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155E0353.TXT

Feuille :   		155E - NANINNE - 478
secteur :   		6
numéro :    		353
code :     		155E0353 - 4780353
X :     		
Y :      		
Z :      			
commune : 				  	
auteur :    		E. MAILLIEUX
références : 		

date :      		

roche :     		

formation : 		

localisation : 	
nature :    		Affleurement

description :   

MAILLIEUX, E., 1926.  Bulletin de la Société belge de Géolgie, t. 36, p. 70.


..........

D'abord, on peut, avec assez de vraisemblance, lui attribuer les schistes gris foncé avec intercalations de quartzite qui, au sud-est de la station de Sart-Bernard, surmontent les shcistes arénigiens à Didymographtus bifidus et, en ceci, nous sommes
d'accord avec Malaise.  La faune de ces couches est malheureusement restée fort pauvre jusqu'ici, et elle ne paraît renfermer que des restes assez peu déterminables.  J'y ai rencontré Bellerophon sp., Dalmanitina sp.
Les données paléontologiques sont évidemment insuffisantes pour asseoir des conclusions définitives et, c'est la position seule des couches supérieures de Sart-Bernard relativement à l'Arénigien qui nous amène à les considérer provisoirement comme d'âge
llandelien.


353 - suite - E. MAILLIEUX - 1938

MAILLIEUX, E., 1938 - Observations nouvelles sur l'Ordovicien de la Belgique.  Bulletin de la Société belge de Géologie, t. 48, pp. 22-23.

Mes recherches, dont les résultats sont sommairement exposés ci-après, ont porté en 1937, sur la tranchée ouverte à l'Est de la sation de Sart-Bernard pour l'établissement des voies de la ligne des chemins de fer belges vers Arlon.

J'ai constaté, dans cette tranchée, en marchant de l'Ouest vers l'Est :

A. - la présence de schistes noirs, très micacé, renfermant :

Didymograptus bidifus Hall
Cyclopyge prisca longicephala Kloucek
Lamprocaris micans Novák

Cette faune caractérise l'Arénigien supérieur, zone à D. bifidus.  La présence de cette zone, signalée depuis longtemps dans la tranchée de l'Ouest de la faille transverse de Sart-Bernard, était encore inconnue à l'endroit où je la mentionne.

B. - l'existence, dans les schistes gréseux, grisâtres, qui succèdent aux couches dont il vient d'être question, d'une faune ordovicienne totalement inconnue jusqu'ici en Belgique.  Les espèces qui la composent sont : un Brachiopode, des Gastéropodes,
des Ptéropodes, des Lamellibranches, des Trilobites et un Crustacé attribué aux Notostracés.  Les formes les plus caractéristiques de cette faune sont :

Pionodema redux (Barrande)
Carinariopsis Roemeri (Barrande)
Hyolithes pauxillus Novák
Palaeoneilo flectens (Barrande).
Ctenodonta applanans (Barrande).
Cyclopyge rediviva (Barrande)
Dalmanitina atava (Barrande).
Ribeirelle Sharpei (Barrande).

L'ensemble de la faune de ces couches les range incontestablement à la base de Llandeilien et présente les affinités les plus étroites avec l'Ordovicien de la Bohême.
Le développement des faits signalés brièvement ci-dessus et la description des espèces recueillies aux deux gisement dont il est question font l'objet d'un travail destiné aux Mémoires du Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique, et déposé depuis le
29 novembre 1937.

Cette communication a pour but :
1. de prendre date au sujet de ces découvertes, en attendant la publication de mon Mémoire ;
2. d'exposer brièvement l'objet principal de l'excursion que je me propose de conduire prochainement à Sart-Bernard.

353 - suite - E. MAILLIEUX - 1939

MAILLIEUX, E., 1939.  Mémoires du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique, mémoire n° 86, pp. 5-7.

La seconde tranchée, distante d'environ 600 mètres de la précédente, est située à l'Est de la station de Sart-Bernard, entre les bornes kilométriques 73 et 73,4.  Elle a beaucoup moins attiré l'attention que sa voisine, en sorte que des faits du plus
haut intérêt ont pu passer à peu près inaperçus jusqu'ici.

Comme pour la tranchée précédente, Michel Mourlon a donné, de celle-ci, une coupe extraite de la même source dans son travail déjà cité de 1876 [Mourlon, 1876, Loc. cit., p. 335, fig. 2.  Comme l'a fait remarquer cet auteur en 1880, les figures 2 et 3
sont interverties, la figure 2 devant occuper la place de la figure 3 et vice versa], reproduite dans son livre Géologie de la Belgique, 1, 1880 (fig. 6 ex parte).  Il s'exprime comme suite à son sujet :

"8. Silurien.  Schistes noirs, prenant fréquemment une teinte rougeâtre, ferrugineuse, provenant sans doute de la décomposition de la pyrite dont on m'a signalé la présence dans cette tranchée (1880)".  "La stratification est assez confuse, mais on y
distingue néanmoins des bancs variant en inclinaison jusqu'à se rapprocher de la verticale (1876)".

La carte géologique de la Belgique au 1/40 000ème [Feuille Malonne-Naninne, n° 155 - levés et tracés C. Malaise pour le Silurien] place les formations entamées par cette tranchée sous la notation S11b ; d'après les indications fauniques de la légende
stratigraphique de cette feuille, celan tendrait à les ranger dans le Caradocien, ce qui, en tout état de cause, est absolument inexact.

Malaise avait recueilli, à ce gisement, quelques informes débris de fossiles qui figurent dans les collections du Musée et que, grâce au matériel que nous avons recueilli par la sutie, nous avons pu identifier à :

Dalmanites atavus Barrande
Carinariopsis Roemeri (Barrande)

Nous n'avons trouvé aucune mention de ces fossiles dans les travaux de l'auteur précité.

En 1892, passant en revue la composition alors connue du Silurien de la Belgique.  M. Ch. Barrois s'exprime comme suite : "III.  L'étage du Llandeilien ne nous paraît représenté que d'une façon bien problématique à Sart-Bernard [Ch. Barrois, 11, 1892, p.
132]."

En 1926 [Maillieux, 1926, Loc. cit., 44, p. 70], nous avons brièvement signalé dans cette tranchée orientale, la superposition du Llandeilien sur l'Arénigien, constatée au cours d'une de nos explorations à cet endroit.  Une exploration approfondie nous a
mis en possession d'éléments extrêmement intéressants, qui nous permettent de préciser l'âge des formations mises à découvert dans ces parages.
La paroi sud de la tranchée est celle qui permet les observations les plus dignes d'intérêt.  Par suite de la conformation du terrain, elle a d'ailleurs une plus longue étendue que la paroi nord.

A partir de la borne kilométrique 73 jusqu'à environ 10 mètres à l'Est de la borne 73,1, on observe des schistes noirs micacés, qu'un gisement fossilifère nous a permis de ranger dans l'Arénigien, zone à Didymograptus bifidus.  Outre cette espèce, dont
l'abondance est remarquable, nous y avons recueilli :

Cyclopyge prisca longeciphala Kloucek
Lamprocaris micans Novak

Le gisement est donc absolument contemporain de celui de la tranchée occidentale.

Le gisement fossilifère (Naninne 2a) se trouve au pied du deuxième poteau télégraphique planté à l'Est du kilomètre 73.  La direction des couches, nettement indiquée par les bancs fossilifères, est voisine de la direction nord-sud ; leur pendage se
rapproche de la verticale.

En général, les schistes montrent des traces manifestes de compressions puissantes, marquées par des chiffonnements, des miroirs de glissement, etc.., que l'on retrouve à chaque pas.  Il en est de même pour les formations qui, à l'Est, succèdent à
l'Arénigien et dont la superposition sur celui-ci est normale, car, au contact, nous n'avons observé aucune particularité qui permette de déceler une faille ou une discordance.

A environ 10 mètres à l'Est de la borne kilométrique 73,1, comme un horizon constitué de roches différentes de celles qui viennnent d'être signalées, et composées de schistes gréseux, fortement micacés et extrêmement pyriteux, au points que certains
plans de clivage des ces schistes sont recouverts d'irisations.  Ces schistes sont généralement gris foncé, mais leur teinte est parfois influencée par de la pyrite et ses produits d'altération.  Ils adoptent fréquemment la forme de lentilles ou de
grosses boules ovoïdes, se clivant en éclats concentriques autour d'un noyau.  Ces lentilles sont environnées de paquets de schistes de même nautre, chiffonnés, plissotés et portant des traces fréquentes de friction (miroirs).  Il semble en être ainsi
dans toute la masse de cette assise, laquelle ne semble être fossilifère qu'à sa base.

A proximité du troisième poteau télégraphique à l'est de la borne kilométrique 73, nous avons découvert le gisement d'où provenaient sans doute les quelques débris recueillis par Malaise.  La fouille de ce gisement nous a fourni une faune nettement
llandeilienne, extrêmement intéressante non seulement parce qu'elle était, jusqu'ici, entièrement inconnue en Belgique, mais aussi à cause des rapports étroits qu'elle permet d'établir entre l'Ordovicien de notre pays et celui de la Bohême, relations sur
lesquelles nous reviendrons plus loin.

L'allure des couches llandeiliennes nous a paru en pleine concordance avec celle des schsites arénigiens qui en constituent le substratum.

La faune du Llandeilien de Sart-Bernard se compose des espèces suivantes :

Tubes d'annélides ?
Pionodema redux (Barrande)
Bucanopsis cf. Calypso Perner
Carinariopsis Roemeri (Barrande)
? Lophospira viator (Barrande)
Liospira cf. aequalis Salter
Hyolithes undulatus (Barrande)
Hyolithes pauxillus Novak
Hyolithes Hanusi Zazvorka
Hyolithes cf. cinctus Barrande
Conularia cf. rugulosa Barrande
Tentaculites sp. nov.
Praearca kosoviensis (Barrande)
Praeleda compar (Barrande)
Palaeoneilo flectens Barrande
Ctenodonta (Ctenodonta) applanans (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) ponderata (Barrande)
Ctenodonta ? (Ctenodonta ?) neglecta (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonata) protensa (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) incisa (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) bilunata perdentata Pfab.
Ctenodonta (Ctenodonta) bohemica (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) disputabilis (Barrande)
Pseudocyrtodonta obtusa (Barrande)
Cyclopyge rediviva (Barrande)
Illaenus Katzeri Barrande
Calymene (Pharostoma) pulchra Barrande
Dalmanites (Dalmanitina) atavus atavus Barrande
Dalmanites (Dalmanitina) Hawlei (Barrande)
Dalmanties (Dalmanitina) aff. angelini Barrande
Ribeirella Sharpei (Barrande)

353 - suite - E. MAILLIEUX - 1938

MAILLIEUX, E., 1938.  Bulletin de la Société belge de Géologie, Bruxelles, tome 48: 338-340.

Après un rapide coup d'oeil à la première tranchée pour examiner l'allure des couches, dont la direction est ici, sensiblement E-O, on se dirige vers la deuxième tranchée.  Celle-ci débute près du km 73 [voir Maillieux, Bulletin de la Société belge de
Géologie, 48, 1938, pp. 22-23].  A la paroi sud de cette tranchée, au pied du deuxième poteau télégraphique, affleurent des schistes noirs où deux couches fossilifères très rapprochées l'une de l'autre permettent de déterminer l'orientation des couches,
voisine de la direction N-S.  Les fossiles que renferment ces schistes noirs sont :
Didymograptus bifidus Hall,
Cyclopyge prisca longicephala Klouckek,
Lamprocaris micans Novák

Il s'agit bien ici de couches du même horizon stratigraphique que celles examinées tantôt à l'OUest de la station de Sart-Bernard, et qui, comme celles-ci appartiennent à la zone la plus élevée de l'Arénigein (zone à D. bifidus).  La direction seule des
couches a ici changé.  Les mêmes schistes noirs s'observent à la paroi nord de la tranchée, en face du point qui vient d'être signalé.  Ils sont largement exposés, mais non fossilifères, jusqu'à 10 m à l'Est du km 73,1.  Là, ils passent à des couches
composées de schistes gréseux gris de fer, pyriteux, qui, vers le premier poteau télégraphique à l'Est du km 73,1 montrent plusieurs couches fossilifères, dont la direction et l'allure permettent de déterminer celle du massif schisteux : comme pour
l'Arénigiehn, auquel elles succèdent, ces couches sont à peu près verticales et leur direction est ici à peu près N-S.

Les schistes en présence desquels on se trouve ici présentent l'aspect d'énormes boules ovoïdes, se délitant concentriquement, et placées entre des paquets de schistes gris fracturés, chiffonnés et portant de nombreuses stries de glissement :
conséquences des pressions subies par les schistes au cours d'importants mouvements tectoniques.  Le passage des schistes noirs arénigiens aux schistes gréseux grisâtres se fait de façon absolument normale, et l'assise de ces mêmes schiste gréseux est
visible jusqu'à l'extrémité est de la tranchée, à 25 m à l'Ouest du km 73,4 m.  Les couches fossilifères sont localisées, à la base, à courte distance du contact entre les schistes noirs arénigiens et les schistes gréseux grisâtres.
La faune des schistes gréseux offre un caractère nettement llandeilien.  Elle comprend notamment les espèces suivantes :
Pionodema redux (Barrande)
Carinariopsis Roemeri (Barrande)
Hyolithes pauxillus Novák
Hyolithes cf. cinctus Barrande
Praeleda compar (Barrande),
Palaeoneilo flectens Barrande,
Ctenodonta (Ctenodonta) applanans (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) ponderata (Barrande)
Ctenodonta (Ctenodonta) bilunata perdentala Pfab,
Pseudocyrtodonta obtusa (Barrande)
Cyclopyge rediviva (Barrande)
Illaenus Katzeri Barrande
Pharostoma pulchrum (Barrande)
Dalmanitina Hawlei (Barrande)
Dalmanitina atava atava (Barrande),
Ribeirella Sharpei (Barrande).

La faune des schistes gréseux est entièrement nouvelle pour la Belgique.  Les espèces qui la composent, à deux exceptions près, sont uniquement connues dans l'Ordovicien de la Bohême et leur ensemble dénote qu'il s'agit d'un horizon de la base du
Llandeilien, correspondant vraisemblablement à la zone à Didymorgraptus Murchisoni, qui succède immédiatement à la zone à D. bifidus ; ce qui tend à démontrer qu'il n'existe ici, aucun hiatus entre les schistes noirs arénigiens et les schistes gris
llandeiliens.



SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
Service géologique de Wallonie (SGW)
URL : geologie.wallonie.be

                                    CARTE GEOLOGIQUE DE WALLONIE
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Description d' affleurement
Numéro : 4780353
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Date : 23-02-2006
Commune : Sart-Bernard (Assesse)
Décrit par : B. Delcambre & J.L. Pingot 
Roche(s) : Schiste
Formation(s) : Sart-Bernard, Vitrival-Bruyère

Localisation : Flanc nord de la tranchée du chemin de fer de Bruxelles à Luxembourg, entre les bornes Km 73, 1 et 73,2.
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DESCRIPTION : 
 y. Schiste vert kaki incliné au SSE., Formation de Vitrival-Bruyère., Coord. UTM : 06 39 259 - 55 85 670 (±9
 m)., , z. 55 m à l’ouest de y, schiste noir escailleux, très chiffonné. Stratification non discernable.,
 Formation de Sart-Bernard., Coord. UTM : 06 39 203 - 55 85 678 (±7 m)., y. S0 83-152, 
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