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151W0026.TXT

PL. MONS 151W
F.Halet - Septembre 1906

26 (III)

Sondage effectué à Mons pour le Charbonnage le Levant du Flénu de Cuesmes,
par la firme Pagniez & Brégi de Lille (Nord), France.
Echantillons recueillis par le chef sondeur Jacob Hauter de Ghlin sous la
surveillance d'Edm. Bourgeois.

N° Nature des Terrains Prof.(m) Age

Remanié 0.00)
1* Tourbe sableuse 3.00)
2* Sable gris graveleux avec fragments de bois 3.50) a1m (6m00)
3* Tourbe 4.50)

4* Débris de cailloux de silex roulés 6.00)
5* Argile jaunâtre avec silex roulés 7.00)
6* Sable fin argileux jaunâtre avec silex )
roulés 9.50) q2m (14m50)
7* Argile légèrement sableuse, gris-verdâtre 10.50)
8* Argile gris-verdâtre avec débris de silex )
roulés 16.50)

9 (Manque) Sable argileux 20.50) Yd ? (1m50)

10* Argile plastique schistoïde 22.00)
11* Argile grise finement sableuse 38.00) Yc (21m00)
12* Argile plastique grise 40.00)

13* Sable gris, légèrement glauconifère 43.00) L1d (11m00)

14* Sable argileux verdâtre 54.00)
15* Argile sableuse grisâtre, glauconifère avec )
parties durcies 59.00)
16* Tuffeau gris verdâtre avec silex roulés ) L1c-a (18m50)
noirs 69.50)

17* Tuffeau de Ciply avec Bryozoaires 72.50)
18* Sable marneux grossier 163.00) Mn1-Mb-Cp4b
19* Craie grossière avec silex bruns et noirs 177.00) 142m50

20* Craie blanche traçante tendre sans silex 215.00)
21 Idem 248.00) Cp3b (58m00)
22 Idem 260.00)

23* Craie blanchâtre avec petits débris de
silex gris noirâtre 273.00)
24* à 26 Craie blanchâtre, très dure 312.00) Cp3a-Cp2-Cp1
27* Craie blanchâtre avec abondants débris ) 55m50
de silex noirs 324.00)
28* Craie et silex noirs 325.50)

29* Rabots 328.50) Tr2b (2m50)

30* Marne gris-blanchâtre 331.00) Tr2a-Trl (2m00)
Marne verte 333.00) Cn3 (1m00)

32 Schistes houillers (pas d'échantillon) 334.00) H


Sources jaillissantes dans le Landenien et la tête du Tuffeau
de Ciply, débitant au sol environ 4.000 litres à l'heure.

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PL. MONS 151W

26 (suite)

Le sondage de Bertaimont, à Mons (1)
par J.CORNET

(Planche XIV)

§ 1.

Pendant les derniers mois de l'année 1906 et les débuts de
1907, la Société des charbonnages du Levant du Flénu, a fait
pratiquer un sondage sur le territoire de la ville de Mons, au
Faubourg de Bertaimont, en vue de reconnaître la profondeur à
laquelle se trouve la surface du Houiller dans cette partie de sa
concession (2).

La situation du sondage est, par rapport au milieu de l'axe du
pont sur la Trouille à l'Avenue de Bertaimont : 210 mètres au
Sud et 255 mètres à l'Ouest. Ce point est situé à la cote 30.50,
sur les alluvions modernes de la Trouille, à quelques mètres de
la ligne par laquelle le versant septentrional de la colline de
l'Eribut se raccorde à la plaine alluviale.

Comme pour la sondage de l'Eribut, pratiqué en 1905 (3), j'ai
pu, grâce à la bienveillance de M. Ch. Deharvengt, ingénieur en
chef du Levant du Flénu, suivre ce travail jour par jour et
recueillir les échantillons à mesure de l'avancement. Un total de
344 échantillons a été récolté; ils sont, en général, pris mètre
par mètre.

L'étude de ces échantillons permet d'établir comme suit la
superposition des terrains traversés par ce sondage.

-----------
(1) Communication faite à la réunion du 21 avril 1907.
(2) Ce sondage, comme celui de l'Eribut (1903), a été pratiqué
par MM. Paniez et Brégi, de Lille. Le chef-sondeur est
M. J.Hauter.
(3) Voir Ann. Soc. géol. de Belg., t. X XX III, p. M3, 1905.
-----------

Terrains traversés Epais. Base à


)Limon alluvial, renfermant des os-
)sements de boeuf, sanglier etc. ... 3m00 3m00
MODERNE )Tourbe ............................ 0.50 3.50
(6m00) )Sable siliceux, à grain moyen, avec
)coquilles d'eau douce ............. 1.00 4.50
)Limon tourbeux .................... 1.50 6.00

)Sable argileux, gris vert, avec pe-
)tits cailloux anguleux de silex, de
)craie, etc ........................ 1.25 7.25
)Cailloutis de silex et ce craie ... 0.50 7.75
)Limon argileux, fin, gras, très
)plastique, brun jaune, à noyaux fer-
)rugineux et petits cailloux de si-
)lex, etc .......................... 0.75 8.50
)Même limon, très riche en cailloux
)de silex, etc ..................... 1.00 9.50
PLEISTOCENE )Glaise sableuse, verdâtre, avec
(10m20) )petits cailloux de silex .......... 1.00 10.50
)Glaise gris bleu .................. 0.70 11.20
)Glaise gris bleu remplie de menus
)cailloux de silex anguleux ......... 0.80 12.00
)Glaise bleuâtre, avec quelques
)cailloux de silex 4.20 16.20

YPRESIEN (Yd) )Sable fin, micacé, brun clair ..... 4.30 20.50
(4m30) )

YPRESIEN (Yc) )Argile gris bleu foncé, très compac-
(27m50) )te, plus ou moins sableuse ........ 27.50 48.00

)Sable glauconifère, à grain moyen,
)non argileux, gris vert (sable de
)l'Eribut) ......................... 6.00 54.00
)Sable très glauconifère, à grain plus
)fin, légèrement argileux .......... 3.00 57.00
)Sable argileux, à grain fin, très
)glauconieux vert foncé, renfermant
LANDENIEN )quelques petits cailloux de silex
INFERIEUR )dans les 4 mètres inférieurs 6.00 63.50
(23m50) )Même sable, légèrement calcarifère 2.50 65.50
)Sable à grain fin, argileux, très
)glauconieux, vert foncé, calcarifère,
)avec quelques cailloux avellanaires ou
)pisaires, de silex, phtanite et quartz 5.50 71.50

INFRALANDENIEN)(manque) ............................. 0

MONTIEN ) (manque) ............................ 0
SUPERIEUR ) (manque) ............................ 0

)Tufeau grenu, compact, gris blanc
)légèrement jaunâtre ..................2.25 73.75
)Tufeau friable ...................... 3.50 77.00
)Tufeau compact, grenu, avec débris
)d'huîtres, moules de gastropodes, pi-
MONTIEN )quants de cidarides, bryozoaires, etc 9.00 86.00
INFERIEUR )Tufeau en bancs tantôt compacts,
(63m50) )tantôt friables, avec débris de fos-
)siles dans les parties compactes.
)Bancs de silex gris bleu ou gris
)brun vers les profondeurs de 106m8O,
)107m60, 117 à 121m50, 135m ......... 49.00 135.00

)Tufeau grenu, avec Thecidea papillata
)de petite taille, très abondante,
)nombreux débris, de dentales, Lunulites
)et autres bryozoaires ............... 4.00 139.00
)Tufeau en bancs plus ou moins compacts
)ou friables .........................18.00 157.00
)Tufeau se chargeant graduellement de
MAESTRICHTIEN )grains phosphatés, augmentant en
(32m00) )descendant; très phosphaté et gris
)bleu clair à la base (sous le niveau
)de 162 m). Bancs de silex vers 161m 9.00 166.00
)Tufeau très phosphaté, gris bleu clair,
)avec très petits nodules phosphatés,
)arrondis, Thecidea papillata en abon-
)dance, quelques Pecten pulchellus et
)menus débris de divers fossiles .... 1.00 167.00

CRAIE PHOSPHA-)Craie phosphatée, gris bleu clair,
TEE DE CIPLY )Pecten pulchellus .................. 10.00 177.00
(10m00) )

CRAIE DE )Craie grossière, blanc grisâtre,
SPIENNES )avec silex gris foncé ou gris brun,
(37m50) )en noyaux et en bancs .............. 37.50 214.50

CRAIE DE )Craie très blanche et très fine,
NOUVELLES )sans silex ......................... 16.50 231.00
(16m50) )

CRAIE )Craie blanche, sans silex ......... 27.00 258.00
D'OBOURG )
(27m00) )

CRAIE DE )Craie blanche légèrement grisâtre,
TRIVIERES )sans silex ........................ 15.00 273.00
(15m00) )

CRAIE DE )Craie blanc grisâtre, avec silex
ST-VAAST )bigarrés de gris foncé brunâtre et
(51m00) )de gris clair .................... 9.00 282.00
)Même craie, sans silex, légèrement
)glauconifère vers la base ........ 42.00 324.00

CRAIE DE )
MAISIERES )Craie gris bleu, glauconifère 1.50 325.50
(1m50) )

RABOTS
(2m50) )Craie gris bleu clair, à silex bruns 2.50 328.00

FORTES-TOISES )Marne gris bleu clair, avec concré-
(4m00) )tions siliceuses gris bleu ......... 4.00 332.00

DIEVES )Marne glauconifère, gris bleu
(1m50) )verdâtre ........................... 1.50 333.50

TOURTIA DE )Marne très glauconieuse, gris bleu
MONS )verdâtre, à cailloux pisaires de
(0m50) )phtanite et quelques petits cail-
)loux de quartz .................... 0.50 334.00

HOUILLER )Schiste argileux, altéré, tendre 0.17 334.17


§ 3. - REMARQUES

1. La cote d'altitude du sol, à l'orifice du sondage, étant de
+ 30.50, le Pleistocène, épais, en y comprenant le Moderne, de
16m20, a sa base à la cote + 14.30. Au puits artésien de la Cité
Hoyaux, cette base est à + 14.30 et, à celui de l'Usine à gaz, à
+ 15.50.

2. La partie inférieure des sables landéniens s'est montrée
fortement calcarifère, particularité que nous avons déjà observée
aux puits artésiens de l'Ecole des mines et de l'Usine à gaz.

3. Les marnes glauconifères infralandéniennes (heersiennes?)
font défaut au sondage qui nous occupe. Rappelons que ce dépôt
encore mal connu (et qui, glauconifère et marin, est bien dis-
tinct du Montien supérieur, lacustre), a été, jusqu'ici, rencon-
tré au puits artésien Paulet (Delvaux, 1876), à l'Ecole des
mines, à l'Usine à gaz, à la Cité Hoyaux, au Moulin (aujourd'hui
verrerie) du Pont-Canal, au puits artésien du premier pont du
canal du Centre et à celui du dépôt des chemins de fer vicinaux.
En ces trois derniers points, les marnes glauconifères, infra-
landéniennes sont nettement intercalées entre le Landénien infé-
rieur et le Montien supérieur, d'eau douce.

4. Le Montien supérieur fait également défaut au sondage de
Bertaimont, de même qu'aux forages de la brasserie Paulet et de
l'Ecole des mines. Il a été reconnu au puits artésien de la
Caserne de cavalerie, au sondage Lebreton, près du Tir communal,
au forage du pont du canal du Centre, au Moulin du Pont-Canal,
etc.

5. Le Montien inférieur se présente, au sondage de
Bertaimont, sous son facies "tufeau" de la région de Ciply et non
avec le facies "calcaire grossier" des puits Goffint et Coppée et
du forage de la Caserne de cavalerie. Le tufeau montien est rela-
tivement pauvre en fossiles. Le Calcaire de Mons proprement dit,
à faune très riche, semble être localisé, à Mons, vers le Nord et
l'est de la ville. Au puits de l'Ecole des mines, l'assise est
représentée par une roche beaucoup plus grossière, par place, que
le tufeau de Ciply, très riche en foraminifères, mais très pauvre
en autres fossiles.

6. Le poudingue base du Montien inférieur n'a pas été reconnu
par le sondage de Bertaimont, pas plus qu'à l'Ecole des mines,
alors qu'il était très bien caractérisé au sondage de l'Eribut.
Les cailloutis ou lits de nodules de la base des autres assises,
depuis le gravier base du Landénien jusqu'au Tourtia de Mons,
font également défaut à Bertaimont et, ordinairement, dans les
autres forages de la partie profonde du synclinal de la Haine,
correspondant évidemment à des régions moins littorales des mers
crétaciques et tertiaires.

7. En l'absence de limite caractéristique, je considère comme
maestrichtiennes, au sondage qui nous occupe, les couches où
apparaît Thecidea papillata. Je ferai toutefois remarquer que ces
couches (de 135 à 139 m) renferment en abondance, à côté de
bryozoaires qui me paraissent maestrichtiens (Lunulites, etc.),
un Dentalium lisse (non Pyrgopolon) identique à une espèce du
calcaire de Mons des puits Goffint et Coppée.

8. La limite entre les craies de Nouvelles et d'Obourg est
indécise dans les affleurements et, à plus forte raison, dans les
sondages.

9. Pour des raisons dites au n°6, les limites entre les craies
d'Obourg, de Trivières et de St-Vaast sont placées approximative-
ment, d'après leurs caractères physiques. La craie de St-Vaast
est bien caractérisée par ses silex bigarrés.

10. On remarquera la grande minceur que présente l'ensemble
formé par le Turonien et le Tourtia de Mons : 10 mètres à peine.
Au sondage de l'Eribut, cet ensemble n'avait qu'une puissance de
15 mètres. Je dois pourtant faire remarquer que le sommet de la
craie de Maisières peut avoir échappé, au sondage de Bertaimont,
cette assise y étant relativement peu riche en glauconie et de
teinte peu foncée.

11. Le sondage de Bertaimont a atteint le terrain houiller à la
cote 334 - 30.50 = -303.50. C'est la maximum observé jusqu'ici
sur le territoire de Mons et l'une des plus grandes profondeurs
constatées dans le Hainaut.
Le sondage des Wartons, situé dans le nord du territoire de la
ville, avec orifice à la cote 45, a rencontré le Houiller à la
profondeur de 346m50, c'est-à-dire à la cote -301.50.

12. Comment se comporte la surface du Houiller entre ces deux
sondages ?
On n'a aucune donnée directe permettant de répondre à cette
question, les forages les plus profonds situées dans l'inter-
valle de ces deux sondages atteignant à peine la partie supé-
rieure de la craie. Mais si, se basant sur les documents
existants, on construit une coupe de direction générale NNE.-SSW.
(pl. XIV), passant par les sondages de l'Eribut et de
Bertaimont, un puits artésien voisin de la Trouille, les puits
artésiens de la brasserie Paulet, de l'Ecole des mines, de la
Caserne de cavalerie et les sondages Lebreton, des Wartons et de
Maisières n° 2, on constate que le thalweg du synclinal formé par
les couches tertiaires et crétacées passe, dans le plan de coupe,
entre le sondage de Bertaimont et la Trouille.
On peut conclure que, sur la ligne qui vient d'être tracée, la
surface du Houiller ne descend pas à un niveau notablement
inférieur à celui où l'a rencontrée le sondage de Bertaimont.

Cornet J.- Annales de la Société géologique de Belgique, Liège,
t. XXXIV, 1907.

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PL. MONS 151W
CH. STEVENS

26 (III) (Suite)

"Le sondage de la Savonnerie a donné de l'eau jaillissante à 54m
de profondeur dans le Landenien.
Le débit était d'environ 30 m3 par 24 heures."

(Lettre de M. De Pelsmaeker, ingénieur aux Charbonnages du Levant
du Flénu).

"L'eau jaillit à Om25 au-dessus du sol" (J. CORNET).

"Aucun essai de débit n'a été fait sur l'eau du Crétacé"
(De Pelsmaeker).

"Le débit n'a pas augmenté pendant la traversée de la craie; ce
sondage a donc été remarquablement sec" (J. CORNET).


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PL. MONS 151W

26 (suite)

LE SONDAGE DE BERTAIMONT, à MONS (1)

J.CORNET - Annales de la Société Géologique de Belgique. Liège, tome XXXIV,
1906-1907, pp. B 141-147.

Pendant les derniers mois de l'année 1906 et les débuts de
1907, la Société des charbonnages du Levant du Flénu a fait
pratiquer un sondage sur le territoire de la ville de Mons, au
Faubourg de Bertaimont, en vue de reconnaître la profondeur à
laquelle se trouve la surface du Houiller dans cette partie de
sa concession (2).

La situation du sondage est, par rapport au milieu de l'axe du
pont sur la Trouille à l'Avenue de Bertaimont : 210 mètres au Sud
et 255 mètres à l'Ouest. Ce point est situé à la cote 30.50, sur
les alluvions modernes de la Trouille, à quelques mètres de la
ligne par laquelle le versant septentrional de la colline de
l'Eribut se raccorde à la plaine alluviale.

Comme pour le sondage de l'Eribut, pratiqué en 1905 (3), j'ai
pu, grâce à la bienveillance de M. Ch. Deharveng, ingénieur en
chef du Levant du Flénu, suivre ce travail jour par jour et
recueillir les échantillons à mesure de l'avancement. Un total de
344 échantillons a été récolté; ils sont, en général, pris mètre
par mètre.

L'étude de ces échantillons permet d'établir comme suit la
superposition des terrains traversés par ce sondage.

---------------
(1) Communication faite à la réunion du 21 avril 1907.
(2) Ce sondage, comme celui de l'Eribut (1905), a été pratiqué
par MM. Paniez et Brégi, de Lille. Le chef sondeur est
M. J. Hauter.
(3) Voir ann. Soc. géol. de Belg., t. XXXIII, p. M3, 1905.
---------------

Sondage de Bertaimont

Terrains traversés Epaiss. Base à

(Limon alluvial, renfermant des
(ossements de boeuf, sanglier, etc 3m00 3m00
(Tourbe 0.50 3.50
Moderne (Sable siliceux, à grain moyen, avec
(6m00) (coquilles d'eau douce 1.00 4.50
(Limon tourbeux 1.50 6.00

(Sable argileux, gris vert, avec
(petits cailloux anguleux de silex,
(de craie, etc 1.25 7.25
(Cailloutis de silex et de craie 0.50 7.75
(Limon argileux, fin, gras, très
(plastique, brun jaune, à noyau fer-
(rugineux et petits cailloux de si-
(lex, etc 0.75 8.50
Pléistocène (Même limon, très riche en cailloux
(10m20) (de silex, etc 1.00 9.50
(Glaise sableuse, verdâtre, avec
(petits cailloux de silex 1.00 10.50
(Glaise gris bleu 0.70 11.20
(Glaise gris bleu, remplie de menus
(cailloux de silex anguleux 0.80 12.00
(Glaise bleuâtre, avec quelques
(cailloux de silex 4.20 16.20

Yprésien (Yd)(Sable fin, micacé, brun clair 4.30 20.50
(4m30)

Yprésien (Yc)(Argile gris bleu foncé, très com-
(27m50) (pacte, plus ou moins sableuse 27.50 48.00

(Sable glauconifère, à grain moyen,
(non argileux, gris vert (Sable de
(l'Eribut) 6.00 54.00
(Sable très glauconifère, à grain plus
(fin, légèrement argileux 3.00 57.00
(Sable argileux, à grain fin, très
(glauconifère, vert foncé, renfermant
Landénien (quelques petits cailloux de silex dans
inférieur (les 4m inférieur 6.00 63.00
(23m50) (Même sable, légèrement calcarifère 2.50 65.50
(Sable à grain fin, argileux, très
(glauconieux, vert foncé, calcarifère,
(avec quelques cailloux avellanaires
(ou pisaires, de silex, phtanite et
(quartz 6.00 71.50

Infralandénien (Manque) 0.00

Montien sup. (Manque) 0.00

(Tufeau grenu, compact, gris blanc
(légèrement jaunâtre 2.25 73.75
(Tufeau friable 3.25 77.00
Montien inf. (Tufeau compact, grenu, avec débris
(63m50) (d'huîtres, moules de gastropodes,
(piquants de cidarides, bryozaires,
(etc.. 9.00 86.00
(Tufeau en bancs tantôt compacts,
(tantôt friables avec débris de fos-
(siles dans les parties compactes.
(Bancs de silex gris bleu ou gris
(brun, vers les profondeurs de
(106m8O, 107m60, 117m à 121m50,
(135m. 49.00 135.00

(Tufeau grenu, avec Thecidea papil-
(lata petite taille, très abondante,
(nombreux débris de dentales, Lunu-
(lites et autres bryozoaires. 4.00 139.00
(Tufeau en bancs plus ou moins com-
(pacts ou friables 18.00 157.00
Maestrichtien(Tufeau se chargeant graduellement
(32m00) (de grains phosphatés, augmentant en
(descendant; très phosphaté et gris
(bleu clair à la base (sous le niveau
(de 162m). Bancs de silex vers 161m 9.00 166.00
(Tufeau très phosphaté, gris bleu
(clair, avec très petits nodules
(phosphatés, arrondis, Thecidea papil-
(lata en abondance, quelques Pecten
(pulchellus et menus débris de divers
(fossiles 1.00 167.00

Craie phos- (Craie phosphatée, gris bleu clair.
phatée de (Pecten pulchellus
Ciply 10.00 177.00
(10m00)

Craie de (Craie grossière, blanc grisâtre
Spiennes (avec silex gris foncé ou gris brun, 37.50 214.50
(37m50) (en noyaux et en bancs

Craie de (Craie très blanche et très fine,
Nouvelles (sans silex 16.50 231.00
(16m50)

Craie d'Obourg Craie blanche sans silex 27.00 258.00
(27m00)

Craie de (Craie blanche légèrement grisâtre,
Trivières (sans silex 15.00 273.00
(15m00)

(Craie blanche grisâtre, avec silex
Craie de (bigarrés de gris foncé brunâtre et
St Vaast (de gris clair. 9.00 282.00
(51m00) (Même craie, sans silex, légèrement
(glauconifère vers la base 42.00 324.00

Craie de (Craie gris bleu, glauconifère 1.50 325.50
Maisières
(1m50)

Rabots Craie gris bleu clair, à silex bruns 2.50 328.00
(2m50)

Fortes Marne gris bleu clair, avec concrétions
Toises sililiceuses gris bleu 4.00 332.00
(4m00)

Dièves Marne glauconifère, gris bleu verdâtre 1.50 333.50
(1m50)

Tourtia de Marne très glauconieuse, gris bleu ver-
Mons (0m50) dâtre, à cailloux pisaires de phtanite et
quelques petits cailloux de quartz 0.50 334.00

Houiller Schiste argileux, altéré, tendre 0.17 334.17

Remarques

1. La cote d'altitude du sol, à l'orifice du sondage, étant de
+30.50, le Pléistocène, épais, en y comprenant le Moderne, de
16m20, à sa base à la cote de +14.30. Au puits artésien de la
Cité Hoyaux, cette base est aussi à +14.30 et, à celui de l'Usine
à gaz, à +15.50.

2. La partie inférieure des sables landéniens s'est montrée
fortement calcarifère, particularité que nous avons déjà observée
aux puits artésiens de l'Ecole des mines et de l'Usine à gaz.

3. Les marnes glauconifères, infralandéniennes (heersiennes ?)
font défaut au sondage qui nous occupe. Rappelons que ce dépôt
encore mal connu (et qui, glauconifère et marin, est bien
distinct du Montien supérieur, lacustre), a été, jusqu'ici,
rencontré au puits artésien Paulet (Delvaux, 1876), à l'Ecole
des mines, à l'Usine à gaz, à la Cité Hoyaux, au Moulin
(aujourd'hui verrerie) du Pont-Canal, au puits artésien du
premier pont du canal du Centre et à celui du dépôt des chemins
de fer vicinaux. En ces trois derniers points, les marnes
glauconifères, infralandéniennes sont nettement intercalées
entre le Landénien inférieur et le Montien supérieur, d'eau
douce.

4. Le Montien supérieur fait également défaut au sondage de
Bertaimont, de même qu'aux forages de la brasserie Paulet et
de l'Ecole des mines. Il a été reconnu au puits artésien de la
Caserne de cavalerie, au sondage Lebreton, près du Tir communal,
au forage du pont du canal du Centre, au Moulin du Pont-Canal,
etc..

5. Le Montien inférieur se présente, au sondage de Bertaimont,
sous son facies "tuffeau" de la région de Ciply et non avec le
facies "calcaire grossier" des puits Goffint et Coppée et du
forage de la Caserne de cavalerie. Le tuffeau montien est re-
lativement pauvre en fossiles. Le Calcaire de Mons proprement
dit, à faune très riche, semble être localisé, à Mons, vers le
nord et l'est de la ville. Au puits de l'Ecole des mines,
l'assise est représentée par une roche beaucoup plus grossière,
par place, que le tuffeau de Ciply, très riche en foraminifères,
mais très pauvre en autres fossiles.

6. Le poudingue base du Montien inférieur n'a pas été reconnu par
le sondage de Bertaimont, pas plus qu'à l'Ecole des mines, alors
qu'il était très bien caractérisé au sondage de l'Eribut. Les
cailloutis ou lits de nodules de la base des autres assises,
depuis le gravier base du Landénien jusqu'au Tourtia de Mons,
font également défaut à Bertaimont et, ordinairement, dans les
autres forages de la partie profonde du synclinal de la Haine,
correspondant évidemment à des régions synclinal de la Haine,
correspondant évidemment à des régions moins littorales des mers
crétaciques et tertiaires.

7. En l'absence de limite caractéristique, je considère comme
maestrichtiennes, au sondage qui nous occupe, les couches où
apparaît Thecidea papillata. Je ferai toutefois remarquer que
ces couches de (135 à 139m) renferment en abondance, à côté du
bryozoaires qui me paraissent maestrichtiens (Lunulites, etc),
un Dentalium lisse (non Pyrgopolon) identique à une espèce du
calcaire de Mons des puits Goffint et Coppée.

8. La limite entre les craies de Nouvelles et d'Obourg est
indécise dans les affleurements et, à plus forte raison, dans
les sondages.

9. Pour les raisons dites au n° 6, les limites entre les craies
d'Obourg, de Trivières et de St Vaast sont placées approximative-
ment, d'après leurs caractères physiques. La craie de St Vaast
est bien caractérisée par ses silex bigarrés.

10. On remarquera la grande minceur que présente l'ensemble formé
par le Turonien et le Tourtia de Mons : 10 mètres à peine. Au
sondage de l'Eribut, cet ensemble n'avait qu'une puissance de 15
mètres. Je dois pourtant faire remarquer que le sommet de la
craie de Maisières peut avoir échappé, au sondage de Bertaimont,
cette assise y étant relativement peu riche en glauconie et de
teinte peu foncée.

11. Le sondage de Bertaimont a atteint le terrain houiller à la
cote 334 - 30.50 = -303.50. C'est le maximum observé jusqu'ici sur
le territoire de Mons et l'une des plus grandes profondeurs
constatées dans le Hainaut.
Le sondage des Wartons, situé dans le nord du territoire de
la ville, avec orifice à la cote 45, a rencontré le Houiller à
la profondeur de 346m50, c'est-à-dire à la cote -301.50.

12. Comment se comporte la surface du Houiller entre ces deux
sondages ?
On n'a aucune donnée directe permettant de répondre à cette
question, les forages les plus profonds situés dans l'intervalle
de ces deux sondages atteignant à peine la partie supérieure de
la craie. Mais si, se basant sur les documents existants, on
construit une coupe de direction générale, NNE-SSW, passant par
les sondages de l'Eribut et de Bertaimont, un puits artésien
voisin de la Trouille, les puits artésiens de la brasserie
Paulet, de l'Ecole des mi-puits artésiens de la brasserie
Paulet, de l'Ecole des mines, de la caserne de cavalerie et
les sondages Lebreton, des Wartons et de Maisières n° 2, on
constate que le thalweg du synclinal formé par les couches
tertiaires et crétacées passe, dans le plan de coupe, entre
le sondage de Bertaimont et la Trouille.
On peut en conclure que, sur la ligne qui vient d'être
tracée, à la surface du Houiller ne descend pas à un niveau
notablement inférieur à celui où l'a rencontrée le sondage de
Bertaimont.

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