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152W0003.TXT

PL. BINCHE 152W
M.MOURLON - Samedi 26 octobre 1901

3 (I)

Course avec MM. Rutot en Deblon.

A l'E. de Bray nous parcourons ce qu'on appelle le "marais de Bray" qui est,
en effet, une partie de la vallée d'Estinnes fort fangeuse, et nous suivons,
depuis sa source, un ruisseau renseigné assez inexactement sur la carte.

En un premier point a, nous prenons son degré hydrotimétrique, qui est 32, et
nous constations que l'eau du ruisseau, qui a 1m50 de largeur et 0m50 de
profondeur, doit avoir une vitesse de 0m20 et un débit de 100 litres à la
seconde.

Le ruisseau se trouve presque à la limite orientale de la vallée d'alluvions
limitée par la craie de Trivières à Belemnitella quadrata (Cp2)qu'on voit
affleurer au bas de la montagne. Vers le Sud, plusieurs griffons, dans un
terrain marécageux, aboutissent au ruisseau et semblent en constituer la
source principale.

En se dirigeant, vers le Nord, on ne tarde pas à voir tout le flanc du coteau
formé de sable blanc ligniteux avec grès mamelonnés en place.

Comme je disais à M. Rutot que c'était la première fois que je voyais cet
aspect particulier des grès en plein dans le sable L2, il me répondit que
c'était comme pour les grès de Huppaye et de Tirlemont, bien que, ajouta-t-il,
ces derniers ne soient pas d'après lui, tout à fait du même âge.

b) Un griffon assez conséquent se déverse au point b dans le ruisseau
dont l'eau est toujours des plus limpide et titre encore 32° hydrotimétriques.
On est ici à la lisière du bois de laquelle, un peu passé celle-ci. M. Rutot,
conseille de faire trois sondages : un dans le bas et deux sur le flanc du
coteau.

A 150 m environ au N. de ce dernier point, on voit le ruisseau se jeter dans
le ruisseau d'Estinnes en un point où la carte renseigne de la craie d'Obourg
(Cp3).

c) Sur la rive gauche du ruisseau d'Estinnes que nous suivons pour
retourner à Bray, nous constations au point c que l'eau a un aspect plus
limoneux et que son degré hydrotimétrique est toujours 32°.

D'après M. Deblon, il suffira de 400 m. de galerie le long du coteau
et de 50 à 100m dans le coteau pour obtenir les 8000 m3 par jour réclamés
pour l'alimentation de la ville de Mons en eau potable.

M. Rutot est plutôt d'avis d'établir des puits que l'on pourra conjuguer avec
une galerie suivant l'opinion exprimée par M. Deblon.

Nous n'avons été amené à l'étude qui précède que parce que les différents
projets qui nous ont été soumis nous ont paru inacceptables. De ce nombre
étaient celui de M. Moulan et celui de M...

En tout cas, on pourra retirer une très grande quantité d'eau et celà dans une
région où il n'y aura que peu ou point d'indemités à payer et où l'on se
trouvera à l'abri des contaminations, surtout en prenant la précaution
d'acheter certains terrains, ce qui peut être réalisé à des conditions très
favorables actuellement.

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