152E0037.TXT
PL. MORLANWELZ 152E
A.BRIART - 29 Mars 1874
37 (II)
Sablière au N-E. de la sablière Hachez.
Croquis A: coupe.
Une carrière un peu plus à l'Ouest n'a pas reconnu les argiles sableuses
qui se trouvent immédiatement au dessus des sables blancs.
Sablière Léon Biche, montrant :
un puits naturel parfaitement dégagé et un autre de coupe.
Ce dernier n'avait guère, d'après une observation faite plus tard, que
0m80 de diamètre et était incliné de 70° environ.
Croquis B.
Le long du chemin de Carnières à Anderlues, on peut voir le contact entre
les sables blancs (ou plutôt gris) et les argiles supérieures.
Ce contact est irrégulier et offre quelques légers ravinements.
C'est la limite entre le landenien et l'ypresien. La base de cette
dernière assise se compose de quelques centimètres d'argile schisteuse
ou feuilletée, gris ou brune parfois surmontée de lits de sable rouge
(ancienne note).
4 avril 1875. La première sablière ci-dessous s'est remplie par un éboule-
ment des argiles bleu-noirâtre ypresiennes et est abandonnée.
La carrière Hachez a vu disparaître les puits naturels de 1874. Quelques
indices de nouveaux puits commencent à se montrer.
Les sablière Léon Biche n'offre rien de remarquable si ce n'est un puits
naturel "oblique" d'environ 0m80 de diamètre. Ce puits oblique s'oppose,
avec beaucoup d'autres raisons, à la théorie de M. de Gossigny sur la
formation de ces singuliers accidents.