
Feuille : 155W - MALONNE - 477
secteur : 2
numéro : 318
code : 155W0318 - 4770318
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auteur : A. DELMER
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nature : Affleurement
description :
DELMER, A. La question du minerai de fer en Belgique, Bruxelles. Annales des Mines, 1913, t. XVIII.
Malonne et Namur. Le gîte de la Véquée est le plus important de la région ; il est situé sur un plateau dominant les vallées de la Sambre et de la Meuse. La puissance des dépôts de limonite atteint par endroit 20 mètres. Le minerai est assez bon et
contenait souvent du carbonate de fer, de la pyrite et du peroxyde de manganèse, à l'extrémité occidentale du gisement.
Le niveau hydrostatique est généralement bas ; on le trouve à une soixantaine de mètres et l'eau est peu abondante.
L'exploitation du gîte de la Vequée et ancienne. En 1880, les travaux avaient encore une certaine importance et ils continuèrent quelques années encore. Une galerie partant de la vallée de la Sambre démergeait le gisement. Différents puits avaient
plus de 100 mètres de profondeur. En 1878, le prix de revient du minerai s'élevait à Fr. 10-48, tandis que le prix de vente n'était que de Fr. 7-50. Le dérentage était de Fr. 1-75 à la tonne.
A l'ouest, tous les amas connus sont épuisés au-dessus du nivau hydrostatique. A l'est, l'épuisement du gisement n'est pas aussi complet. Il restait, en 1878, environ 30 mètres en hauteur verticale à exploiter au-dessus de la tête des eaux.
Au gîte de la Véquée succède celui de Notre-Dame-au-Bois. Les conditions du gisement sont les mêmes. La partie orientale en est très épuisée au-dessus du niveau des eaux déterminée par une areine de 1,400 mètres. En profondeur, la réserve de minerais
semble être importante.
Le dernier gîte, voisin de la vallée de la Meuse, est celui de la Basse Marlagne. Il est constitué par une série d'amas hydrate et de carbonate de fer. Les parties les plus riches ont été déjà exploitées et le gisement qui s'appauvrit rapidement en
profondeur est presque épuisé.
