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153E0282.TXT

Feuille : 153 E - CHARLEROI - 468
secteur : 9
numéro : 282
code : 153 E0282 - 4680282
X :
Y :
Z :
commune :
auteur :
références :
date :
roche :
formation :
localisation :

nature : Affleurement

description :

RENIER, A., 1931. Bulletin de la Société belge de Géologie, Bruxelles, 41: 268-300.

Puits n° 3 du charbonnage du Boubier à Bouffioulx.

[figure]

Figure 9. Esquisse cartogragphique des environs de Bouffioulx.

Le puits n° 3 du charbonnage du Boubier, à Bouffioulx, au diamètre de 5 mètres en terres nues, à d'emblée, de1925 à 1930, été creusé jusqu'à la profondeur de 900 mètres.

Son orifice est à la cote 185 environ, au sommet d'une croupe allongée qui domine, au Sud, à 2 kilomètres de la Sambre, la région houillère, depuis les environs de Loverval jusqu'aux approches de la vallé du ruisseau d'Acoz et que le vallon de
Chamborgneau sépare des hauteurs plus méridionales et légèrement plus fortes du bois des Malagnes (fig. 3, pl. IV).

La coupe du puits n° 3 peut être décrite dans un assez grand détail grâce à un levé géométrique établi en développée, à l'échelle du centième, et appuyé d'une collection d'échantillons sous forme de blocs exactement repérés. Ce levé fut confié par M.
Georges Freson, ingérieur directeur du Charbonnage du Boubier, à Monsieur l'Ingénieur Louis Ghaye, aujourd'hui directeur des travaux du siège n° 2, qui s'est acquitté de sa mission avec un zèle constant.

II. Données géologiques

La coupe du puits n° 3 se résume comme suit :

1. - 0 -307.50 m. Grès, la plupart gris bleuâtre, verdâtre ou rougeâtre et schistes gris, verdâtres ou noirâtres.
Cet ensemble se subdivise naturellement en cinq parties :

1a. - 0.80 mètres. Allures tranquilles. Inclinaison 46° plein S, puis sous 40 mètres, SSE, en même temps qu'elle atteint progressivement 56°, sous 70 mètres, elle redevient, non moins progressivement, plus faible. A 80 mètres, allure plate,
sensiblement plane, inclinée 10°W, avec remplissage terreux épais de 20 à 30 centimètres.

1b. - 80-110 mètres. Allures variables apparemment dérangées. A un banc de grès plaqueté, gris bleuâtre, immédiatement inférieur à la cassure plate, succèdent de 87 à 96 mètres, des schistes avec lentilles de grès à noyaux schisteux, puis des grès
encore à noyaux schisteux, inclinant de 65° au S10°W.

1c. - 110-135 ? mètres. Allures tranquilles. Inclinaison 42° à 45° plein S, indécise entre 245 et 145 mètres dans une masse de grès.

1d. - 135 ? - 290 mètres. Allures tranquilles. Dès 145 mètres, l'inclinaison est au NW et s'y maintient assez constante 45° à 50° entre NW et WNW sur 165 mètres de hauteur.

1e. - 290-307 m 50. Vers la profondeur de 290 mètres, l'inclinaison se fait progressivement, mais rapidement plus forte et atteint la verticale à 290 mètres pour se maintenir telle jusqu'à 307 m 50. A la profondeur de 307 m 50 (cote - 122,50) cassure
plate, inclinant 22°30'W.

Avant de détailler ici la succession des strates traversées par le puits, il faut noter que, d'après les échantillons conservés dans les collections du Musée royal d'Histoire naturelle (I.G. n° 9675) et dont le conservateur Eug. Maillieux a bien voulu
faire la détermination, des bancs de grès blancs découverts dans les fouilles ouvertes au début des travaux au Sud des bâtiments d'exploitation ont fourni d'assez nombreux exemplaires des formes suivante s:

Camarotoechia letiensis Gosselet sp.
Cyrtospirifer verneuili Murchison sp.
Leptodesma Billingsi Hall.

En combinant le levé géométrique, les notes de M. Ghaye et celles fournies par l'examen des échantillons, on obtient la coupe suivante :

Nature des terrains Base à Epaisseur
mètres mètres
Schistes et grès plus ou moins altérés, parmi lesquels psammite gris verdâtre
avec débris de végétaux hachés comme paille. 14.50 14.50
Grès gris verdâtre ou gris bleuâtre, compact. 22.75 8.25
Grès vert à patine brune. 29.00 6.25
Grès compact, bleuâtre, altéré en brun parfois zonaire. 34.00 5.00
Schistes noir grisâtre et gris verdâtre, suivis de psammites grisâtres ou jaune
verdâtre, puis de schiste gris verdâtre. 49.00 5.00
Grès rougeâtre violacé (lie de vin), grès jaunâtre très altéré, banc mince de grès
vert celluleux. 54.00 5.00
Grès gris bleu, bruni par altération, fossilifère (Spirifer, etc..) 56.00 2.00
Schiste gris, micacé, débris de végétaux hachés comme paille 57.50 1.50
Grès vert en bancs minces 59.20 1.70
Schiste gris perle, onctueux, micacé 60.50 1.30
Grès blanc, grossier, compact, micacé 61.00 0.50
Schiste gris perle 62.00 1.00
Grès psammitique gris, gris blanchâre puis jaune brunâtre. 70.00 8.00
Grès gris bleuâtre, gris verdâtre, parfois celluleux (75 mètres)m, puis, vers la base,
avec passées schisteuses et psammitiques gris verdâtre 80.00 10.00
Brèche de faille à ciment de calcite avec pyrite 80.30 0.30
Grès plaqueté gris bleuâtre ou verdâtre 86.60 6.30
Bancs lenticulaires de schite gris noirâtre, parfois avec débris anthraciteux
et de grès très quartzeux noirâtre, verdâtre ou rosé, vers la base avec noyaux
siliceux, traces dislocation, zone dérangée 95.50 8.90
Au-dessus d'une cassure peu inclinée, même grès à noyaux 99.50 4.00
Schiste noirâtre, très friable 100.00 0.50
Grès quartzite blanc 101.50 1.50
Schiste gris perle, très friable 102.00 0.50
Grès quartzite gris clair, verdâtre 103.50 1.50
Grès quartzite gris perle, puis verdâtre ou gris verdâtre 110.50 7.00
Schiste compact gris, micacé, débris de plantes hachées, puis schiste gris verdâtre 112.00 1.50
Banc mince de grès bréchoïde à joints anthraciteux, puis grès gris verdâtre, fissuré,
filonnets de calcite 113.50 1.50
Grès quartzite rose et grès gris verdâtre 114.00 0.50
Grès amarante, à joints verts ou mordorés 114.50 0.50
Grès rouge amarante 115.00 0.50
Schiste rouge 115.50 0.50
Grès blanc verdâtre, micacé 116.50 1.00
Grès noir et gris foncé 118.50 2.00
Grès calcareux, zonaires, rosâtres et verts bigarrés 119.00 0.50
Grès et schiste rouge amarante 119.50 0.50
Grès gris noirâtre 121.50 2.00
Grès gris vert 123.00 1.50
Grès rose tacheté de vert 124.00 1.00
Grès rosâtre, rubané et schiste amarante 159.50 35.50
Grès rouge bigarré de vert 160.20 0.70
Grès rouge, calcareux 160.70 0.50
Grès verdâtre bigarré de rose 161.40 0.70
Grès bigarré rouge et vert 162.00 0.60
Grès gris, compact 172.00 10.00
Grès gris, celluleux, fissuré. Cassure avec débris 172.50 0.50
Grès gris verdâtre compact 174.50 2.00
Grès noir 175.70 1.20
Grès gris, grossier, quartzeux, bréchoïdes, à joints anthraciteux 178.00 2.30
Grès gris verdâtre 181.00 3.00
Grès gris blanc rosé 182.00 1.00
Grès gris foncé verdâtre 183.50 1.50
Grès gris blanchâtre ou verdâtre, micacé. Diaclase à enduit rouge brique 185.00 1.50
Psammite schistoïde, verdâtre à joints micacés rapprochés 186.00 1.00
Grès gris, grossier, à petits noyaux schisteux 187.00 1.00
Grès gris blanchâtre et schiste noir (dominant) 197.00 10.00
Grès gris clair 197.50 0.50
Grès compact, gris clair ou gris verdâtre 206.00 8.50
Psammite gris, micacé 207.00 1.00
Grès gris verdâtre 210.00 3.00
Schiste gris, avec joints chargés de débris de plantes hachés 210.70 0.70
Grès blanchâtre, gris ou gris verdâtre 215.50 4.80
Schiste gris noirâtre 216.00 0.50
Grès gris, micacé ; grès quartzite gris, celluleux à la base. Spirifer. 219.00 3.00
Grès gris blanchâtre, tacheté de noir, puis gris clair compact 230.00 11.00
Grès gris tendre, en bancs minces, paille hachée 231.00 1.00
Grès quartzite, gris 232.70 1.70
Grès grisâtre, kaolineux, joints rougis 234.20 1.50
Schiste gris verdâtre, finement micacé, débris de tiges de plantes 234.60 0.40
Grès blanc encombré de tiges charbonneuses 236.00 1.40
Schiste gris foncé, très micacé 237.50 1.50
Grès quartzitique, blanchâtre, micacé 238.50 1.00
Schiste gris verdâtre. PIstes vermiformes 241.00 2.50
Grès compact gris perle ou verdâtre (échantillon d'une brèche de grès
et de schistes cimentée par de la calcite) 241.50 0.50
Grès gris foncé et schiste gris verdâtre 242.00 0.50
Grès blanchâtre avec zones de brèches sédimentaires 244.50 2.50
Schiste psammitique verdâtre 246.00 1.50
Grès gris foncé verdâtre 246.30 0.30
Schiste psammitique noirâtre 247.50 1.20
Grès gris foncé 248.00 0.50
Schistes gréseux noirâtres 249.00 1.00
Grès quartzite, gris 250.00 1.00
Schiste gréseux, noirâtre 251.50 1.50
Grès quartzite, gris clair 253.00 1.50
Schiste verdâtre, à joints noirs, irréguliers 255.00 2.00
Grès quartzite, blanchâtre 256.00 1.00
Grès gris noirâtre 257.00 1.00
Banc cassoté, fracturé à sa partie inférieure : grès gris verdâtre vermiculé de noir ;
dans les fissures, calcite et pholérite 260.00 3.00
Schiste gris, à joints noir verdâtre 261.00 1.00
Grès gris blanchâtre 266.00 5.00
Grès gris à joints noirs, débris anthraciteux 269.00 3.00
Grès gris clair à joints onduleux 272.00 3.00
Schiste verdâtre injecté de pyrite et tacheté de rouge, fissures avec calcite 287.00 10.00
Grès gris clair, kaolineux, avec taches rouges d'altération 307.00 20.00


2. - De 307.50m à 395 m, calcaires, la plupart compacts, donc d'allure imprécise.
Entre 345 et 353 mètres,d 'après M. Ghaye, un mince banc de calcaire stratifié, jaunâtre avec fourrure d'argile plastique à jont inférieur, incline 62°30'SE, très tranquillement.
Tout au haut de ce tronçon, sous la cassure plate qui cisaille les bancs de grès, la surface de la masse calcaire dégagée sur toute la section du puits était, d'après M. Ghaye, sensiblement plane.
Les calcaires situés immédiatement au-dessous sont mylonitisés. Gris clair, fétides, avec articles de crinoïdes distribués sporadiquement, ils sont imprégnés de marcasite dans leurs fissures minuscules ; mais l'imprégnation par les sulfures est aussi
parfois massive. Certains filonnets sont incomplètement comblés de calcite, puis de marcasite.
La collection d'échantillons recueillis entre 308 mètres et 395 mètres a été assez restreinte ; elle ne comportait que 29 numéros. Lorsque je l'ai examinée, elle se trouvait, par suite de pertes, réduite à 18 numéros.
Vers le haut, calcaire gris perle à terrasses charbonneuses, avec, vers 340 mètres, mince banc de brèche.
Vers 360 mètres, brèche polygène à ciment gris ou à ciment rouge violacé. Les éléments de la brèche sont des calcaires, les uns noirs avec brachiopodes vus en coupe, les autres gris pâle ou blancs. Tous sont criblés de filonnets de calcite limlités à
l'élément considéré. L'ensemble est celluleux et la calcite largement cristallisée remplit incomplètement les géodes.
Si l'on admet que de 307.50 m à 395 mètres l'inclinaison est constante et égale à 62°30", la puissance de ce complexe calcaire est d'environ 45 mètres.
A la profondeur de 395 mètres (cote - 210), cassure plate inclinée 26°NW.

3. - De 395 à 643.50 m, schiste et grès avec quelques veines de houille. Allures dérangées, tantôt faiblement inclinées, tantôt redressées.

3a. 395 - 445 mètres. Allures assez plates. Dès 405 mètres, inclinant 20° vers NW, schiste gris, avec lacis de radicelles surmontant une passée de houille, écailleuse, avec, au-dessous, banc de grès.
Jusqu'à 420 mètres, masse de schiste dérangé dont je n'ai vu qu'un échantillon.
Vers 420 mètres, lentilles de grès et de charbon scailleux dans un schiste.
A 425 mètres, veinette dérangée sensiblement horizontale d'une houille titrant 15 % de matières volatiles sous 5,71 % de cendres et surmontant un banc de grès compact (ganister) avec radicelles de "mur", celles-ci se poursuivant sur 3 à 4 mètres dans les
schistes sous-jacents.
Dans la masse de schiste gris psammitique, avec joints couverts de paille hachée, lentilles de grès gris, puis bancs de grès.
A 437.50 m, veinette de houille d'allure sensiblement horizontale, mais capricieuse dans le détail, surmontant un "mur" à radicelles autochtones. Matières volatiles : 15% ; cendres : 3.90 %.
Vers la profondeur 445 mètres, indices de dérangement. Cassure probablement peu inclinée.

3b. - 445-597 mètres. Allures redressées. De 445 à 475 mètres, inclinaison 65° vers SE. M. Ghaye note : "schistes dérangés". Je n'en ai vu aucun échantillon.
A 485 mètres, veinette inclinant de 62° au SE. Les rapports portent : toit au-dessus, mur au-dessous.
De 489 à 515 mètres, grès compact, avec, de 515.50 m à 519.50 m, intercalation de schistes dérangés ; contacts inclinés de 45° au SE.
A la profondeur de 540 mètres, crochon ou charnière de pli dans un "mur" schisteux ; le flanc inférieur incline vers W d'environ 50°.

Entre 555 et 560 mètres, schistes avec quelques radicelles de mur : Sphenophyllum cuneifolium, Sphenopteris aff. nummularia, Calamites sp., Cordaites sp., Samaropsis fluitans ; ces dernières formes sont à la limite un mur franc qui, sans doute, souligne
une passée de veine.

Entre 560 et 570 mètres, masse de grès compact, micacé à joints charbonneux formant cloche. M. Ghaye note ensuite jusqu'à 597 mètres : "terrains très dérangés".

A 584 mètres, apparaît à la génératrice S une veinette de 35 centimètres, titrant 16,20 % de matières volatiles sous 5,20 % de cendres ; elle plonge au N de 80°. Au-dessous "mur" avec Calamites. La veinette se prolonge en queuvée, entre "murs" d'abord
verticalement, puis vers S juqu'à la cassure plate inclinée 10° ou 15° plein S recoupée à 597 mètres.

3c. - 597-643.50 m. Allures en général plates, dérangées.
A 608 mètres, veinette inclinant de 22° vers SE. Au-dessous, schiste gris brunâtre, à radicelles noires. Jusqu'à la profondeur de 630 mètres, M. Ghaye note : "Rocs assez réguliers". D'après les quelques échantillons que j'ai vus, il s'agit de
schistes, les uns compacts, psammitiques, les autres noirâtres, argileux.
Vers 624 mètres, indice de passée de veine, sous forme de "mur".
Sous 630 mètres, M. Ghaye note : "Terrains plats (inclinaison quelque 20°SE) assez dérangés ; schistes avec passée de charbon". Cette passée, située vers 634 mètres, est vraisemblablement double. L'allure est vraisemblablement retournée. Les
échantillons recueillis entre les profondeurs de 634 et 637 mètres ont fourni les formes suivantes : Calamites carinatus, Annularia radiata, Nevropteris gigantea, Nevropteris obliqua, Mariopteris muricata, Myriophyllites sp., Lepidodendron sp.,
Lepidostrobus variabilis.
Enfin, à 643 m 50, cassure nette d'inclinaison 41°SSW.

4.- De 634 m 50 à 900 mètres, suite d'allure concordante en plateures normales inclinées d'environ 30° (28° à 32°) au SSE ou au SE, puis, sous 830 mètres, au S.
Une faille dirigée NS et inclinée 41°15'E a toutefois été recoupée vers la profondeur de 767 mètres.

4a-b. - 643 m 50 - 785 mètres. Nombreuses veines et veinettes de houille.

4a. - Immédiatement sous la cassure à 634 m 50, veine épaisse de 5 mètres, irrégulière et disloquée. Dans son toit : Calamites carinatus, Nevropteris pseudogigantea, Nevropteris obliqua, Cyclopteris orbicularis, Mariopteris aff. dernoncourti,
Lepidodendron sp. Au bas, schiste brunâtre avec nombreuses macrospores.
Les veinettes recoupées entre les profondeurs de 650 mètres et 700 mètres (654, 658, 663, 669, 675, 683, 684 et 689 mètres) sont toutes d'allure quelque peu tourmentée et de composition irrégulière. Sous la masse de grès, traversée entre 703 m et 708 m
50 et qu'enserrent deux veinettes, les allures sont plus calmes.

En fait d'échantillons remarquables, on peut noter ceux du "mur" de la veinette recoupée à 663 mètres : nombreux Cordaites associés à Samaropsis fluitans, avec Calamites. Le mur de la veinette à 669 mètres renferme aussi Calamites carinatus.

4b. - Sous 708 m 50 ; veinette à 714 mètres avec, au toit, Carbonicola acuta, veine à 722 mètres, veinette à 729 mètres, couche à 736 mètres, veinette à 743 mètres, couche à 746 mètres, veine à 764 mètres, veiniat à 772 mètres et viene à 785 mètres. Les
stampes sont schisteuses, sauf vers 755 mètres, banc de grès épais de 2 m 60 et, vers 778 mètres, banc de psammite épais de 2 mètres.
Les "murs" sont largement développés. Celui qui se poursuit de 714 à 722 mètres renferme de nombreux Calamites et Asterophyllites longifolius, et à plusieurs niveaux Corynetperis coralloides. Dans le mur, sous la veinette à 729 mètres, Cordaites. Sous
la couche à 746 mètres : Calamites undulatus, Astrerophyllites lycopodioides, Lepidophyllum lanceolatum, Lepidophloios laricinus, Sigillaria sp., Lycopodites carbonaceus, Sphenopteris aff. obtusiloba, Pecopteris plumosa, Nevropteris obliqua, Mariopteris
acuta. Enfin, au toit de la veine de 785 mètres, flore également autochtone : Pecopteris plumosa, Sphenopteris cf. avoldensis, Nevropteris aff. obliqua, Sphenophyllum cuneifolium, Calamites paleaceus, Astrerophyllites paleaceus, Lepidodendron aculeatum,
Lepidostrobus sp., Lepidophloios acerosus, Sigillaria rugosa.

Au toit de la veine à 736 mètres, schiste bitumineux avec Anthraconauta minima et ostracodes associés à des débris flottés de Lepidodendron aculeatum et Lepidostrobus variabilis, tandis qu'au toit du veiniat à 743 mètres, le schiste gris noirâtre,
argileux renferme des débris d'Ulodendron cf. ophiurus, Ulodendrostrobus squarrosus, Mariopteris acula et Nevropteris sp. La veine à 762 mètres, que surmonte une stampe de quelque importance, a pour toit un schiste gris noirâtre argileux avec
perforations verticales et nombreuses écailles de poisson.

4c. - 785-900 mètres. Complexe plutôt stérile. A la base d'une stampe schisteuse, passée à 829 mètres, avec, dans son mur, entre 835 et 840 mètres, masse gréseuse. Puis nouvelle stampe schisteuse ; à sa base, vers 870 mètres, veinette en deux laies,
reposant presque directement sur une masse gréseuse puissante de 12 mètres. Tout au bas de la coupe, le puits touche une passée de veine, dont le toit renferme un banc gréseux épais de 2 mètres.

Sur toute cette hauteur, flore très pauvre. Vers 812 mètres, débris de Nevropteris gigantea, Sphenopteris obtusiloba, Calamites sp. (plus nombreux entre 794 et 800 mètres), feuilles de Lepidodendron, Ulodendron cf. lycopodioides, Lepidophyllum
triangulare.

Au toit de la passée de veine à 829 mètres : cicatrice de Stigmaria, sporanges de Lepidodendron, Aulacopteris vulgaris, Nevropteris obliqua. Mais le schiste étant finement pointillé de pyrite, il est probable que la facies marin, comem le porte à
penser, d'autre part, la présence d'écailles de Coelacanthus dans le haut toit (821 mètres) et dans le toit plus immédiat.
Parmi la paille hachée examinée dans la seconde stampe stérile (829-870 mètres) : Nevropteris gigantea, Alethopteris lonchitica, feuille de Lepidodendron, Trigoncocarupus sp., Stigmaria Eveni. Dans le haut toit de la veinette à 863 mètres : Coelacanthus
; dans le toit immédiat, quelques minces tubes pyriteux, donc facies marin probable. Au mur, Calamites undulatus, Aulacopteris vulgaris.
Dans le dernier tronçon de coupe, de-ci de-là, débris végétaux flottés et pourris et débris de coquilles de 883à 888 mètres (cf. Anthraconauta minima).

III. Observations hydrologiques

Des venues d'eau se sont manifestées jusqu'à la profondeur de 400 mètres. Au-dessous, d'après M. Ghaye, les roches houillères se montrèrent pratiquement sèches.
Il convient toutefois de distinguer, jusqu'à la profondeur de 400 mètres, entre un premier tronçon schisto-gréseux (0-307.50 m) et un tronçon calcaire (307.50 -395 m).

1° Jusque vers la profondeur 307.50 m, le puits étant creusé sans précautions spéciales, la venue d'eau a été jaugée de temps à autre.
Quand on la jugerait trop forte, on procédait au revêtement par bétonnage des parois du puits.
La figure 1 reproduit diagrammatiquement, d'après les jaugeages effectués par M. Ghaye, l'allure de l'accroissement progressif des venues, mais on tiendra compte, autant qu'il se peut, des importantes réductions dues au bétonnage des passes successives.
Des venues de quelque importance se sont manifestées vers la profondeur de 37.50 m. On aura remarqué que ce n'est qu'au-dessous de la profondeur de 60 mètres que les roches du massif schisto-gréseux ne présentent plus de signes constants d'une
altération profonde.
Le creusement était parvenu peu au-dessous de la faille plate vers la profondeur de 80 mètres, quand fut prélevé un échantillon d'eau qui, soumis à M. Renaux, docteur en sciens, à Charleroi, a donné lieu au bulletin d'analyse dont voici la copie :

Résidu 0.220 gr par litre
Chlorure sodique 0.0351 gr par litre
Matières organiques 0.1210 gr par litre
Nitrates 0.0005 gr par litre
Nitrites traces

2° La masse calcaire (307.50 - 395 m) a été traversée à niveau vide, grâce à l'obturation de ses fissures à l'aide d'un lait de ciment. A cette fin, divers trous de sonde de 58 mm de diamètre, disposés sur la périphérie du puits, étaient poussés en
exploration. Lorsque l'un de ces sondages débitait fortement, on procédait à un jaugeage. Après quoi on pratiquait la cimentation.

[3 figures]

Fig. 1. Diagramme des venues d'eau, jusqu'à la profondeur de 125 m (jaugées globalement au fur et à mesure de l'approfondissement du puits).

Fig. 2a. Observations sur les caractères aquifères du puits n° 3 du charbonnage du Bourbier entre les profondeurs de 307.50 m et 352.50 m.

Fig. 2b. Observations sur les caractères aquifères du puits n° 3 du charbonnage du Bourbier entre les profondeurs de 352.50 m et 392.90 m.

M. Ghaye a, au cours même du travail, résumé ces constatations et opérations sous la forme d'un diagramme en développée, qui est reproduit figure 2. Des cercles de surface proportionnelle à l'importance des venues y sont tracés sur la génératrice
correspondant au sondage intéressé et à la profondeur où a été fait le jaugeage de la venue.
Il résulte de ces observations que le calcaire a été pratiquement sec dans la partie médiane de sa masse. Une constatation analogue avait, si mes souvenirs sont exacts, déjà été faite lors du fonçage du puits du siège Espinoy des charbonnages de Forte
Taille.

Cependant les calcaires ont, au puits n° 3 du charbonnage du Boubier, été franchement aquifères au voisinage des failles. Ainsi, le sondage de 58 mm de diamètre foré en reconnaissance, ayant traversé la faille à la profondeur de 307.50 m à débité 14 m³
à l'heure. La pression statique y était de 28 à 30 kilogrammes par cm². La température de la venue oscillait entre 12°7 et 12°9 d'après les mesures faites par M. Ghaye à l'aide d'un thermomètre étalonné. Une analyse exécutée le 7 janvier 1927 par M.
A. Piette, chimiste du charbonnage du Boubier, a fourni les résultats suivants :

Poids spécifique : 1.0076
Chlorure calcique 4.220 gr par litre
Chlorure sodique 2.470 gr par litre
Chlorure magnésique 0.880 gr par litre
Carbonate calcique 0.200 gr par litre
Sulfate calcique 0.078 gr par litre

Total 7.848 gr par litre

Cette eau est manifestement modifiée par incorporation de produits chimiques. On sait combien l'industrie est active dans la région environnant le puits n° 3 dans les vallées de la Sambre et du rieu d'Acoz.
La température de la venue est d'ailleurs anormalement basse. Le gradient géothermique ressort à moins d'un degré centigrade par cent mètres de verticale dans un pays presque plat. Mais le fait s'explique aisément dans l'hypothèse d'une activité assez
grande de la circulation souterraine.

V. Interprétation stratigraphique

Etape première, mais étape obligée, dans l'interprétation d'une coupe, l'interprétation purement stratigraphique est des plus aisée dans le cas du puits n° 3.

1° Les grès et schistes du massif supérieur (0-307.50 m) sont d'âge famennien.
Les fossiles recueillis aux affleurements et à deux niveaux sont très typiques et constituent un argument nouveau en faveur d'une opinion qui, pour être vieille de près d'un siècle, n'en restait pas moins fondée sur la seule considération des caractères
lithologiques [H. de Dorlodot - Recherches, op. cit., p. 347) avait signalé l'existence de lamellibranches dans les grès blancs peu au NW de l'endroit où a été exécuté le sondage n° 33 ; mais il n'en avait fourni aucune détermination].
Les coupes relevées dans le puits n° 3 sont, en tous cas, les seules importantes qui soient connues dans l'ensemble de la bande en question.
Il y a lieu, à la suite de H. de Dorlodot (cf. fig. 6), d'admettre, en raison de la disposition des bandes frasnienne, famennienne et dinantienne, que l'allure est renversée tout au moins jusqu'à la profondeur de 81 mètres . Il est, au contraire,
probable que l'allure normale entre les profondeurs de 145 et 290 mètres. La stampe normale de 0 à 81 mètres serait d'environ 52 mètres, celle de 135 à 290 mètres d'environ 100 mètres.

2° Les calcaires du deuxième massif (307.50 - 395 mètres) sont d'âge viséen supérieur.
La masse recoupée sous 360 mètres s'identifie avec la grande brèche, assise V2c de la légende adoptée par H. de Dorlodot [Recherches, op. cit., p. 417]. C'est l'homologue de la brèche de Landelies. Les calcaires gris perle superposés à la brèche
représentent l'assise V2b.
En conséquence, l'allure est renversée.

3° Le premier complexe de schistes et grès, avec couches de houille (395-445 m), pourrait être d'âge namurien à en juger d'après la teneur en matières volatiles et autres caractères lithologiques ; mais il se pourrait tout aussi bien qu'il s'agisse de la
base de l'assise de Châtelet.

4° Le second complexe (445-597 m) de schistes et grès houillers serait peut-être d'âge un peu plus récent que le précédent, la teneur en matières volatiles étant légèrement plus forte.

5° Le troisième complexe (597-645 m) se rattache paléontologiquement au suivant.

6° La suite régulière sous 645 mètres et jusqu'à la profondeur de 900 mètres - suite d'une puissance apparente de 225 mètres - s'identifie d'emblée avec la majeure partie de la zone de Genck (assise de Charleroi) et la moitié supérieure de la zone de
Beyne (assise de Châtelet).

Il y a à cela une raison de fait : c'est que le travers-bancs poussé en reconnaissance à la cote -518 à partir du puits n° 2 vers l'emplacement du puits n° 3 a reconnu cette zone en prolongement même des travaux d'exploitation [cf. la note anonyme : n°
95. Travers bancs Sud du puits n° 2 du charbonnage du Boubier. Annales des Mines de Belgique, Bruxelles, 1922, t. XXIII, p. 494).

Depuis 50 ans et plus, dès avant 1880, la veine Cinq Paumes au Boubier est tenue pour synonyme de la couche Gros Pierre, limite conventionnelle des deux assises. C'est cette couche qui a été recoupée à la profondeur de 785 mètres, avec, au toit, la
flore qu'on lui connaît dans la concession de Marcinelle-Nord, contiguë à la concession Boubier.

Aurait-il fallu établir les synonymies de cette suite par comparaison avec l'échelle stratigraphique classique du bassin de Charleroi et même des bassins franco-belge-hollando-rhénan, on aurait remarqué les importantes stampes stériles avec indices de
niveaux marins à leur base, qui ont été recoupés sous la profondeur de 785 mètres, puis l'ensemble de la flore et de la faune. Rapidement on aurait été conduit à une conclusion sûre.

Il y a toutefois, du fait de la faille traversée à la profondeur de 767 mètres, suppression d'une partie de la stampe comprise entre les veines Cinq Paumes et Huit Paumes, stampe qui comprend la veine Ahurie, si intéressante pour l'exploitation, malgré
son caractère assez capricieux.

En tous cas, il est vraisemblable que le sommet et la suite en question atteint le niveau de la veine Cinq Paumes sous Naye à Bois, qui pourrait bien être celle recoupée en grandeur, immédiatement sous la faille vers la profondeur de 638 mètres.

VI. Interprétation tectonique

On détermine, non moins aisément que les relations stratigraphiques, les relations tectoniques des massifs extrêmes traversés par le puits n° 3.

1. - Une remarque préalable doit être faite au sujet de la faille dirigée NS et inclinée 41°15'E, traversée par le puits n° 3 à la profondeur de 767 mètres.
Cet accident est bien connu dans les travaux d'exploitation du puits n° 2 du charbonnage du Boubier. Son allure y est identique. Le rejet horizontal étant de 108 mètres dans des plateures inclinées à 29°, on en déduit que le rejet vertical est
légèrement inférieur à 65 mètres.
Il s'agit d'un décrochement, vraisemblablement d'âge récent et qui affecte tous les massifs.
Il serait évidemment délicat de décider comment il se poursuit jusqu'à la surface aux abords du puits n° 3. Cependant en reportant sur la carte topographique (figure 3) la position des deux gîtes de minerais de fer connus au NW de Chamborgneau [cf. V.
Bouhy. Du minerai de fer en Hainaut. Mémoires de la Société des Sciences du Hainaut, Mons, 1856, p. 234] au contact des calcaires frasniens, ici avec la bande famennienne, là avec la bande silurienne, on ne laisse pas d'être entraîné à conclure à
l'existence probable d'un décrochement transversal. Ce pourrait être la faille en question, encore qu'elle soit loin d'être unique en son genre (cf. pl. V, fig. 10).

[figure 10]

Figure 10. Coupe longitudinale par le puits n° 3.

2. - Le massif le plus profond (645-900 mètres), massif houiller en allure de plateures d'inclinaison Sud, n'est autre que le massif du Carabinier, où se sont développées, depuis leur origine, les exploitations du siège n° 2 du charbonnage du Boubier.

Avant même le début des travaux de creusement du puits n° 3, grâce au travers-bancs de reconnaissance creusé à partir du puits n° 2, au niveau de 625 mètres, on avait la certitude que le puits n° 3 atteindrait le massif du Carabinier au-dessus de la
profondeur de 900 mètres.
Il est à noter que, d'après la coupe hypothétique DD (figure 4) dressée en 1894 par J. Smeysters et publiée par H. de Dorlodot, la recoupe de la couche Cinq Paume devait avoir lieu vers la cote -650, alors qu'elle a eu lieu à la cote -600. Mais, si la
faille NS avait été recoupée, non pas à la cote -582, mais sous -665, la couche Cinq Paume eût été traversée vers -655.

[figure]

Figure 4. Coupe méridienne DD dressée par J. Smeysters (1883).

3. - Le massif le plus superficiel (0-307.50 m) est, depuis la découverte et la définition que l'on doit à H. de Dorlodot, le massif de Loverval, limité inférieurement par la faille de Chamborgneau.
Les allures superficielles sont celles prévues par H. de Dorlodot (figure 6j) ; mais elles ne persistent pas sous la profondeur de 135 mètres, où l'inclinaison de SSE devient NNW.
Cependant, on observe, peu à l'Ouest du puits n° 3 dans la vaste carrière du Bois des Cloches, un pli plus accentué encore, qui y affecte les calcaires dinantiens. La "grande brèche", en allure de dressants renversés sur la bordure Nord de la bande
dinantienne, décrit là un large anticlinal immédiatement suivi du'n synclinal à flanc S renversé, l'ensemble des plis s'ennoyant vers le SW. Le mouvement observé dans le puits n° 3 peut être tenu pour une répercussion lointaine de celui observé dans les
calcaires dinantiens.
Quant à la faille de Chamborgneau, elle présente exactement l'allure prévue par H. de Dorlodot.
Certes d'après la coupe CC' (figure 6), l'épaisseur du massif famennien ne serait que de 80 mètres à pareille distance de la bordure septentrionale de la bande. Mais, comme on le voit sur le croquis cartographique (fig. 3), la coupe CC' n'est distante
que de 200 mètres environ de l'affleurement de la faille de Chamborgneau, alors que le puits n° 3 n'est distant de 600 mètres. Il faut d'ailleurs tenir compte des différences de cote d'altitude.

La position de l'affleurement de la faille de Chamborgneau à l'Est du puits n° 3 est assez nettement fixée grâce à l'existence d'un gîte de limonite au contact même du Famennien du massif de Loverval avec les calcaires du massif de Bouffioulx. C'est le
troisième gîte signalé par Bouhy aux environs de Bouffioulx [V. Bouhy, op. cit.]. Si Bayet n'en a pas fixé la situation sur la feuille n° 153 de la carte géologique dressée par ordre du Gouvernement , le repère s'en trouve heureusement dans ses notes
conservées dans les archives de la Carte géologique (planchette Charleroi, n° 147). Evidemment, après les constations faites dans le puits n° 3 au sujet de l'imprégnation par la marcasite tant des calcaires inférieurs à la faille de Chamborgneau que des
schistes et grès massif de Loverval, comprend-on que, au dire de Bouhy, le minerai fut très sale et de médiocre qualité, et, conçoit-on aussi, que la cote exacte de l'affleurement de la faille de Chamborgneau ne puisse être fixée qu'avec une faible
approximation. Cette cote est comprise entre 160 et 160.

En sorte que la pente admise par H. de Dorlodot aurait été de 22° à 19°, alors que dans le puits n° 3 elle est effectivement de 22°30' et
oscille moyennement entre 23°30' et 19° dans l'intervalle compris entre le puits et l'affleurement.


Puits n° 3 du Charbonnage du Boubier

Massif de Loverval : Famennien supérieur 307.00 307.00
Massif de Bouffioulx : Viséen supérieur 395.00 88.00
Massif d'Ormont : Assise d'Andenne ou assise de Châtelet 445.00 50.00
Massif de Saint Pierre : Assise de Châtelet ou assise de Charleroi 597.00 152.00
Massif du Carabinier : Assise de Charleroi (zone de Genck), puis assise
de Châtelet (zone de Beyne) 900.00 303.00

[figure]

Figure 11. Coupe transversale par le puits n° 3.

Echelle approximative :
- des esquisses cartographiques : 1:40 000.
- des coupes verticales : 1:20 000.

[figure]

Figure 10. Esquisse cartographique des environs de Bouffioulx.

[figure]

Figure 11. Coupe transversale dans le puits n° 3.


A. Renier, planche I.

La géologie des environs de Bouffioulx après le creusement du puits n° 3 du charbonnage de Boubier.

[figure]

Figure 12. Coupe méridienne par le puits Saint-Xavier.

[figure]

Figure 13. Coupe longitudinale par les puits n° 3 et Saint-Xavier.

282 - suite

Venues octobre Venues fin 1933
Goulottes propres totalisées propres totalisées
50 MS 66 66 86 86
105 330 396 344 430
149 1130 1526 1035 1465
300 233 1759 230 1695
260 63 1822 70 1765
330 83 1905 85 1849
390 566 2471 550 2399
471 255 2726 275 2674

282 - suite

Analyse des eaux recueillies (gr/litre)

Goulottes de CaCl² MgCl² NaCl Ca(HCO³)² CaSO4 Concentration
Oct.1934 Fin 1933 Oct.1934 Fin 1933 Oct.1934 Fin 1933 Oct.1934 Fin 1933 Oct.1934 Fin 1933 Oct.1934 Fin 1933

50 MS - - - - 0.146 0.26 0.30 0.25 0.06 0.02 0.506 0.53
105 MS - - - - 0.07 0.09 0.30 0.32 0.06 0.02 0.430 0.43
149 - - - - 0.058 0.09 0.36 0.30 0.06 0.02 0.478 0.41
200 - - - - 0.076 0.09 0.29 0.35 0.06 0.018 0.426 0.45
260 - - - - 0.146 0.09 0.30 0.36 0.087 0.02 0.506 0.47
330 1.500 7.56 traces 1.01 6.08 11.97 0.08 0.16 0.09 0.07 21.247 20.77
390 19.36 5.70 traces 1.50 8.00 11.64 0.20 0.20 0.09 0.072 27.650 19.11
471 23.20 7.70 traces 0.905 6.45 15.82 0.08 0.08 0.09 0.09 29.82 24.59

tenue 330 - - - - 0.11 - 0.32 - 0.06 - 0.49 -
tenue 506 6.88 - - - 4.45 - 0.25 - 0.07 - 11.65 -

282 - suite

RENIER, A., 1932. La géologie des environs de Bouffioulx après le creusement du puits n° 3 du charbonnage de Boubier.

[2 figures]

282 - suite - A. RENIER

Annales de la Société Géologique de Belgique, t. LXV, Mém. fasc. 1.

[figures 10 & 11]

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