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151W0005.TXT

Pl. MONS 151W

5 (VI)

Cornet J. - Annales de la société géologique de Belgique, 1905, t.XXXIII,
pp. 3-7 (Mém)

Le Sondage de l'Eribut, à Cuesmes, (6)
par
J. Cornet (1).

§ I.

Pendant l'été de 1905, la Société des charbonnages du Levant
du Flénu a fait pratiquer un sondage à proximité de la gare de
Cuesmes-Etat, sur le versant sud-ouest de la colline tertiaire de
l'Eribut, en vue de la création d'un nouveau siège d'extraction.
La situation du sondage est, par rapport au point de croisement
du chemin de l'Espinette et du chemin de fer de Mons à Dour
(ancien passage à niveau), de 350 mètres au sud et 195 mètres à
l'est.

La cote de niveau de l'orifice du trou de sonde est de + 51.08.

Grâce à l'obligeance de la direction de la Société, j'ai pu
suivre le travail jour par jour et recueillir des échantillons
des terrains traversés.

Le tableau suivant donne le résultat de l'étude de ces échan-
tillons. La coupe (fig. I, p. 7) montre la superposition des
assises recoupées.

----------------
(1) Travail présenté à la séance du 19 novembre 1905.
----------------

§ 2. - Sondage de l'Eribut

Terrains traversés : Epaisseur : Base à :

1. - Eboulis des pentes (argiles yprésienne
remaniée).............................. 2m00 2m00
2. - Yprésien, argile Yc.................... 2.75 4.75
3. - LANDENIEN, L1d, L1b, L1a .............. 18.75 23.50
4. - MONTIEN. Tufeau de Ciply, Mn1 (Bryozo-
aires, radioles de cidarides, Bourgue-
ticrinus, Dentalium; lit de nodules
phosphatés à la base) ................ 52.50 76.00
5. - MAESTRICHTIEN. Tufeau de St-Symphorien,
Mb, Ma. (Thecidium papillatum bryozo-
aires) ................................ 21.50 97.50

SENONIEN :

6. - Craie phosphatée de Ciply, Cp4b (Pecten
pulchellus, Pyrgopolon Mosae, débris
d'échinides) .......................... 57.50 155.00
7. - Craie de Spiennes, Cp4a ............... 38.20 193.20
8. - Craie de Nouvelles, Cp3cb banc dur au
sommet .............................. 36.80 230.00
9. - Craie d'Obourg, Cp3a
10. - Craie de Trivières, Cp2 ............... 89.00 319.00
11. - Craie de Saint-Vaast, Cp1 (légèrement
glauconieuse à la base).

TURONIEN :

12. - Craie glauconifère de Maisières (Gris),
Tr2c. ................................. 2.50 321.00
13. - Silex de Saint-Denis (Rabots), Tr2b.... 5.50 327.00
14. - Marnes à concrétions siliceuses (Fortes-
Toises), Tr2a ......................... 3.50 330.50
15. - Marnes d'Autreppe (Dièves), Tr1ba ..... 1.50 332.00

CENOMANIEN :

16. - Marne glauconieuse à cailloux roulés
(Tourtia de Mons), Cn3 ................ 2.30 334.30
17. - TERRAIN HOUILLER, H2, à 334m30.

§ 3.

J'ai quelques remarques à joindre au document qui précède.

I. - Les matériaux remontés à la surface étaient presque toujours
très finement broyés. De là vient la rareté relative des
fossiles que j'ai pu me procurer. Il n'y a guère que les Tufeaux
et la Craie phosphatée de Ciply qui en aient fourni et presque
tous provenaient de menus fragments de roche éboulés dans le trou
de sonde et ramenés avant d'avoir subi l'action du trépan. La
craie blanche, très compacte, non ébouleuse, n'a pas fourni un
seul fossile.

2. - Il ne m'a pas été possible d'établir avec certitude
les limites de la Craie de Trivières et, par conséquent, la
séparation exacte des Craies d'Obourg, de Trivières et de
Saint-Vaast. J'ai préféré donner les trois assises en bloc,
plutôt que d'indiquer leurs limites au jugé.
J'ai reconnu la Craie de Nouvelles à son extrême finesse, à
sa blancheur et au banc dur qu'elle présente au contact de la
Craie de Spiennes. La Craie d'Obourg est moins blanche et moins
fine. La Craie de Saint-Vaast a été caractérisée par la pré-
sence de la glauconie dans sa partie inférieure. Enfin, la
Craie de Trivières, qui ne manque jamais entre celles de
Saint-Vaast et d'Obourg, a été intercalée dans la coupe, bien
qu'elle n'y présente que des caractères négatifs.

3. - Les deux Tufeaux (Mn et Ma), la Craie phosphatée de Ciply
et surtout la Craie de Spiennes sont extraordinairement riches
en silex; il se présente en rognons, en plaques et en bancs.
Dans certaines parties de la Craie de Spiennes, le registre du
sondeur accuse "plus de silex que de craie". La Craie de Spiennes
est reconnaissable à sa texture grossière et à la teinte brune
de ses silex.

4. - Les assises crayeuses inférieures à la Craie de Spiennes,
sont absolument dépourvues de silex.

5. - Jusque vers la profondeur de 130 mètres (cote - 79), les
roches calcaires présentent la teinte d'oxydation (jaune clair
pour les Tufeaux, brun clair ou blanc brunâtre pour les Craies
de Ciply et de Spiennes). En dessous de 130 mètres, les craies
prennent la teinte normale (blanc légèrement gris bleuâtre)(1).

6. - On remarquera les fortes épaisseurs atteintes par le
Tufeau de Ciply, le Tufeau de Saint-Symphorien et la Craie
phosphatée de Ciply. Pour ces trois assises, le sondage de
de l'Eribut marque le maximum de l'épaisseur connue.

7. - L'ensemble formé par le Turonien et le Tourtia de Mons est,
au contraire, d'une puissance très faible.

8. - L'épaisseur totale des terrains qui recouvrent le terrain
houiller au sondage de l'Eribut est une des plus fortes qui
aient été constatées dans le Hainaut.L'épaisseur reconnue à
l'Eribut n'est dépassée que par celles qui ont été constatées au
sondage des Wartons, sur Mons (346m50), au sondage de Tertre-
Canal (338m00) et au sondage Camus n° 2, à Pommeroeul, où l'on
est arrivé à 335m27 sans avoir atteint le Houiller.

---------------
(1) Voir J. CORNET. Sur les facies de la Craie phosphatée de Ciply.
Ann. Soc. géol. de Belg., t. XXXII, p. M 137.
---------------

9.- Ces trois derniers sondages sont situés au-dessus des
parties axiales, les plus profondes, de la vallée d'érosion
dans laquelle repose le Crétacé.
Le sondage de l'Eribut est situé à 2.400 mètres au sud du
canal de Mons à Condé, à une latitude où, vers l'Ouest, on
ne rencontre que de faibles épaisseurs de morts-terrains.

10. - Notre coupe (fig.1) est menée, à peu près de l'Est
à l'Ouest, selon un plan vertical passant par le sondage de
l'Eribut et le puits n° 14 du Levant du Flénu. Pour tracer,
dans le plan de la coupe, la surface du terrain houiller,
j'ai utilisé, outre les données du sondage de l'Eribut et
du puits n° 14, les résultats de sondages intérieurs effec-
tués dans les travaux souterrains du Levant du Flénu, à
proximité du plan de coupe. Ces documents m'ont été obli-
geamment communiqués par la direction du Levant du Flénu.

L'épaisseur et l'allure des assises tertiaires et crétacées
sont figurées d'après le sondage et le puits et d'après les
observations faites à la surface de sol.

-----------
Fig.1.- Coupe passant par le sondage de l'Eribut, à l'Est et le puits
n° 14 des Charbonnages du Levant du Flénu, à l'Ouest. Les
hauteurs sont multipliées par 5 - La distance entre le sondage et
le puits est de 2.110 mètres.

a. Sable yprésien (Yd).
b. Argile yprésienne (Yc).
c. Landénien (L1).
d. Tufeau de Ciply (Mn1).
e. Tufeau de St-Symphorien (Mb, Ma).
f. Craie phosphatée de Ciply (Cp4b).
g. Craie de Spiennes (Cp4a).
h. Craie de Nouvelles (Cp3cb).
(Craie de d'Obourg (Cp3a).
i.(Craie de Trivières (Cp2).
(Craie de St Vaast (Cp1).
(Craie de Maisières (Tr2c).
(Rabots (Tr2b).
j.(Fortes-Toises (Tr2a).
(Dièves (Tr1ba).
(Tourtin de Mons (Cn3).
k. Terrain houiller supérieur (H2).
----------------

11. - La surface du terrain houiller se trouve, au puits n° 14,
à la cote - 13 et au sondage, à - 283.
Les deux points étant distants de 2.110 mètres, la pente kilo-
métrique moyenne de la surface du Primaire est de près de
128 mètres (1).

12. - La surface houillère inclinée que figure la coupe, forme
le versant oriental du promontoire du Flénu que projette vers
le Nord le flanc méridional de la vallée d'érosion pré-crétacée.

13. - Cette surface constitue en même temps le versant ouest
d'une sorte de golfe que présente le flanc sud de la vallée
pré-crétacée. On remarquera la coïncidence de ce golfe avec
l'expansion de la craie sénonienne vers le Sud, dans le méri-
dien de Mons.

14. - La coupe montre que la forte épaisseur des morts-
terrains au sondage de l'Eribut est due en grande partie à
l'épaississement des Tufeaux et de la Craie de Ciply.

15. - On ne sait comment se présentent, à l'est du sondage de
l'Eribut, l'inclinaison de la surface du Houiller et celle des
assises crétacées. Je ne les ai indiquées qu'en pointillé.
Mais il y a lieu de supposer que le profondeur du Houiller est
loin d'être à son maximum au sondage de l'Eribut.

On voit que le sondage de l'Eribut apporte une contribution
importante à la connaissance de la géologie du Hainaut. Si j'ai
pu tirer parti de ce travail, c'est grâce à l'obligeant concours
de MM. A. Le Roy, directeur-gérant, et Deharveng, ingénieur
en chef des Charbonnages du Levant du Flénu, auxquels je ne
saurais adresser trop de remerciements.

---------------
(1) Ce chiffre est loin d'être le plus élevé qui ait été cons-
taté dans la région. A Jemappes, la pente atteint 270 mètres
et à Baudour, 323 mètres par kilomètre.

--------------------------------------------------------------------------

PL. MONS 151W

5 (suite)

J.CORNET.- Le Sondage de l'Eribut, à Cuesmes. (1) Ann. Soc. Géol. de
Belgique, t. XXXIII, 1905-1906, pp. 3-7 (Mém).

Pendant l'été de 1905, la Société des charbonnages du Levant
du Flénu a fait pratiquer un sondage à proximité de la gare
de Cuesmes-Etat, sur le versant sud-ouest de la colline ter-
tiaire de l'Eribut, en vue de la création d'un nouveau siège
d'extraction. La situation du sondage est, par rapport au point
de croisement du chemin de l'Espinette et du chemin de fer de
Mons à Dour (ancien passage à niveau), de 350 mètres au sud et
195 mètres à l'est).

La cote de niveau de l'orifice du trou de sonde est de + 51.O8.

Grâce à l'obligeance de la direction de la Société, j'ai pu
suivre le travail jour par jour et recueillir des échantillons
des terrains traversés.

Le tableau suivant donne le résultat de l'étude de ces
échantillons. La coupe montre la superposition des assises
recoupées.

-----------------
(1) Travail présenté à la séance du 19 novembre 1905.
-----------------

SONDAGE DE l'ERIBUT

Terrains rencontrés Epaisseur Base à

1. Eboulis des pentes (argile yprésienne remaniée) 2m00 2m00
2. Yprésien, argile Yc ........................ .. 2.75 4.75
3. Landénien, Lld, Llb, Lla ......................18.75 23.50
4. Montien. Tufeau de Ciply, Mnl (Bryozoaires, ra-
diales de cidarides, Bourgueticrinus, Dentalium;
lit de nodules phosphatés à la base........... 52.50 76.00
5. Maestrichtien. Tufeau de St. Symphorien, Mb, Ma.
(Thecidium papillatum, bryozoaires)........... 21.50 97.50
Sénonien :
6. Craie phosphatée de Ciply, Cp4b (Pecten pulchellus,
Pyrgopolon Mosae, débris d'échinides). ....... 57.50 155.00
7. Craie de Spiennes, Cp4a....................... 38.20 193.20
8. Craie de Nouvelles, Cp3cb (banc dur au sommet) 36.80 230.00
9. Craie d'Obourg, Cp3a .........................)
10. Craie de Trivières, Cp2 ......................)
11. Craie de Saint-Vaast, Cp1 (légèrement glauco- )89.00 319.00
nifère à la base) ............................)
Turonien :
12. Craie glauconifère de Maisières (Gris), Tr2c.. 2.50 321.00
13. Silex de Saint-Denis (Rabots), Tr2b........... 5.50 327.00
14. Marnes à concrétions siliceuses (Fortes-Toises)
Tr2a ......................................... 3.50 330.50
15. Marnes d'Autreppe (Dièves), Trlba ............ 1.50 332.00
Cénomanien :
16. Marne glauconieuse à cailloux roulés (Tourtia
de Mons), Cn3 ................................ 2.30 334.30
17.TERRAIN HOUILLER, H2, à 334m30.

J'ai quelques remarques à joindre au document qui précède.

1.- Les matériaux remontés à la surface étaient presque toujours
très finement broyés. De là vient la rareté relative des
fossiles que j'ai pu me procurer. Il n'y a guère que les
Tufeaux et la craie phosphatée de Ciply qui en aient fourni
et presque tous provenaient de menus fragments de roche
éboulés dans le trou de sonde et ramenés avant d'avoir subi
l'action du trépan. La craie blanche, très compacte, non
ébouleuse, n'a pas fourni un seul fossile.

2.- Il ne m'a pas été possible d'établir avec certitude les
limites de la Craie de Trivières et, par conséquent, la
séparation exacte des Craies d'Obourg, de Trivières et
de Saint-Vaast.J'ai préféré donner les trois assises en
bloc, plutôt que d'indiquer leurs limites au jugé.
J'ai reconnu la Craie de Nouvelles à son extrême finesse, à
sa blancheur et au banc dur qu'elle présente au contact de
la craie de Spiennes. La craie d'Obourg est moins blanche
et moins fine. La Craie de Saint-Vaast a été caractérisée
par la présence de la glauconie dans sa partie inférieure.
Enfin, la Craie de Trivières, qui ne manque jamais entre
celles de Saint-Vaast et d'Obourg, a été intercalée dans la
coupe, bien qu'elle n'y présente que des caractères
négatifs.

3.- Les deux Tufeaux (Mn et Ma), la Craie phosphatée de Ciply
et surtout la Craie de Spiennes sont extraordinairement
riches en silex; il se présente en rognons, en plaques et
en bancs. Dans certaines parties de la Craie de Spiennes,
le registre du sondeur accuse "plus de silex que de craie".
La craie de Spiennes est reconnaissable à sa texture
grossière et à la teinte brune de ses silex.

4.- Les assises crayeuses inférieures à la Craie de Spiennes,
sont absolument dépourvues de silex.

5.- Jusque vers la profondeur de 130 mètres (cote -79), les
roches calcaires présentent la teinte d'oxydation (jaune
clair pour les Tufeaux, brun clair ou blanc brunâtre pour
les Craies de Ciply et de Spiennes). En dessous de 130 mè-
tres, les craies prennent la teinte normale (blanc légère-
ment gris bleuâtre). (1)

6.- On remarquera les fortes épaisseurs atteintes par le Tufeau
de Ciply, le Tufeau de Saint-Symphorien et la Craie phos-
phatée de Ciply. Pour ces trois assises, le sondage de
l'Eribut marque le maximum de l'épaisseur connue.

7.- L'ensemble formé par le Turonien et le Tourtia de Mons
est, au contraire, d'une puissance très faible.

8.- L'épaisseur totale des terrains qui recouvrent le terrain
houiller au sondage de l'Eribut est une des plus fortes
qui aient été constatées dans le Hainaut. L'épaisseur
reconnue à l'Eribut n'est dépassée que par celles qui ont
été constatées au sondage des Wartons, sur Mons (346m50),
au sondage de Tertre-Canal (338m00), et au sondage Camus
n° 2, à Pommeroeul, où l'on est arrivé à 335m27 sans avoir
atteint le Houiller.

9.- Ces trois derniers sondages sont situés au-dessus des par-
ties axiales, les plus profondes de la vallée d'érosion
dans laquelle repose le Crétacé.
Le sondage de l'Eribut est situé à 2400 mètres au sud du
canal de Mons à Condé, à une latitude où, vers l'Ouest, on
ne rencontre que de faibles épaisseurs de morts-terrains.

---------------
(1) Voir J.CORNET. Sur les facies de la Craie phosphatée de
Ciply. Ann. Soc. géol. de Belg., t. XXXII, p.M. 137.
---------------

10.- Notre coupe est menée, à peu près de l'Est à l'Ouest,
selon un plan vertical passant par le sondage de l'Eribut
et le puits n° 14 du Levant du Flénu. Pour tracer, dans le
plan de la coupe, la surface du terrain houiller, j'ai
utilisé, outre les données du sondage de l'Eribut et du
puits n° 14, les résultats de sondages intérieurs effectués
dans les travaux souterrains du Levant du Flénu, à proxi-
mité du plan de coupe. Ces documents m'ont été obligeam-
ment communiqués par la direction du Levant du Flénu.
L'épaisseur et l'allure des assises tertiaires et créra-
cées sont figurées d'après le sondage et le puits et
d'après les observations faites à la surface de sol.

11.- La surface du terrain houiller se trouve, au puits n° 14,
à la cote -13 et au sondage, à -283.
Les deux points étant distants de 2.110 mètres, la pente
kilométrique moyenne de la surface du Primaire est de
près de 128 mètres (1).

12.- La surface houillère inclinée que figure la coupe, forme
le versant oriental du promontoire du Flénu que projette
vers le Nord le flanc méridional de la vallée d'érosion
pré-crétacée.

13.- Cette surface constitue en même temps le versant ouest
d'une sorte de golfe que présente le flanc sud de la
vallée pré-crétacée. On remarquera la coïncidence de ce
golfe avec l'expansion de la craie sénonienne vers le Sud,
dans le méridien de Mons.

14.- La coupe montre que la forte épaisseur des morts-terrains
au sondage de l'Eribut est due en grande partie à l'épais-
sissement des Tufeaux et de la Craie de Ciply.

15.- On ne sait comment se présentent, à l'Est du sondage de
l'Eribut, l'inclinaison de la surface du Houiller et celle
des assises crétacée. Je ne les ai indiquées qu'en pointil-
lé. Mais il y a lieu de supposer que la profondeur du
Houiller est loin d'être à son maximum au sondage de
l'Eribut.

On voit que le sondage de l'Eribut apporte une contribu-
tion importante à la connaissance de la géologie du
Hainaut. Si j'ai pu tirer parti de ce travail, c'est grâce
à l'obligeant concours de MM. A. Le Roy, directeur-gérant,
et Deharveng, ingénieur en chef des Charbonnages du Levant
du Flénu, auxquels je ne saurais adresser trop de remercie-
ments.

---------------
(1) Ce chiffre est loin d'être le plus élevé qui ait été constaté
dans la région. A Jemappes, la pente atteint 270 mètres et à
Baudour, 323 mètres par kilomètre.
---------------

Fig.- Coupe passant par le sondage de l'Eribut, à l'Est et le
puits n° 14 des Charbonnages du Levant du Flénu, à l'Ouest.
Les hauteurs sont multipliées par 5.- La distance entre le
sondage et le puits est de 2.110 mètres.

a. Sable yprésien (Yd).
b. Argile yprésienne (Yc).
c. Landénien (L1).
d. Tufeau de Ciply (Mnl).
e. Tufeau de St. Symphorien (Mb, Ma).
f. Craie phosphatée de Ciply (Cp4b).
g. Craie de Spiennes (Cp4a).
h. Craie de Nouvelles (Cp3cb).

(Craie d'Obourg (Cp3a).
i.(Craie de Trivières (Cp2).
(Craie de St. Vaast (Cp1).

(Craie de Maisières (Tr2c).
j.(Rabots (Tr2b).
(Fortes-Toises (Tr2a).
(Dièves (Trlba).

Tourtia de Mons (Cn3).

k. Terrain houiller supérieur (H2).

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