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152W0245.TXT

PL. BINCHE 152W
ET. ASSELBERGS - JANVIER 1913

245 (IX)

Sondage de recherche
exécuté dans le Bois de Pincemaille
pour M. Rigo de Bruxelles,
par la firme Meyer de Duisburg.
Echantillons recueillis par le chef sondeur Wilhelm Lettmann.
Forage exécuté à l'injection d'eau, suivi et repéré par V.Collard
Annales des Mines No 64.
Cote 173m.

Coupe résumée

La coupe détaillée se trouve dans le dossier-minute.

1* Limon fin jaunâtre 0.00 17.50

Ahrien 2* à 5 Grès et grès-quartzite rose 17.50 40.50

6* à 43 Grès (micacé) rouge 58.00 165.00
44* à 56 Grès et schistes rouges (tachetés
Ahrien et de vert) 223.00 59.00
Hunsruckien 57* à 85 Grès quartzeux bigarré 282.00 124.00

Taunusien 86* à 347 Grés-quartzite et quartzite vert
avec passes schisteuses vertes et
lie de vin 406.00 276.000
682.00

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245 (IX) (suite)

A.RENIER

Note sur les fossiles recueillis dans le terrain houiller du sondage de
Poncemaille.

D'après la série d'échantillons, préparée au sondage et conservée dans les
collections de géologie de l'Université de Liège, ainsi que d'après deux
échantillons (V) que possède M. l'Ingénieur principal des mines J.Vrancken,
de Charleroi, la liste des niveaux fossilifères reconnus est la suivante :

No 3 à 683m65. Calamites (fragment)
5 à 694m40. Radicelles de Stigmaria.
8 à 701m00. Mariopteris cf. Soubeirani (fragment de penne dans un
joint glissé).
9 à 705l70. Calamites ou Asterocalamites (rappelant une forme du H1a)
Aulacopteris; débris de coquillages: crochet de brachiopode
?? Productus sp.;cf.Pterinopecten.
V à 710m00 (d'après M. Vrancken, échantillon non étiqueté) même roche
que 9.
Schiste noir, dense, compact, à rayure grise, Goniatites
sp. (vue en section longitudinale), débris de coquilles de
lamellibranches ? Pseudamusia.
25 à 752m55 Psammite avec menus débris de plantes hachées: Nevropteris
heterophylla (surtout); N.gigantea; Radicites capillacea;
Sphenophyllum cuneifolium; feuilles de Lepidodendron;
Cordaites sp.
28 à 767m45 Nevropteris heterophylla; Sphenophyllum sp.; feuilles de
Lepidodendron.
29 à 769m00 Mur à radicelles (Stigmaria)
30 à 785m50 Cordaites sp.
32 à 799m00 Végétaux hachés comme paille: Sphenopteris sp.; Pecopteris
plumosa (Aphlébie); Lonchopteris rugosa; Nevropteris
heterophylla (pinnules); Sphenophyllum cuneifolium; Calamites
undulatus; Feuilles de Lepidodendron et Sigillaria;
Lepidostrobus sp.; Stigmaria sp.; Samaropsis cf. fluitans;
Cordaicarpus.
34 à 805-812 Sphenopteris aff.S.obtusiloba; Lonchopteris cf.rugosa;
Mariopteris, sp.; Nevropteris heterophylla; radicelles de ?
Nevropteris; Sphenophyllum myriophyllum (Id.Coll.V typique);
Calamites sp.
35 à 812-820 Sphenopteris aff.obtusiloba; Sphenopteris sp.; Nevropteris
heterophylla; Cyclopteris sp.; Mariopteris sp.; Calamites
ramosus; C.sp.; Sphenophyllum cuneifolium; Stigmaria sp.
36 à 820-823 Sphenopteris aff.obtusiloba; Nevropteris heterophylla;
Alethopteris cf.lonchitica, Sphenophyllum cuneifolium;
Calamites sp.; feuilles de Lepidodendron.
De 32 à 36 inclus tous les végétaux sont très hachés.
37 à 823-829 Nevropteris heterophylla; feuilles de Lepidodendron.
41 à 841-849 Calamites ramosus; Calamites sp.; Calamostachys aff.ramosa.
Lepidostrobus sp. (Banc à Calamites).
42 à 847m75 Mur à radicelles.
43 à 851-853 Mur à radicelles: Nevropteris sp.
44 à 853m55 Végétaux hachés.
45 à 856m75 Mur ?
50 à 874-876 Calamites cf.Suckowi.
52 à 878m85 Cordaites sp.
54 à 882m40 Mariopteris sp.; Lepidophyllum aff.triangulare; Artisia
approximata.
64 à 909m75 Annularia radiata; Sphenophyllum cuneifolium; Lepidophyllum
lanceolatum; Stigmaria ficoides.
78 à 938-941 Sphenopteris sp.; Nevropteris heterophylla; Calamites sp.
85 Mur
87 à 965-971 Mur à Stigmaria ficoides, passant à un
88 à 971-974 Banc à Dorycordaites.
89 à 976m00 Cordaites.

Linopteris nevropteroides f.major se rencontre de façon constante à quelque
500-600 mètres au-dessus du poudingue houiller dans l'ensemble de nos
bassins houillers de même que dans le Nord où M. Carpentier l'a découvert
récemment.
Dans le bassin de Charleroi son niveau est approximativement celui des
couches Hermite et Caillette.
Lonchopteris rugosa se trouve au même niveau ou mieux peu au-dessus
Il en est de même de Sphenophyllum myriophyllum.
On peut donc conclure que, tout comme le sondage de Montifaux, le sondage
de Pincemaille a recoupé la série de Mariemont ou mieux les faisceaux
supérieurs de cette série. (Voir Deltenre Ann.Soc.géol.de Belgi-
que,XXXIX,p.497) et quelques couches situées au-dessus.

Peu au dessus de 710 mètres, existe au sondage de Pincemaille, un niveau à
faune marine, dont je n'ai vu que quelques échantillons.
Encore la plupart des coquilles, autres que le Goniatites, ont elles été
mises à jour par un nouveau débitage de ces échantillons.
Aussi la connaissance que nous avons de ce niveau est elle rudimentaire en
ce qui concerne la constitution de la faune et de la flore.
L'aspect des fossiles végétaux est celui de ceux de l'assise H1a ou de
Chokier, base du terrain houiller; mais il se peut qu'il ne résulte que de
la macération, c'est à dire ne dépend que du faciès.
Ce niveau marin pourrait être en position normale, c'est à dire en série
continue et concordante avec la partie inférieure du sondage. Mais jusqu'à
plus ample informé, il y a lieu d'admettre qu'il existe une dislocation
importante entre ce niveau marin et la première couche de houille.

91 Débris de plantes.
94 à 987m00 Pectopteris cf.Miltoni.
96 à 992-994 Nevropteris cl.tenuifolia; Sphenophyllum sp.
97 à 993-997 Nevropteris cf.heterophylla; Linopteris nevropteroides
forme major (à 995); Asterophyllites equisetiformis.

OBSERVATIONS

Les caractères paléontologiques de ce sondage sont très homogènes à partir
de la profondeur de 710 mètres, c'est à dire depuis peu au-dessus de la
première couche de houille recoupée dans ce forage jusqu'à la dernière.
Nous reviendrons ci-après sur les terrains recoupés au-dessus de 710
mètres.
En ce qui concerne la partie productive, les observations paléontologiques
confirment donc les indications fournies par les essais chimiques puisque
la teneur en matières volatiles ne présente guère de variations.
La série parait d'ailleurs être en position normale; les couches reposent
sur leurs murs pour autant que j'aie pu en juger par l'examen de cette
collection. C'est notamment le cas à 965-974m. quelques formes de cette
flore remarquablement homogène méritent de retenir l'attention, parce
qu'elles permettent de préciser le niveau, qui, d'après l'ensemble, parait
déjà être assez élevé. Ce sont Lonchopteris rugosa (à 779-et 805-812
mètres);Sphenophyllum myriophyllum (805-812m) et Linopteris nevropteroides
(à 995 mètres).
Il s'agit de la zone moyenne de l'assise de charleroi ou faisceau des
Ardinoises.

En effet on ne connait actuellement pas dans le Hainaut, pas plus au reste
qu'à Liège, d'horizon à faune marine franche, avec céphalopodes, lamel-
libranches et brachiopodes articulés dans l'assise de Charleroi. La teneur
en matières volatiles des houilles de Pincemaille est d'ailleurs trop
faible pour que l'on puisse admettre que l'on est en présence de l'horizon
marin de la couche Petit Buisson, base de l'assise du Flénu et bien connue
tant dans la partie occidentale du bassin du Centre que dans le Couchant de
Mons. Enfin tous les niveaux marins à Lingula signalés dans le bassin du
Centre dans le faisceau des Ardinoises se rencontrent plus bas, c'est à
dire vers le niveau à Linopteris nevropteroides.
Il existerait donc au sommet du sondage de Pincemaille un lambeau de
poussée et la faille qui le sépare du gisement, passerait entre 710 mètres
et la première couche de houille.
Ce lambeau serait donc constitué de Westphalien inférieur ou Namurien, car
les formes, assez mal conservées, que j'ai pu identifier avec quelque
vraisemblance, se rencontrent tant dans l'assise d'Andenne que dans celle
de Chokier.
S'il s'agissait de H1a, le lambeau serait complexe; ce serait plutôt une
brèche de charriage, car la flore de l'assise de Chokier ne renferme pas de
Mariopteris type de l'échantillon No 5. L'attribution à l'espèce Soubeirani
Zeiller est évidemment sujette à caution, le glissement a oblitéré la
nervation.
Si elle est exacte, une faille secondaire découpe le lambeau, la partie
adessus de 701m. serait en effet du Westphalien supérieur, car Mariopteris
Soubeirani n'est connue que dans l'assise de Chatelet. Le niveau No 5 n'est
en tout cas par marin. Il appartient au moins l'assise d'Andenne.
En résumé, le sondage de Pincemaille a, selon toute vraisemblance, traversé
en-dessous du dévonien, un lambeau de pousée ou une brèche de faille, puis
il a pénétré dans un gisement régulier appartenant au faisceau des Ardi-
noises. Il ne parait pas avoir atteint le niveau de la couche Dix Paumes du
bassin de Charleroi.

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245 (IX) (suite)

Annales des Mines de Belgique,Bruxelles,1914,t.XIX,pp.753-762.

No 64. - SONDAGE DU BOIS DE PINCEMAILLE (1)
(Vellereille-les-Brayeux)

Société anonyme "La Sambre belge".
Cote de l'orifice + 171.

NOTE SUR LE TERRAIN HOUILLIER

La faille du Midi a été recoupée à ce sondage à environ 680 mètres de
profondeur, ce point est caractérisé par un mélange de schistes houillers
et de roches coblenciennes contenant des schistes gris vert.
Le forage à la couronne de 232 millimètres a commencé à la profondeur de
686m20 et a été poussée jusqu'à 1132m70, où il a été arrêté à cause des
éboulements de terrains occasionnés par le passage d'une couche de 5m90
d'ouverture.

-------------
(1) Les déterminations paléontologiques ont été faites par M. l'Ingénieur
des Mines Armand Renier, chef du Service géologique, à Bruxelles.
Les analyses chimiques ont été faites par les laboratoires suivantes :
Delforge, à Charleroi; Ecole des Maîtres-Mineurs (Gard); Micheville;
Pont-à-Mousson; Saint-Chamond.
Le lavage des farines a été fait à l'éther sulfurique, puis au chlorure
de magnésium.
Les résultats indiqués sont les moyennes des résultats donnés par les
laboratoires ci-dessus.
Les matières volatiles sont données sur charbon pur, cendres déduites.
-------------

Sur les 449m50 de terrain houiller traversés en dessous de la faille limi-
te, il a été recoupé dix-huit couches de charbon d'une épaisseur totale de
20m91 et vingt-quatre veinettes de 0m05 à 0m30.
La teneur moyenne en charbon du houiller traversé à Pincemaille est de
4.65% pour les dix-huit couches exploitables.
L'épaisseur en charbon des couches varie de 0m55, à 3m95, soit une épais-
seur moyenne de 1m15. On compte deux couches de moins de 0m50, onze de 0m50
à 1 mètre, deux de 1 mètre à 1m50, une de 2m60 et deux de 3m50 à 4 mètres.
Parmi les veinettes, on en compte quinze ayant 20 à 30 centimètres.
vues dans leur ensemble, les couches ne présentent guère d'intercalations
schisteuses, hormis celles désignées sous les nos 3, 15, 18, qui montrent
des intercalations dans les proportions ci-après : couche 3 : 35%; couche
15 : 41%; couche 18 : 55%; moyenne : 44%; variant de 18% sur la moyenne
totale des intercalations schisteuses, qui s'élève à 26%.
La stampe moyenne est de 24m96; la plus forte stampe se trouve à la base du
sondage avec une épaisseur de 65m65; une autre stampe de 48m20 s'observe
entre les couches 3 et 4. Ces stampes comprennent toutes deux plusieurs
veinettes.
Le terrain bouiller de Pincemaille est en stratification normale et présen-
te des inclinaisons très faibles ne dépassant pas 20° jusqu'à la profondeur
de 840 mètres, profondeur à partir de laquelle l'inclinaison augmente
progressivement jusqu'à 50°, pour venir buter contre un dérangement local à
la profondeur de 900 mètres.
En dessous de celle-ci, les indications sont plus accentuées et moins
régulières jusqu'à la profondeur de 1.060 mètres, où on observe le passage
d'un nouveau dérangement d'une dizaine de mètres d'épaisseur. De 1070
mètres à la base du sondage, les terrains redeviennent régulièrement stra-
tifiés et possèdent une inclinaison de 15 à 30°.
Au point de vue lithologique, ces terrains sont caractérisés par l'absence
presque complète de grès jusqu'à la profondeur de 865 mètres; le facies de
stampes y est psammitique et schisteux.
Entre les profondeurs de 870 mètres et de 980 mètres, on observe quelques
passes de schistes siliceux et grès, puis le facies psammitique et schis-
teux réapparait jusqu'à la base du sondage.
De nombreuses carottes ont donné des échantillons très froissés, brisés,
traversés de limets de charbon et de surfaces de glissement avec miroirs de
faille.
D'autres carottes de schistes et psammites, contenant des nodules de
sidérose, présentaient des pseudo-stratifications dues à l'écoulement des
schistes autour de ces nodules. Ces faits indiquent que certainement ce
houiller est traversé par des dérangements locaux comme ceux signalés aux
profondeurs de 900 et de 1.060 mètres, mais on ne peut conclure à l'exis-
tence de failles importantes, n'ayant pas observé des zones de brouillage
très étendues.
La perte de carottes, que l'on attribue souvent au passage d'une faille ou
d'un dérangement, peut s'expliquer dans le cas présent par la grande abon-
dance de couches et de veinettes traversées. L'observation a démontré que
les faux toits de certaines couches sont très puissants et ébouleux lors-
qu'ils sont formés de schistes charbonneux ou "béziers". Dans ce roches, il
est impossible d'obtenir des échantillons en carottes.
Il serait donc délicat de conclure à l'existence de failles ou dérangements
en se basant sur l'absence de carottes.
L'étude des couches au point de vue de leur teneur en matières volatiles
n'accuse qu'une diminution de 2% entre celles du sommet et celles de la
base. D'après la moyenne des analyses fournies par cinq laboratoires, la
teneur en matières volatiles est de 22.16% sur charbon pur, cendres,
déduites, et le pouvoir agglutinant de 15.2.

Coupe des terrains traversés.

Déterminations Epaisseur Profondeur
géologique NATURE DES TERRAINS mètres atteinte

Quaternaire Limon argileux, limon sableux,
cailloutis de silex roulés 17.50 17.50

Etage Grès rouges avec schistes rouges et
Burnotien verts 202.50 220.00
(Bt). Conglomérat (quarts blancs et verts) 18.00 238.00
Grès et schistes verts et rouges 223.00 461.00

Etage Coblencien Grès verts et gris, schistes
supérieur charboneux, schistes et quartzites
(Cb3). verts 219.00 680.00

Terrain houiller

NATURE DES TERRAINS Epaisseur Profondeur
mètres mètres Observations

Schistes psammitiques. Calamites sp. 3.65 683.65
Schistes psammitiques 2.35 686.00
Schistes psammitiques, radicelles
(Stigmaria?) 8.40 694.40
Schistes noirs non charbonneux avec veines
de calcite. Mariopteris cf. Soubeirani 6.60 701.00
Schistes psammitiques. Végétaux flottés.
Calamites. Aulacopteris sp. Débris de
coquilles : Productus ? cf. Pterinopecten 6.50 707.50
Schistes noirs très calcareux. Goniatites Inclinaison
sp.; Pseudamusium sp. 2.50 710.00 12°
Schistes charbonneux irréguliers 3.15 713.15

Couche I : charbon barré 0.05; charbon Mat.vol.
pur 0.70; charbon barré 0.10 0.85 714.00 22.80
Cendres 7.24
Pouvoir
agglutinant
15.
Schistes passant aux psammites 3.50 171.50
Psammites 2.50 720.00 Inclinaison
17°.
Schistes charbonneux 1.40 721.40
Psammites avec rognons de sidérose 2.85 724.25
Schistes noirs devenant charbonneux à la
base (toit). 4.65 728.50

Couche II : charbon pur 0.75, schiste Mat.v. 22.58
0.35, charbon pur 0.10, charbon barré 0.10, Cendres 2.13
charbon pur 0.25 1.55 730.45 Pouv. aggl.
14/15
Schistes et psammites 5.35 735.80
Psammites 4.35 740.15
Alternances de schistes argileux et de
psammites 8.10 748.25
Veinette I 0.05 748.30 Mat. vol.
20.11
Psammites 1.25 749.55 Inclinaison
12°
Veinette II 0.25 749.80 Mat. vol.
19.96
Schistes avec nodules de sidérose 2.95 752.75
Psammites zonaires à menus débris de
plantes hachées. Nevropteris
heterophylla. Nevropteris cf.gigantea.
Radicites capillacca. Sphenophyllum
cuneifolium. Lepidodendron. Cordaites sp.
Mur à radicelles 0.80 753.55
Schistes charbonneux passant aus psammites 5.30 758.85 Inclinaison
10°
Schiste bien stratifié passant à un toit
vers la base. Nevropteris heterophylla;
Sphenopyllum sp. 10.35 469.80 - 14°

Couche III : Charbon 0,20,, schiste 0,30,
charbon 1.60, schiste 0.30, charbon 0.30, Mat. vol.
22.38
schiste 0.50, charbon 0.45, schiste 0.10, Centres 3.50
charbon 0.35, schiste 0.30, charbon 0.50, Pouv. aggl.
16
schiste 0.65, charbon 0.55 5.10 775.30
Schiste 0.50 775.80
Veinette III 0.10 775.90
Schiste 0.40 776.30
Veinette IV 0.30 776.60
Schiste 0.45 777.05
Veinette V 0.20 777.25
Schiste noir irrégulier 2.10 779.35
Veinette VI 0.10 779.45
Schiste 2.05 781.50
Veinette VII 0.05 781.55
Schiste passant aux psammites. Psammites
noduleux et schisteux. Cordaites sp.
Feuilles de Lepidodendron et de Sigillaria.
Aphlebia de Pecopteris plumosa. Pinnules
de Nevropteris heterophylla. Sphenophyllum
cuneifolium. Cordaicarpus. Calamites
undulatus. Samaropsis cf.fluitans.
Lonchopteris rugosa. Sphenopteris sp.
Stigmaria sp. Lepidostrobus. (Végétaux
hachés comme paille) 0.45 782.00
Schistes noirs 5.50 789.25 Perte de
carotte.
Inclinaison
2 à 3°.
Schistes et psammites bien stratifiés 9.25 798.80 - 10°
Schistes dérangés 1.00 799.50 - 25°
Alternances de schistes et psammites 5.25 804.75 - 12°
Sphenopteris aff. obtusiloba. Lonchopteris
cf. rugosa. Mariopteris sp. Nevropteris
heterophylla. Sphenophylum myriophyllum.
Calamites sp. Radicelles traçantes de
Nevropteris. Psammite traversé par des
diaclases 6.25 811.00 - 12°
Psammites. Sphenopteris sp. Nevropteris
heterophylla. Cyclopterus sp. Mariopteris
sp. Calamites ramosus. Calamites sp.
Sphenophyllum cuneifolium. Stigmaria sp.
(flotté) 1.70 812.70 - 3°
Sphenopteris aff.obtusiloba. Nevropteris
hererophylla 7.50 820.20
Alethopetis lonchitica. Sphenophyllum
cuneifolium. Calamites sp. Feuilles de
Lepidodendron. Nevropteris heterophylla.
Feuilles de Lepidodendron 2.80 823.00
Psammites bien stratifiés 0.50 823.50 Inclinaison
26 à 16°
Couche IV 1.40 824.90 Mat.vol.
23.22
Pouv.agg. 16
Schistes dérangés 3.10 828.00
Schistes et psammites 4.50 832.50 Inclinaison
15 à 20°
Schistes dérangés avec limés 1.90 834.40
Psammite 4.15 383.55 Inclinaison
15 à 20°
Veinette VIII 0.20 838.75 Mat. vol.
23.31
Schistes dérangés 2.30 841.05
Schistes et psammites 0.05 841.10
Calamites ramosus, Calamites sp. et
Lepidostrobus abondants. Calamostachys cf.
ramosa. Mur à radicelles 5.50 846.60 Inclinaison
30°
Couche V : Charbon barré 0.15, charbon Mat. vol.
pur 0.36 0.51 847.11 22.77
Cendres 7.61
Mur à radicelles, Nevropteris sp. 3.94 851.05
Végétaux hachés 4.85 855.90
Veinette IX 0.20 856.10
Mur ? 0.85 856.95
Psammites un peu gréseux 1.70 858.65 Inclinaison
10 à 22°
Schistes charbonneux dérangés 1.20 859.85
Psammites schisteux, puis gréseux 6.30 866.15 Inclinaison
20°
Grès 0.30 866.45
Veinette X 0.25 866.70 Mat. vol.
22.78
Schistes 1.05 867.75
Veinette XI 0.30 868.05 Mat. vol.
22.34
Schistes très dérangés 1.15 869.20
Schistes et psammites 1.55 870.75
Couche BI : charbon pur 0.55, charbon Mat. vol.
barré 0.05 0.60 871.35 28.08
Cendres 9.46
Pouv. aggl.
15/16
Schistes. Calamites cf. Suchowi 3.50 874.85
Cordaites sp. 2.80 877.65
Alternances de schistes et de psammites 1.85 879.65 Inclinaison
39 à 50°
Grès 0.50 880.00 Inclinaison
30°
Schistes : Mariopteris sp. Lepodophyllum
aff. triangulare. Artisia approximata 1.45 881.45
Schistes gréseux fissurés 1.05 882.50
Schistes charbonneux 0.50 883.40
Grès 1.50 884.50
Couche VII : Charbon 0.60, schiste 0.05, Mat. vol.
charbon 0.10, schjiste charbonneux 0.05 0.80 885.70 22.81
Cendres 6.52
Pouv. aggl.
15/16
Grès 4.30 890.00 Inclinaison
27 à 50°
Psammites 3.65 893.65 - 35 à 40°
Schistes gréseux 3.85 897.50 - 40 à 50°
Grès 1.50 899.00
Psammites 1.85 900.85 Inclinaison
30°
Schiste 0.35 0.35 901.20
Veinette XII 0.18 901.38 Mat. vol.
23.73
Schiste gréseux. Annularia radiata.
Sphenophyllum cuneifolium. Stigmaria
ficoides.Lepidophyllum lanceolatum 4.77 906.15 Inclinaison
30°
Alternance de schiste et psammites 5.10 911.25 Inclinaison
20 à 30°
Schistes gréseux 2.25 913.59 Inclinaison
40 à 50°
Psammites 1.80 915.30 Inclinaison
27 à 32°
Alternance de schistes et de psammites 4.85 920.15 Inclinaison
30°
Schistes 3.70 923.85 - 40°
Veinette XIII. 0.20 924.05 Mat. vol.
28.00
Schiste gréseux 2.40 926.45 Inclinaison
45°
Psammites 2.10 928.55
Psammites 7.30 935.85
Couche VIII : Charbon pur 0.30 936.15 Mat. vol.
22.35
Cendres 3.48
Schistes gréseux. Calamites sp.
Sphenopteris sp. Nevropteris heterophylla 1.27 937.45 Inclinaison
22-30°
Psammites 2.00 939.45 Inclinaison
20°
Grès 5.00 944.45
Psammite 1.75 946.20
Grès 2.00 948.20 Inclinaison
38°
Couche IX : Charbon. 0.50 948.70 Mat.vol.
21.51
Cendres 5.84
Pouv. aggl.
14/15
Schiste gréseux. Mur 1.65 950.35 Inclinaison
20°
Veinette XIX. 0.10 950.45
Schistes gréseux 5.55 956.00 Inclinaison
25 à 30°
Schistes noirs peu gréseux 5.25 961.25 Inclinaison
30°
Schistes gréseux. Mur à Stigmaria ficoides 4.10 965.35 Inclinaison
30°
Couche X : Charbon 1.65, schiste Mat. vol.
charbonneux 0.15, charbon 1.95, charbon 21.76
barré 0.05 3.80 969.15 Cendres 4.06
Pouv. aggl.
15 à 16
Schiste de mur. Dorycordaites. Calamites
aff. Suckowi; Cordaites. Débris de plantes 2.20 671.35
Psammites schisteux 6.10 977.45 Inclinaison
30 à 35°
Grès 6.30 983.75 Inclinaison
25°
Couche XI : Charbon 0.65 984.40 Mat. vol.
22.42
Cendres 7.48
Pouv. aggl.
14 à 15
Schiste. Pecopteris cf. Miltoni 0.85 985.25
Couche XII : Charbon. 0.80 986.05 Mat. vol
22.16
Cendres 6.96
Pouv.aggl.15
Schiste 0.70 986.75
Couche XIII : Charbon 0.90, charbon Mat. vol.
barré 0.10 1.00 987.75 22.44
Cendres 6.46
Pouv.aggl.15

Schistes de mur psammitique. Nevropteris
cf. tenuifolia. Sphenophyllum. Nevropteris
heterophylla. Asterophyllites
equisetiformis. Linopteris nevropteroides 6.20 993.95 Inclinaison
25 à 45°
Veinette XV 0.12 994.07
Psammites bien stratifiés 16.08 1010.15 Inclinaison
21 à 40°
Veinette XVI 0.20 1010.35
Psammites 1.10 1011.45
Veinette XVII 0.30 1011.75
Psammites 6.35 1018.10 Inclinaison
25 à 30°
Schistes gréseux 2.50 1020.60 Inclinaison
28°
Couche XIV : Charbon. 0.55 1021.15 Mat. vol.
21.85
Cendres 4.43
Pouv.aggl.15
Schiste de mur 1.10 1022.25
Psammites réguliers 4.90 1027.15 Inclinaison
30°
Veinette XVIII 0.25 1027.40
Psammites 9.60 1037.00 Inclinaison
30°
Schistes noirs 1.00 1038.00
Psammites 8.60 1046.60
Veinette XIX 0.30 1046.90
Schistes psammitiques 6.45 1053.35 Inclinaison
30 à 40°
Couche XV : Charbon 0.61, schiste 0.24, Mat. vol.
charbon 0.20, charbon barré 0.20, schiste 22.67
0.10, charbon 0.08, charbon barré 0.07 1.50 1054.85 Cendres 14.6
Pouv.aggl.
14/15
Schiste 1.50 1056.35 Inclinaison
45°
Couche XVI : Charbon 0.55 1056.90 Mat. vol.
21.35
Cendres 7.38
Pouv.aggl.
14/15
Schistes et psammites 25.20 1082.10 Inclinaison
10 à 40°
Veinette XX 0.10 1082.20
Schiste 0.50 1082.70
Veinette XXI 0.25 1082.95
Schistes noirs 3.70 1086.65 Inclinaison
28°
Veinette XXII 0.25 1086.90
Schistes noirs 0.75 1106.65
Psammites 18.20 1106.85 Inclinaison
5 à 30°
Veinette XXIII 0.20 1107.85
Schistes noirs 1.45 1108.50
Schistes charbonneux 1.00 1109.50
Veinette XXIV 0.10 1109.60
Psammites gréseux 8.10 1117.50 Inclinaison
30°
Schistes fins psammitiques 3.05 1120.75
Schistes noirs 1.80 1122.55
Couche XVII : charbon 0.55; schiste 0.12, Mat. vol
charbon 0.05, schiste 0.10, schiste 0.20 1.00 1123.55 21.57
Cendres 9.70
Pouv.aggl.15
Schistes noirs 1.85 1125.40 Inclinaison
30°
Couche XVIII : Charbon 0.30, schiste 0.30,
charbon 0.50, schiste 0.90, charbon 0.25,
schiste 0.10, charbon 0.30, schiste 0.70, Mat. vol.
charbon 0.77, schiste 0.05, charbon barré 21.27
0.13, schiste 0.50, charbon 0.20, Cendres 8.61
schiste 0.15, charbon 0.10, charbon barré Pouv.aggl.15
0.20, charbon 0.05, schiste 0.10, charbon
0.13, schiste 0.07, charbon barré 0.10 5.90 1131.50
Schistes noirs 1.40 1132.70

FIN DU SONDAGE.

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245 (IX) (suite)

Annales des Mines de Belgique.Bruxelles,1914,t.XIX,pp.805-810.

SONDAGE DU BOIS DE PINCEMAILLE (No 64)
Altitude de l'orifice: + 717 mètres.
(Note communiquée par la Société anonyme LA SAMBRE BELGE).

Etude des morts-terrains.

Nous rappellerons que la région qu'on envisage se trouve au bord Nord du
bassin de dinant et que l'allure tectonique des plis est soumise à une
certaine loi se vérifiant dans les coupes que l'on peut faire perpendicu-
lairement à la direction générale des couches.
Dans l'occurence, le flanc Sud d'un synclinal est caractérisé par une
succession de dressants dont l'inclinaison est le plus souvent Sud suivis
de courtes plateures, le bord Nord au contraire est formé, en majeure
partie, par des couches dont l'inclinaison n'est pas trop accentuée.
Le sondage du bois de Pincemaille se trouve, d'après les tracés de la
cartie gélogique au 1/10.000me, sur le bord Sud d'un synclinal dont le
terme stratigraphique le plus récent est l'étage Burnotien, il était donc à
prévoir qu'une certaine épaisseur de ce terrain serait traversée avant de
pénétrer dans les assises immédiatement inférieurs.
Nous avons pensé à donner aux grandes lignes de la tectonique une succes-
sion de dressants qui inclineraient de 70 degrés environ vers le Sud,
suivis de quelques courtes plateures dont le pendage serait soit vers le
sud, soit vers le Nord.
De cette façon, des couches de même nature litholigique pouvaient aisément
être ramenées vers l'axe du sondage et donner des échantillons identiques.
D'ailleurs, nous avons pu constater au cours du forage que vers la profon-
deur de 82 mètres, le trépan avait frappé des terrains de dureté différente
sur la section du trou.
Nous voyons par ce fait qu'au fond de celui-ci des couches gréseuses et
schisteuses se présentaient suivant une section perpendiculaire à leur plan
de stratification.
En outre, sur une longueur du sondage très conséquente, la nature des
roches ne variant pas, on pouvait penser que l'axe rencontrait peu d'al-
ternances schisto-gréseuses, ce qui était favorable à l'hypothèse de cou-
ches très redressées.
Tels sont les arguments les plus plausibles qui nous ont déterminé à admet-
tre l'allure que nous avons choisie.

Avant de pénétrer dans les terrains dévoniens, le sondage a traversé des
terrains de surface que l'on rapportera uniquement à l'époque quaternaire;
ils sont composés de limons argileux à la partie supérieure reposant sur un
limon plus sableux qui possède à sa base un dépôt de silex roulés.
A partir de 17m50 les échantillons accusent la pénétration dans l'étage
Burnotien qui est suffisamment démontré jusqu'à la profondeur de 461
mètres, soit 443m50 d'épaisseur totale.
Or, on sait par des observations faites sensiblement à la même distance du
bord Nord du bassin de Dinant que l'épaisseur du burnotien est de 350
mètres environ.
La situation géologique du sondage et l'épaisseur de burnotien plus grande
que la stampe normale amènent un argument de plus en faveur des plis que
l'axe du forage à dû traverser.
De 17m50 à 78 mètres, les échantillons témoignent de l'existence d'une
série de bancs de grès rouge avec quelques intercalations de schiste rouge
et plus rarement de schiste vert.
De 78 mètres à la cote 133, les grès restent lithologiquement semblables et
sont de même couleur; seulement on constate une augmentation dans les
intercalations schisteuses rouges et vertes. Nous pensons qu'il s'agit du
même horizon que de 17m50 à 78 mètres, le faciès un peu plus schisteux
qu'on constate peut être expliqué par une variation dans l'inclinaison des
roches : celles-ci se mettant en plateures, on peut penser que sur l'unité
de longueur le nombre de passes schisteuses rencontrées a augmenté.
De 133 mètres à la profondeur de 220 mètres, on retombe sur les lêmes
roches que de 17m50 à 78 mètres. On peut donc concevoir que de 17m50 à 220
mètres l'axe du sondage a traversé un pli en chaise qui se serait déclanché
constamment dans des roches de même matière.
A partir de la cote 220 jusqu'à 238 mètres environ, les terrains traversés
sont formés de conglomérat.
Les échantillons sont composés de fragments de quartz blanc, de silice
verte, de grès rouges. L'absence de schiste est bien marquée.
Il s'agirait dans ce cas du poudingue burnotien à fragments de quartz
blancs et colorés. Nous n'avons pas trouvé, malgré un examen sérieux, les
roches noires que l'on rencontre souvent cimentées dans cet horizon.
Nous observerons que ce conglomérat n'a plus été traversé sur toute
l'épaisseur du burnotien.
En nous guidant sur la tectonique adoptée et en subordonnant ce poudingue
au grès rouge rencontré de 17m50 à 220 mètres, roches que l'on retrouve
immédiatement après la traversée du conglomérat, on est amené à penser que
celui-ci se trouve dans le crochon du pli dont nous parlons plus haut et
qu'il n'apparait que suivant une faible épaisseur de sa puissance habituel-
le.
De 238 à 260 mètres, le sondage traverse les mêmes grès rouges avec inter-
calations de schistes bigarrés, puis on entre dans une nouvelle zone formée
de grès et schistes bigarrés où la couleur verte prédomine ainsi que
l'élément schisteux.
Nous plaçons ces nouvelles roches stratigraphiquement en dessous de l'as-
sise précédente.
On arrive dès lors à la cote 294 où commence une passe de grès très si-
liceux présentant des intercalations de schistes verdâtres qui sont eux-
mêmes gréseux. Les grenailles de ceux-ci se présentent en petites boules
s'écrasant sous un effort assez marqué en laissant apparaître une poussière
verte.
Ces roches se terminent à la cote 350. De ce niveau jusqu'à la profondeur
de 416 mètres, on retrouve sensiblement les mêmes sédiments que de 260 à
294. Rappelons qu'il s'agit de grès et de schistes bigarrés où la couleur
verte ainsi que l'élément schisteux prédominent. Si ces roches se présen-
tent sous une épaisseur relativement plus forte, nous en voyons la cause
dans une plus grande inclinaison des terrains.

De 416 à 461 mètres, on y trouve un faciès identique à celui rencontré de
294 à 350. On recoupe une série de grès lustrés mêlés à des schistes verts
siliceux ainsi que des intercalations de schistes rouges et de grès de même
couleur.
Pour résumer les observations que nous avons faites depuis la recoupe des
grès et schiste rouges qui sont stratigraphiquement inférieurs au con-
glomérat (220-238), on peut dire que depuis la cote 260 jusqu'à celle de
461, le sondage rencontre quatre séries de terrains qui sont identiques
deux à deux.
Nous avons donc pensé que ces roches Burnotiennes étaient inférieures aux
grès et schistes rouges, eux-mêmes stratigraphiquement en dessous du con-
glomérat, et se répétaient alternativement suivant deux plateures réunies
par un dressant. La coupe que nous avond élaborée résume notre manière de
voir.
Avec la cote 461 commence la succession des Grès Ahriens, c'est-à-dire le
terme supérieur du coblencien.
On constate la disparition de la couleur rouge qui fait place à une colo-
ration verte très foncée.
Nous rapportons cette teinte à la présence de matières charbonneuses que
l'on rencontre fréquemment dans ce niveau du Coblencien.
Nous avons pu comparer un fragment de roche noire très argileuse parsemée
de taches noires, retirée à la couronne à la profondeur de 504 mètres, à un
fragment receuilli dans le Coblencien supérieur des environs de la commune
de Landelies.
La ressemblance étant complète, nous n'avons pas hésité à ranger les roches
du sondage de Pincemaille s'observant à partir de 461 mètres dans ce niveau
du coblencien.
Les parties siliceuses que l'on y rencontre sont de couleur grise à cassure
esquilleuse et constituent de véritables quartzites.
Les parties argileuses sont représentées par des schistes très siliceux
donnant une poussière verte.
Notons qu'aux profondeurs de 504, 532, 572, il a été trouvé des schistes
charbonneux.
La nature lithologique des sédiments reste homogène jusqu'à la cote 570,
point om les roches deviennent un peu plus schisteuses.
Ce faciès se continue jusqu'à la cote 680.
Nous n'avons pas cru devoir ranger cette épaisseur de terrain dans le
Hunsruckien, car nous savons par les résultats des sondages voisins que
dans la région le Coblencien moyen est représenté dans son ensemble par une
suite de schistes rouges violacés lêlés à une succession de grès roses que
nous n'avons nullement rencontrés dans les échantillons.

Conclusions. - Le sondage de Pincemaille a donc traversé 680 mètres de
terrains dévoniens, dont 443m50 de burnotien et 219 mètres de Coblencien
supérieur (Cb3).
Dans leur ensemble ces terrains se montrent composés de grès et de schistes
avec une recoupe de conglomérat très siliceux se présentant sur une épais-
seur de 20 mètres environ.
L'allure tectonique probable se ramènerait à une succession de dressants
renversés vers le Sud alternant avec des plateures à faible inclinaison.

Coupe des morts-terrains.

Fig.: Coupe des terrains traversés

Epaisseur Profondeur Nature lithologique Nature géologique
mètres atteinte des terrains traversés des terrains traversés

Limon argileux Terrain quaternaire
17.50 Limon sableux
17.50 Cailloutis de silex roulés

Terrain dévonien inférieur

Succession de grès rouges Etage Burnotien (Bt)
60.50 plus ou moins gréseux
avec peu de schistes rouges
78.00

Zone de grès rouges avec
55.00 schistes rouges et verts.

133.00

Zone de grès rouges avec
87.00 peu de schistes rouges et
verts

220.00 Conglomérat(quartz blancs
18.00 et verts)
238.00 Zone de grès rouges assez
22.00 quartzeux avec plus de
260.00 schistes rouges et verts Etage Burnotien
34.00 Grès et schistes verts et
294.00 rouges

56.00 Grès verts quartzeux
Grès rouges
Schistes verts
350.00

66.00 Grès et schistes verts et
rouges

416.00
Grès verts quartzeux
45.00 Grès rouges
Schistes verts
461.00 Etage Burnotien (Bt)
Etage Coblencien supérieur (Cb3)
43.00 Grès verts et gris,
quartzeux.

504.00 Schistes charbonneux
9.00 513.00 Grès verts et gris
Schistes charbonneux
Horizon de grès
blanchâtres
Grès verts et gris,
quartzeux
57.00
Schistes verts
570.00 Schistes charbonneux

Schistes verts très
110.00 siliceux et quartzites
verts
Etage Coblencien supérieur (Cb3)
680.00

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