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151E0057.TXT

PL. GIVRY 151E

57 (I)

L.BATAILLE.- Ann. Soc. Géol. de Belgique, Liège, 1922, t.XLV, pp.B 133-137.

Contribution à l'étude du Montien de Mons
par
L.BATAILLE
Ingénieur des Mines

Deux sondages forés récemment sur le territoire de Mons ont traversé de
part en part l'étage montien, marnes supérieures lacustres (Mn 2) et Cal-
caire de Mons (Mn 1). Sur les conseils de M. J.Cornet, j'en ai entrepris
l'étude, au laboratoire de géologie de l'Ecole des Mines du Hainaut.

Je dois beaucoup de remerciements à M. Ch.Deharveng, directeur général des
Charbonnages du levant du Flénu, qui a bien voulu m'accorder les autorisa-
tions et les facilités nécessaires pour l'étude du sondage des Bruyères.
J'exprime aussi ma reconnaissance envers M. J.Delecourt, grâce à qui j'ai
pu examiner les échantillons du forage de la Chaussée de Binche.

I. - Sondage des Bruyèeres, à Mons.

Ce sondage a été exécuté par la firme Foraky pour le compte de la Société
des Charbonnages du Levant du Flénu. D'abord creusé jusqu'à la profondeur
de 80m, il a dû être abandonné par suite de certains difficultés.

Ce premier sondage se trouve à 70m à l'est et 8m au nord du point où le
chemin de fer vicinal de St-Symphorien croise le chemin des buses. Sa cote
est de 65m environ.

Le travail a été recommencé en un point plus rapproché du chemin de fer
vicinal de 5m35. Les échantillons, qui ont permis d'établir la coupe qui
suit, ont été prélevés au premier sondage pour les quatre-vingts premiers
mètres et au second pour la partie comprise entre 80 et 317m, il faut noter
toutefois, qu'à partir de -10m on n'a plus recueilli d'échantillons.

Le premier sondage a été creusé au moyen de la tarière depuis la surface
jusqu'à la profondeur de 28m30; de 28m30 à 36m50, on a employé le trépan
mais sans injecteur d'eau; à partir de 36m50 il y a eu injection d'eau
dense.

Le second sondage a été exécuté au trépan avec injection d'eau; on y a
prélevé des carottes aux profondeurs de 131m, 219m et 275m. Nous donnerons
le résultat de l'examen de ces carottes à la suite de la coupe.

Coupe Epaisseur Base à
en mètres (mètres)

PLEISTOCENE :

Sable gris brun, à gros grains; à la base se trouve un
lit de cailloux roulés de silex et des fragments de grès
paniséliens.
Sable argileux jaune ou brun rougeâtre, à gros grains de
quartz, micacé, glauconifère (Panisélien remanié ?) 1,30

YPRESIEN :

Yd Sable argileux jaune à grains plus fins que le
précedent 1,00 2,30
Argile jaune, d'aspect schistoïde, légèrement sableuse,
micacée et contenant de fins grains de glauconie
altérée 2,00 4,30
Sable très fin, jaunâtre, micacé, glauconifère 3,50 7,80
Sable semblable au précédent, mais un peu plus argileux 5,90 13,70
Sable très fin, gris verdâtre, micacé, glauconifère 0,60 14,30
Yd Sable, semblable au précédent, mais plus argileux 1,00 15,30
----
Yc Argile sableuse (le sable s'y trouve en éléments
beaucoup plus gros qu'en Yd) verdâtre, glauconifère,
micacée 1,00 16,30
Argile gris brunâtre, glauconifère, micacée 2,00 18,30
Sable verdâtre à gros élements, glauconifère 1,70 20,00
Argile gris brunâtre, glauconifère, micacée, renfermant
des concrétions calcaires 1,10 21,10
Sable fin, gris verdâtre, glauconifère, micacé 0,30 21,40
Argile gris bleu, glauconifère, micacée 3,70 25,10
Yc A la base, galets de grès rosé et concrétions de pyrite 0,10 25,20

LANDENIEN MARIN :

Sable gris vert, glauconifère, à grains de quartz
relativement gros 7,80 33,00
Sable vert glauconifère à grains plus fins que le
précédent 5,00 38,00
Sable calcareux et glauconieux; grains de quartz fins et
glauconie en gros grains: petits cailloux roulés de
quartz. (Le calcaire s'y trouve en particules grises.) 1,00 39,00
Sable calcareux et glauconieux, à nombreux grains de
pyrite. Le calcaire, en particules blanchâtres,
Polymorphina. 1,00 40,00

MONTIEN SUPERIEUR :

Marne calcaire cohérente, grise, renfermant beaucoup
d'oogones de Chara 15,00 55,00
Marne blanchâtre 2,00 57,00
Marne calcaire, cohérente, grise à physes et oogones de
Chara 1,00 58,00
Marne blanchâtre, avec oogones de Chara 2,00 60,00
Marne jaunâtre ou gris noirâtre avec ostracodes,
renfermant de la pyrite en grains microscopiques 3,00 63,00

MONTIEN INFERIEUR (Calcaire de Mons) :

Calcaire grossier peu cohérent, à fragments brunâtres ou
noirâtres renfermant du lignite (parfois en gros
morceaux). Nombreux lamellibranches et gastropodes.
Turritella montensis, Fusus montensis, Cerithium
planovaricosum, Truncatella cylindrica 13,00 76,00
Calcaire cohérent, jaunâtre avec débris de polypiers,
lamellibranches et gastropodes 25,00 101,00

MAESTRICHTIEN :

Calcaire grossier, plus friable et de teinte plus claire
que le précédent, renfermant des polypiers,
lamellibranches et gastropodes 41,00 142,00
Calcaire à éléments plus fins que le précédent 16,00 158,00
Calcaire semblable aux précédents avec nodules bruns
vernissés et fragments brunâtres 4,00 161,00

SENONIEN :

Craie de Spiennes avec Pecten cretosus 40,00 201,00
Craie de Nouvelles, d'Obourg, de Trivières, de St-Vaast
et de Maisières, difficiles à séparer dans les
échantillons 107,50 308,50

TURONIEN :

Rabots 3,50 312,00
Fortes-Toises et Dièves 5,00 317,00
Le terrain houiller a été atteint à 317m environ.

Nous n'avons rien observé, dans ce sondage, qui indique la présense du
Tuffeau de Ciply (Danien).

EXAMEN DES CAROTTES

1. Carotte prélevée entre 131m00 et 136m75. Calcaire grossier (tuffeau)
jaunâtre, cohérent, assez dur, avec foraminifères. Peu fossilifère,
quelques empreintes peu déterminables et deux petits gastropodes.
2. Carotte prélevée de 219m à 221m. Craie très blanche, fine, traçante,
compacte, dure, sans indice de division en bancs. Aucun fossile
(Craie de Nouvelles).
3. Carotte prélevée entre 275m et 278m. Craie grisâtre, douce au toucher,
traçante, compacte, sans silex. Pas de fossiles (Craie de Trivères).

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PL. GIVRY 151E

57 (suite)

STAINIER, X.- Bulletin de la Société belge de Géologie.- Bruxelles, 1937,
T.47, pp. 447-485

Charbonnage du Levant-du-Flénu.
Coupe du sondage des Bruyères de Mons.

par X.STAINIER.
Professeur émérite à l'Université de Gand

Le sondage a été entrepris par le charbonnage, à frais communs avec celui
des Produits-du-Flénu, dans sa concession de Belle-Victoire, au lieu-dit
"Les Bruyères", territoire de Mons. Coordonnées par rapport à la bifurca-
tion des chaussées de Mons vers Beaumont et vers Binche: Longitude est
= 760m; Latitude nord = 40m et à 51m au Sud du chemin dit "Impasse Gain".
Altitude d'après la carte de l'Etat-major: 68m.

Il a été pratiqué par la firme Foraky de Bruxelles, en 1921.

Un premier sondage a été pratiqué, à la cuiller à sec, jusque 73m, où il a
dû être abondonné par suite d'accidents successifs. Recommencé immédiate-
ment à côté, il a été foré au trépan, avec injection d'eau boueuse, à
travers les morts-terrains, jusqu'à 318m, puis poursuivi, jusqu'à la fin,
à la couronne diamantée.

Nous donnons ici la coupe du premier sondage qui a fourni de bons échantil-
lons. Quant au second sondage, nous n'en donnerons que la coupe de la
partie forée à la couronne, les échantillons provenant des morts-terrains
étant sans aucune valeur.

PREMIER SONDAGE

Nos DESCRIPTION Epaiss. Base à

QUATERNAIRE.

1. Sable fin, imprégné de matières humiques 0,40 0,40
2. Sable argileux, gris jaunâtre, un peu verdâtre 0,90 1,30
3. Argile grossière, sableuse, micacée, gris verdâtre,
pointillée de glauconie. A la base cailloux roulés
de silex, parfois cacholonisés 1,00 2,30

YPRESIEN (Yd).

4. Argile fine, micacée, à cassure conchoïdale,
feuilletée, gris jaunâtre ou verdâtre 2,00 4,30
5. Sable fin, à grande paillettes de mica, bistré,
avec lits d'argile comme au numéro précédent. 1,30 5,60
6. Argile sableuse, micacée, grossière, bistre
brunâtre 1,20 6,80
7. Argile sableuse, micacée, gris verdâtre 1,00 7,80
8. Argile sableuse micacée, verdâtre 5,90 13,70
9. Sable fin, micacé, un peu consistant, d'un beau
vert bleu cendré 0,60 14,30

YPRESIEN (Yc).

10-11 Argile sableuse, micacée, fine, gris verdâtre sale 2,00 16,30
12-13 Argile gris brunâtre sale, très finement pailletée,
assez pure et compacte 3,70 20,00
14-15 Même argile, très dure, avec nodules aplatis de
calcaire blanc grisâtre, argileux à texture
granuleuse vers le bas 1,40 21,40
16-17 Argile gris sale foncé, se polissant dans la
coupure 3,70 25,10
18. Nodules de pyrite grenue 0,10 25,20
19. Argile gris brunâtre sale, micacée, un peu
sableuse, grenue 0,30 25,50
20. Argile brunâtre, sale, avec nids de sable argileux,
vert foncé 0,50 26,00
21-22 Même argile avec lits de même sable, plus vert. 3,00 29,00

LANDENIEN INFERIEUR (L1d).

24-30 Sable vert un peu consistant, un peu argileux
foncé. Vers 37m il y a des nodules de calcaire
argileux gris clair et des amas d'argile très dure,
calcarifère avec petits nodules de calcaire gris
foncé, glauconifère. La roche est pétrie de débris
altérés de fossiles 10,00 39,00

LANDENIEN INFERIEUR (L1c).

31. Argile schistoïde, brun verdâtre foncé, pointillée
de glauconie 1,00 40,00
32-33 Argile brun noirâtre sale, de moins en moins
glauconifère en descendant 2,00 42,00

MONTIEN SUPERIEUR (Mn2).

34. Brusquement argile gris clair un peu mauve,
calcareuse 1,00 43,00
35-41 Même argile mais plus grenue, moins compacte.
Physa montensis abondante 6,00 49,00
42-43 Argile très fine, compacte, gris clair un peu mauve 3,00 52,00
44. Même argile avec nids de sable jaunâtre et nodules
bruns, denses et durs qu'il serait intéressant
d'analyser pour voir s'ils ne contiennent pas du
baryum ou du strontium 1,00 53,00
45. Argile marneuse, très fine, blanc grisâtre, friable. 1,00 54,00
46-48 Même argile, mais compacte et cohérente 3,00 57,00

MONTIEN INFERIEUR (Mn1).

49-65 Tufeau blanc grisâtre ou bistre avec bancs durcis,
cristallins, brunâtres 16,00 73,00


SECOND SONDAGE
Epaiss. Base à
HOUILLER. ASSISE DE CHARLEROI (Recoupé à 318m).

1. Calcaro-schiste formé d'une alternance de schiste
psammitique gris, zonaire, avec des bancs de 1 à 2cm
de calcaire gris, cristallin, très pur, à texture
bacillaire, les baguettes étant dressées
perpendiculairement à la stratification dont les
joints ont une structure mamelonnée. Ces calcaires
sont aussi cloisonnés. Traces de fossiles. Terrain
relativement régulier. Incl. 50°. Il y a un mince
lit escailleux (faille ?) beaucoup moins incliné.
Puis schiste doux à enduits pyriteux, gris, avec
nombreux débris de fossiles indéterminables. Trace de
structure cone-in-cone. Par places la roche présente
une structure finement zonaire d'une admirable
régularité, soulignée par de minces lits clairs de
calcaire zonaire. Lits de sidérose brune calcareuse.
En descendant le terrain devient dérangé, escailleux
et tous les joints sont frottés, escailleux. Vers 320m
le terain est très escailleux, noir, fin, avec lits
bondés de lamellibranches aplatis. On ne saurait dire
s'il s'agit de faune marine ou d'eau douce, vu l'état
des fossiles. Bancs de sidérose noir-brun et minces
lits de pyrite 2,20 320,20

PASSEE

2. Mur gris à radicelles assez rares. Une veine de
calcite jaune et un lit complètement broyé. On
traverse des couches épaisses d'argile noire
escailleuse renfermant des morceaux de sidérose
brisée. Un joint très incliné. Cordaites 1,80 322,00

3. Schiste noir-brun, très feuilleté, bondé de plantes:
Cordaites, Neuropteris, Aulacopteris. Inclinaison 70°.
On voit quelques radicelles à plat.
Le terrain est très dérangé 0,20 322,50

PASSEE.

3bis Mur brun, sidéritifère, gros nodule de sidérose
cloisonnée avec hatchettite et pétrole 0,50 323,00

4. Curieux banc de sidérose, stratifié et géodique, bondé
de plantes. Géodes remplies de cristaux et de pétrole.
Incl. 70°. 0,20 323,20

5. Schiste noir-brun, bondé de plantes à plat: Calamites.
Incl. 50°. Il alterne avec des lits de mur feuilleté
et brun. A 325m on passe au mur gras typique,
devenant plus compact et gris en descendant 2,80 326,00

6. Mur très psammitique, très compact avec cloyats.
Stigmaria. Puis les radicelles et la texture de mur
disparaissent insensiblement et à 327m on est dans
du psammite gris, compact. Incl. 50°. 1,50 327,50

7. Psammite avec un Stigmaria et de distance en distance
quelques radicelles. Une énorme sphérosidérite
cloisonnée. A 328m30 le psammite devient zonaire 1,10 328,60

8. Schiste psammitique compact, gris à très rares
radicelles. Incl. 55°. A 330m le terrain devient
dérangé. Enduits de pyrite et de pholérite. Plantes
charbonneuses indéterminables. A 332m la roche
devient zonaire. A 334m la roche devient plus
psammitique, encore quelques radicelles, un Stigmaria.
A 335m on est dans du psammite zonaire. Incl. 60°.
A 336m apparaissent des zones gréseuses de plus en
plus épaisses. A 336m80, grès zonaire. A 337m la
roche redevient schisteuse, zonaire, à enduits de
pyrite et joints charbonneux micacés. A 337m60 le
psammite est très schisteux, feuilleté noir 10,40 339,00

PASSEE.

9. Mur noir-brun, schisteux, dérangé, avec lits
feuilletés ressemblant à du toit 0,70 339,70

10. Mur gris, compact, pyriteux, très fortement incliné.
Surfaces de glissement avec pholérite inclinées dans
le même sens que les strates 1,30 341,00

20. Schiste feuilleté, friable, bondé d'empreintes
charbonneuses pyritisées. Nombreux joints de
glissement fort inclinés avec pholérite. Incl. 74°.
A la base lit gras, terreux, charbonneux. 0,85 641,85

PASSEE.

21. Mur mal marqué, gris, feuilleté, à radicelles, rares,
un peu bistré. Il est rempli de plantes mal
conservées. Puis ce mur devient plus gris, plus
psammitique, mieux marqué. A 342m10 mur typique avec
gros cloyats pâles et plantes: Cordaites.
Asterophyllites, Sphenophyllum cuneifolium, Pecopteris,
Calamites ramosus. Joints de glissement peu inclinés,
polis et striés, enduits pyriteux. En descendant les
radicelles deviennent moins abondantes et il y a des
nombreux Asterophyllites. Enorme cloyat 1,35 343,20

22. Psammite schisteux zonaire. Encore quelques
radicelles. Asterophyllites. Diaclase verticale. Le
terrain est très dérangé et très fractureé. A 334m
on ne ramène plus que des morceaux 1,30 344,50

23. Schiste noir, feuilleté, bondé d'empreintes
charbonneuses: Neuropteris, Sphenopteris, Cordaites 0,25 344,75

PASSEE: Terre charbonneuse escailleuse 0,03 344,78

24. Mur schisteux rempli de plantes et de cloyats
irréguliers. Asterophyllites, Sphenophyllum,
Lepidodendron. A 345m lits feuilletés, remplis de
plantes alternant avec des lits de mur bien marqué. On
passe au mur bien marqué à gros cloyats. Terrain très
fracturé 0,97 345,75

25. Schiste psammitique zonaire, brunâtre, Incl. 44°.
Plantes abondantes: Neuropteris, Cordaites,
Lepidodendron. A 346m50 on recommence la même
alternance de lits avec plantes charbonneuses et de
lits de mur. Incl. 40°. Terrain encore très fracturé,
un peu psammituqe, à cloyats irréguliers. En
descendant la roche devient plus schisteuse, encore
très fracturée 1,45 347,20

26. Psammite zonaire avec cloyats de mur. Neuropteris.
Incl. 52°. Joints couverts de plantes charbonneuses:
Cordaites 1,80 349,00

PASSEE.

27. Mur brunâtre, mal marqué. Joints de glissement
horizontaux couverts de pholérite et de pyrite. Puis
il devient bistre à cloyats oolithiques et surfaces
comme vernissées. Joints broyés et lits escailleux.
Gros cloyat veiné. Zones brunes: Neuropteris,
Sphenopteris. Cloyats énormes dans du terrain
extrêmement mauvais. A 349m40, dans une roche
psammitique, on voit une faille verticale, normale,
remplie de brèche de faille et s'amincissant vers le
bas. A 351m roche sidéritifère, encore fracturée mais
plus saine par places. Elle est altérée et pâle. A
353m roche zonaire. Incl. 48°. De 355 à 356m25
remplissage de faille constitué par des morceaux de
psammite et de sidérose, des escailles, de la
pholérite, le tout pâle et décoloré par la
circulation d'eaux venant sans doute des
morts-terrains 7,25 356,25

PASSEE.

28. Mur gris psammitique, relativement sain, quoique
encore fracturé. Neuropteris: 0m25. Puis schiste
psammitique broyé escailleux avec pholérite. Zones
brunes. Mariopteris muricata. En descendant la roche
devient beaucoup plus schisteuse et graduellement
plus saine, puis psammitique. Radicelles. Incl. 46°.
Diaclases délimitant des solides parallélipipédiques.
A la base lit de brèche de faille 4,40 360,65

29. Psammite zonaire à stratifications entrecroisées,
beaucoup plus sain. Diaclases perpendiculaires à
l'inclinaison. Pholérite et pyrite. Végétaux hachés.
A 363m lit rempli de plantes charbonneuses. A 363m15:
0m30 de brèche de faille. En dessous schiste
psammitique zonaire. Inclinaison 44°. A 365m10 roche
plus pâle. A 366m15 zones gréseuses à stratifications
entrecroisées 6,70 367,35

30. Schiste psammitique, sidéritifère, avec lits de
sidérose, devenant très doux, très feuilleté et très
fracturé. A 368m30 psammite zonaire schisteux,
fracturé, à cassure conchoïdale. Puis un banc de
schiste noir, gras à rayure luisante avec Anthracomya
sidéritifiées. Lits de sidérose noire. En dessous,
brèche de faille constituée par du mur bistre.
A 369m20 lit noir, sorte de gayet terreux adhérant à
du mur bistre très clair qui a formé la brèche de
faille. A 318m40 amas pugilaire de charbon. En dessous
schiste feuilleté rempli de plantes, très dérangé. Il
semble qu'on ait traversé un petit dressant renversé,
mais ce n'est probablement qu'un retroussement local
dû à la faille normale dont le rejet doit être
insignifiant 3,35 370,70

31. Schiste psammitique broyé passant à de la brèche de
qu'on est à la base du mur précédent. A 372m20
psammite zonaire un peu plus sain, mais encore
fracturé, avec des radicelles par places. Puis un
banc de mur bien caractérisé, pyriteux. En descendant
le terrain est plus psammitique et zonaire. A 374m
psammite zonaire. A 374m50, brèche de faille. Près de
sa base le terrain devient schisteux, fracturé et les
radicelles, disparaissent. A 375m schiste psammitique
zonaire, tantôt sain, tantôt fracturé. Incl. 40°. Lits
de brèche failleuse superposés. A 376m15 cette brèche
finit et l'on entre dans du schiste noir doux 5,65 376,35

32. Schiste noir doux devenant plus sain. A la base 0m20
de schiste noir charbonneux à rayure luisante, bondé
de plantes indéterminables: Neuropteris, Cordaites,
Lepidodendron 0,65 377,00

PASSEE.

33. Adhérant au précédent, du mur noir schisteux.
Stigmaria à plat. Plantes de toit et radicelles
transversales. Abondants Neuropteris. A 377m80 le mur
devient bien marqué, zonaire, très sidéritifié.
Incl. 50°. Terrain beaucoup plus sain. Neuropteris
toujours abondant, Sigillaria, Lepidodendron, cloyats
de forme bizarre. Puis alternance de bancs avec
plantes de toit à plat et de bancs de mur brunâtre
typique. A 379m Lepidodendron, Calamites ramosus,
feuilles de Sigillaria qui sont très abondantes à
379m65. En descendant la roche devient zonaire et plus
psammitique, avec encore des radicelles. A 380m20 la
roche redevient schisteuse, noire, bondée de feuilles
de Sigillaria 3,40 380,40

34. Schiste très fin, noir-brun, cloyats et zones
brunes. Abondants débris de coquilles. Cassure
conchoïdale. En descendant le schiste devient
charbonneux à rayure brune : Sporanges, coquilles
sidéritifiées. La roche devient sonore à rayure
grasse, avec petits débris végétaux macérés. Puis
les plantes réapparaissent : Neuropteris, Radicites.
Nodules de sidérose noire et de pyrite terne.
Entomostracés mal conservés. 3,10 383,50

PASSEE.

35. Mur argileux compact à cloyats, très fracturé,
passant, par places, à de la brèche de faille.
Neuropteris. En descendant il devient très feuilleté,
noir, bondé de plantes : Neuropteris, Sigillaria,
Cordaîtes 0,80 384,30

36. Psammites zonaire avec encore quelques radicelles.
Enduits pyriteux. Les radicelles disparaissent à
385m75 et la roche devient plus dure, à
stratifications entrecroisées, avec zones gréseuses
et lits de sidérose. La roche est saine. A 388m10
le terrain est un peu fracturé, puis redevient très
régulier jusque 392m, sauf quelques joints de
stratifications écrasés. Incl. 47°. Puis le terrain
devient plus tendre, à diaclases verticales. Lits de
sidérose et cassure conchoïdale 8,20 392,50

37. Schiste noir un peu brunâtre, doux, cassure
conchoïdale, cloyats, Asterophyllites, Sphenophyllum,
Artisia, plantes charbonneuses. Le terrain devient
fracturé 1,25 393,75

PASSEE CHARBONNEUSE. Mat.vol. : 24,60. C. : 2,98 (1).

(1) Les analyses ont été faites au Laboratoire Meurice à Bruxelles.

38. Mur typique gris, compact, devenant psammitique,
zonaire et fracturé vers le bas 2,05 395,80

39. Schiste gris un peu psammitique, compact, fracturé
au point de passer à la brèche de faille englobant
des parties intactes. A partir de 397m50 la roche
est plus saine. Plantes pyritisées : Fougères,
Asterophyllites, Calamites, hatchettite. Puis brèche
de faille 2,65 398,45

40. Psammite zonaire broyé par places en brèche de faille 0,95 399,40

41. Conglomérat de cailloux schisteux dans du grès gris
grenu, avec crevasses injectées de brèche de faille.
A 400m le grès devient encore un peu plus crevassé.
A 401m il est très gris et plus sain. A 102m lits
de brèche schisteuse interstrafifiés et minceds lits
schisteux broyés. Inclinaison 40°. A partir de 402m80
la roche, très grenue, est extrêmement crevassée.
A 404m50, par places, brèche de faille formée de
morceaux de grès (broyage sur place). De 405m70 à la
fin, roche beaucoup moins fracturée et sans brèche.
Incl. 47° 7,40 406,80

FAILLE ?

42. Deux mètres sans échantillons, mais grès d'après le
sondeur. Puis grès zonaire, fracturé avec lits
charbonneux. Incl. 60°. A 413m banc de brèche
sédimentaire fracturée. A 413m45 on passe au schiste
psammitique zonaire à radicelles et cloyats
irréguliers de mur. Faible proportion d'échantillons
remontés 6,65 413,45

43. Même roche mais broyée par places en brèche de faille
fort inclinée. A 414m95 on passe à la brèche de
faille typique, formée de débris de psammite
schisteux et de sidérose 2,25 415,70

44. La brèche tectonique précédente passe insensiblement
à de la brèche sédimentaire formée de grès à cailloux
de sidérose et inclinée de 60° et épaisse de 0m50.
A 416m30 grès grenu, très dur et feldspathique. En
descendant il devient zonaire. Incl. 60°. Lits noirs
charbonneux. A 417m70 incl. 40° qui augmente
peut-être par suite de stratifications entrecroisées,
à moins que la faible pente ne soit dué à cette
cause. A 418m20 le terrain devient plus régulier et
le grès plus zonaire. Incl. 60° qui est donc la vraie
pente. Le grès est toujours feldspatique. A 421m40 le
grès est extraordinairement grenu, micacé et
feldspatique (arkose). Petits grains de charbon 7,40 423,10

45. Brusquement schiste gris, tendre, broyé, escailleux,
gondolé, fort incliné, passant au schiste psammitique
gris fracturé. A 424m énorme sphérosidérite. La
roche devient plus ferme, mais encore fracturée. A
424m50 schiste psammitique plus sain. Incl. 60°. Il
se régularise 1,90 425,00

46. Psammite compact avec gros cloyats gris clair
calcareux veinés de blanc (Septaria). Terrain encore
fracturé, quelques petits lits de brèche de faille.
La roche est d'un gris très clair. A 426m50 le
terrain devient très régulier et le psammite est
extraordinairement compact. A 427m40 mêmes Septaria.
A 429m on passe au grès psammitique zonaire à
stratifications entrecroisées. Incl. 60°, dans du
terrain régulier. Joints inclinés de 70° en sens
inverse de la stratification. A 431m50 un banc de
brèche à cailloux de sidérose calcareuse. A 432m le
grès est très zonaire. Joints de glissement avec
pholérité perpendiculaires aux strates. A 432m50 le
terrain redevient fracturé, plus schisteux avec
Septaria. A 435m on rentre dans du grès très dur,
très peu zonaire et peu fracturé avec les mêmes
joints normaux aux strates. A 438m15 grès zonaire
très régulier, incl. 60° 17,00 442,00

47. Un plan de glissement horizontal de faille, puis
brusquement, schiste noir intense escailleux à
cloyats lenticulaires de pyrite amorphe. Sigillaria,
Lepidodendron. En descendant le schiste devient un
peu plus sain de bondé de débris de plantes et de
radicelles à plat. Près de la couche le schiste est
plus feuilleté, plus noir, bondé de Sigillaires.
Cloyats. Incl. 70°. Rayure brune. 1,60 443,60
VEINE. Cendres: 3,00. Mat.vol.: 27,82% 0,76 444,36

48. Perte d'échantillons : 1m50 puis schiste psammitique
avec radicelles, cloyats de mur et plantes à plat,
nombreuses : tiges de Sphenophyllum et de fougères,
Calamites, Neuropteris. En descendant, joints de
glissement horizontaux ou peu inclinés. Inclinaison
des strates : 52°. On passe au schiste doux à cassure
conchoïdale, encore quelques radicelles, empreintes
pyriteuses, assez bien de Neuropteris. A 447m la
roche devient zonaire à joints couverts de
Neuropteris, dans une roche plus foncée. Puis on
passe au psammite gris qui devient zonaire et
régulier. Incl. 60°. Sphenopteris. Cassure
horizontale 3,64 448,00

49. Psammite zonaire, schisteux avec lits de sidérose et
joints schisteux couverts de plantes : Neuroptreris,
Radicites, tiges de fougères, empreintes pyriteuses.
Incl. 50°. Enormes cloyats cloisonnés avec résidu de
hatchettite (ou de kaolonite brune). A 449m20 la
roche devient très schisteuse, noir-brun, à rayure
brune. Géode avec pyrite cristallisée 2,90 450,90

VEINE. Matières volatiles : 27,28. Cendres : 2,42.
Soufre : 0,83. Phosphore : 0,011% 0,35 451,25


50. Mur coupé, au sommet, par un joint incliné de 10°
dans le même sens que les strates qui inclinent de
60°. Ce mur est argileux, compact, à radicelles
rares, pyriteux et devient rapidement psammitique à
cloyats. Le terrain est assez régulier. Stigmaria 1,05 452,30

51. Psammite zonaire, régulier, avec encore des
radicelles, devenant gréseux et toujours zonaire 4,20 456,50

52. Schiste noir doux, feuilleté, en dessous d'un joint
horizontal. Il est très dérangé 0,20 456,70

PASSEE.

53. Mur typique, schisteux, à cloyats passant à de la
brèche de faille. De 451m à 457m55 mur très compact
à cloyats, puis 0m40 de brèche de faille typique 1,25 457,95

54. Psammite compact gris clair bistre, pyriteux, avec
quantité de radicelles qui plus bas devient plus
ferme quoique encore fracturé. A 459m75 le psammite
devient noir-brun, foncé, toujours compact. A 460m90
il est très fracturé et passe au psammite zonaire,
gréseux. Incl. 30°. Il est de nouveau fracturé par
places, surtour à partir de 463m. A 464m20 le
psammite devenu plus schisteux est encore plus
fracturé, avec lits de brèche de faille 7,75 465,70

55. Grès zonaire, très fracturé. de 467 à 468m50 joints
de glissement inclinés en sens inverse des strates
qui inclinent de 70°. Puis le terrain devient plus
régulier et zonaire. Grosses empreintes
charbonneuses.De 472m à 474m lits de brèche à
cailloux anguleux de schiste et de sidérose. Puis
grès zonaire très fracturé à 475m. Joints et fissures
béantes très inclinées. A 477m50 le terrain devient
plus régulier avec quelques grandes diaclases fort
inclinées. Perte de carottes de 2m à la base 26,30 482,00

PASSEE.

56. Mur typique, assez schisteux d'abord. tiges de
Sphenophyllum. Incl. 50°. Puis il devient très
fracturé et à 483m passe à de la brèche de faille
constituée par du mur très schisteux à cloyats et
rempli de débris de plantes : Sphenophyllum,
Neuropteris. Cette brèche est très inclinée. Puis
le terrain se régularise et devient plus noir.
Empraintes charbonneuses 2,55 484,55

PASSEE 0,10 484,65

57. Mur typique à cloyats, schisteux, pyriteux,
Inclinaison 50°. Il devient bientôt feuilleté,
charbonneux, avec Neuropteris, Sigillaria,
Lepidodendron 1,15 485,80

58. Mur très schisteux, très dérangé, pyriteux.
Inclinaison 46°. A 486m le mur est plus compact et
fracturé et l'on ne ramène plus que des débris.
A 488m le mur est encore plus compact, avec au
sommet, une énorme sphérosidérite pétrolifère. En
dessous la roche est psammitique avec cloyats clairs
calcareux. Des cloyats cloisonnés continuent sur une
grande hauteur. Le terrain est très fracturé et il y
a une grosse veine de calcite à 489m. Grandes fentes
très inclinées, dans un psammite compact gris foncé
et remplies de brèche de faille. A 489m85 on passe au
psammite zonaire, très dérangé. Incl. 20°-30°.
Joints de glissement horizontaux, dans une roche très
fracturée. A 491m incl. 20°. Joints polis et striés 7,20 493,00

59. Schiste noir extrêmement escailleux poli et strié,
peu incliné. Nodules de sidérose. On ne voit aucune
trace de joint non poli, lits charbonneux et
escailleux avec lentilles de charbon intercalées. 1,00 494,00

FAILLE : AMAS DE CHARBON. Mat. vol., 25,20.
cendres, 5,68% 1,10 495,10

60. Schiste psammitique laminé et escailleux, sans
radicelles. La veine n'a donc pas de mur et constitue
donc une queuwée dans un terrain d'ailleurs
absolument comme pourri. Incl. 25°. Puis
l'inclinaison augmente et il y a de nombreuses
diaclases 2,60 497,70

61. Schiste psammitique assez régulier. Incl. 50°.
Cassures perpendiculaires aux strates 1,30 499,00
PASSEE. (Escailles terreuses fines) 0,20 499,20

62. Mur compact, psammitique, à cloyats, très dérangé,
laminé. Joints de glissement polis et striés. Enorme
cloyat. Puis roche dérangée d'une façon
indescriptible, jusque 503m55. Aucun joint naturel
visible dans une roche broyée et laminée 4,35 503,55

VEINE. Mat.vol. 23,50. Cendres, 10,32% 0,90 504,45

63. Mur escailleux, comme pourri à cloyats. Pente
indiscernable mais paraissant très forte 0,15 504,60

64. Brusquement schiste psammitique un peu plus sain,
mais encore extrêmement bouleversé par d'innombrables
joints de glissement en tous sens. En descendant la
roche devient plus psammitique et zonaire. Incl. 70°.
On passe au psammite zonaire plus sain. A 506m le
psammite devient régulier. Incl. 70°. Grande diaclase
perpendiculaire à la direction des strates. A 504m60
le terrain devient plus schisteux et l'inclinaison
diminue. On passe au schiste psammitique d'abord
régulier puis de plus en plus bouleversé et
schisteux. Vers 506m un amas indescriptible
d'escailles 5,05 509,65

VEINE. Cendres, 6,46. Matières volatiles, 23,96% :
Charbon 0m85)
Escailles noires, dures 0m65) 2,05 511,70
Charbon 6m60)

65. Mur psammitique à cloyats, pyriteux, fracturé. En
descendant il devient plus dur, extrêmement
bouleversé, fracturé 2,55 514,25

66. Psammite zonaire fracturé. Incl. 40°. Joints fort
inclinés et polis avec pholérite. A 516m inclinaison
20°. La roche passe au schiste psammitique brunâtre
avec nombreuses cassures 3,25 517,50

PASSEE. (Escailles pourries) 0,25 517,75

67. Mur très dérangé, noir, à cloyats, escailleux,
paraissant horizontal. Puis le mur devient plus
ferme, puis schisteux. Incl. 8° 1,00 518,75

VEINE. Matières volatiles, 23,82. Cendres, 4,12% 0,35 519,10

68. Mur pyriteux à cloyats, compact. Inclinaison
indiscernable, mais très faible. On passe au schiste
psammitique laminé, horizontal ou à peu près. Encore
quelques radicelles et innombrabmes joints de
glissement. Le terrain devient plus régulier et plus
sain à 522m, mais il y a encore des glissements
obliques et de grandes diaclases verticales. Incl.
15°. Puis le terrain devient noir, schisteux et
immédiatement redevient dérangé. A 522m50, 1m10
d'escailles. A 524m Neuropteris heterophylla dans
un lit un peu plus dur, puis de nouveau du terrain
escailleux 5,40 524,50

PASSEE.

69. Mur très compact, gris, psammitique, devenant
schisteux, noir et laminé. Nombreux cloyats. Puis le
mur devient laminé, pourrir puis escailleux, noir,
feuilleté avec quelques radicelles 2,80 527,30

70. Assez brusquement, schiste psammitique assez
régulier. Incl. 30°. A 528m60 le terrain devient
dérangé. Lits d'escailles gaufrées dans du schiste
noir très fin. De 529m85 à 532m terrain
extrêmement bouleversé. Puis la roche devient un
peu plus saine. Incl. 30°. C'est du schiste
psammitique noir avec joints de glissement. Puis la
roche devient plus psammitique, plus fine. Incl.
20°. A partir de 532m65, psammite gréseux zonaire.
Incl. 30°. Il est schisteux et fractueré à la base 7,20 534,50

71. Schiste psammitique assez régulier. Incl. 16°
Végétaux hachés, Calamites, Sphenopteris. Diaclases
verticales ou fort inclinées. Le terrain devient
fracturé. A 539m50 la roche devient plus schisteuse,
plus noire et fort dérangée. On passe à de la
brêche de faille. A 539m85 incl. 50°. Puis de
nouveau brèche de faille bien caractérisée dans du
terrain crevassé et zonaire. Puis encore de la brèche
de faille escailleuse jusque 541m70. 7,20 541,70

72. Brusquement grès grenu, zonaire, empreintes
charbonneuses. A 542m50, grès feldspathique avec
cailloux de sidérose. Incl. 50° 2,50 544,20

73. Schiste psammitique zonaire. Incl. 70°. Joints polis
et striés. A 454m terrain très fracturé et brèche de
faille. Puis jusque 550m20 on ne ramène plus que des
morceaux de schiste 6,00 550,20

VEINE. Matières volatiles, 22,80. Cendres, 4,50% 1,65 551,85

74. Mur noir, schisteux, tendre, glissé et rempli de
cloyats. Inclinaison variable : 25°-30°. A 554m50 on
passe au schiste psammitique zonaire assez régulier.
Encore quelques radicelles. Incl. 15°. A 555m50
psammite zonaire avec quelques joints de glissement.
Diaclase verticale. A 557m passe gréseuse.
Calamites. Le terrain devient très régulier. Incl.
30°. Zones brunes, cloyats nombreux Calamites,
Asterophyllites, Neuropteris. A 561m75 la roche
devient très schisteuse et dérangée : Astérophyllites
nombreux, Lepidophyllum lanceolatum, tiges de
Sphenopteris. La roche devient encore plus
schisteuse, plus noire, bondée de plantes. Cordaïtes 10,40 562,25

75. Terre noire escailleuse, charbonneuse très plissée.
(Remplissage de faille de refoulement) 0,20 562,45

76. Brusquement schiste psammitique zonaire, glissé,
mais très régulier. Incl. 45°. A 562m75 le terrain
devient schisteux, moins incliné et plus dérangé.
Incl. 25°. A 564m il redevient psammitique et
zonaire avec joints de glissement horizontaux.
Incl. 25°. A 565m il redevient schisteux et gaufré,
noir, puis psammitique et plus régulier. Incl. 20°.
A 566m35 terrain schisteux. A 567m la roche est
escailleuse avec lits d'escaille charbonneuse.
Inclinaison très variable 5,05 567,50

PASSEE.

77. Mur escailleux à cloyats avec nombreux glissements
et refoulements. On passe au psammite encore assez
glissé et avec lits d'escaille. A 568m le mur est
escailleux, mais bien marqué. Incl. variable. Puis
roche gaufrée et très plissée. On passe une faille
de refoulement 1,00 568,50

78. Schiste zonaire avec encore des radicelles,
sillonné de joints de glissement escailleux.
L'inclinaison varie continuellement. A 569m le
terrain deveint plus réguliet. On passe au psammite
compact 3,00 571,50

79. Schiste psammitique extrêmement chiffonné, avec
passage escailleux, épais, allant jusque 576m. Là on
recoupe de la brèche de faille normale 4,50 576,00

80. Brusquement psammite zonaire régulier avec Stigmaria
et grandes radicelles. (Base d'un mur amputé par la
faille nomale). Incl. 30° 1,00 577,00

81. Schiste noir escailleux, peu incliné, avec débris
indéterminables de plantes : Calamites. Nombreux
joints de glissement. A 577m65 le terrain devient
plus fermé, mais encore fracturé 1,50 578,50

82. Psammite zonaire régulier. Incl. 30°. Le terrain
devient plus schisteux et immédiatement plus dérangé 0,70 579,20

PASSEE.

83. Mur schisteux, escailleux trFs dTrangT. Incl. 35¦.
Il passe au schiste psammitique zonaire plus ferme,
mais encore fracturT. A 581m20 cassure (Faille
normale). A 582m on est toujours dans du mur et
l'on traverse ensuite un pli trFs serrT sous lequel
l'inclinaison reste la mOme, dans des roches
escailleuse et dTrangTes. A 583m le terrain est plus
dur, mais crevassT. A 583m50 il redevient schisteux
et laminT. A 584m95 le terrain se rTgularise, dans
du schiste psammitique zonaire, et l'inclinaison
monte à 50°. Joints polis et striés. Puis la pente
monte à 75°. A 585m75 encore un pli serré. Il montre
un fort ennoyage à l'Ouest. Puis l'inclinaison tombe
à 30° 7,15 586,35

84. Schiste psammitique zonaire. Incl. 30°. Il est coupé
par une faille normale très nette, inclinée de 80°
dans le même sens que les strates. A partir de 589m60
on traverse une brèche de faille normale remplie de
pholérite. A 590m schiste psammitique zonaire
passant au psammite zonaire fracturé par de grandes
cassures très inclinées 4,65 591,00

85. Grès gris zonaire passant au grès blanchâtre à
empreintes charbonneuses. Incl. 45° 1,00 592,00

86. Schiste psammitique zonaire régulier. Incl. 55°.
Quelques diaclases verticales 2,00 594,00

87. Alternance de lits de brèche de faille (broyage sur
place) et de schiste psammitique très dérangé, le
tout incl. 60°. quelques radicelles. En descendant
la roche devient plus feuilletée. Empreintes
charbonneuses. Cordaïtes. L'inclinaison varie de
60° à 45°. A 595m75 schiste bondé de plantes. A
596m50 le terrain devient plus régulier. Incl. 60°,
dans la même roche bondée de plantes. Joints
charbonneux à rayure brune. Roche très zonaire vers
le bas, où il y des lits charbonneux alternant avec
des lits avec quelques radicelles. La pente diminue.
On passe au schiste psammitique gris avec joints
charbonneux 4,00 598,00

88. Assez brusquement schiste psammitique zonaire.
Plantes encore plus nombreuses. Incl. 50°. Feuilles
de Sigillaires, Neuropteris. Le terrain devient très
fracturé, avec lits de sidérose. A 599m incl. 50°.
Encore beaucoup de plantes. (Toit) 1,70 599,70

PASSEE.

89. Mur schisteux adhérant au toit. Radicelles assez
rares et intercalations de lits avec végétaux.
Calamites. Incl. 50°. Joints polis et triés. A
600m20 le terrain devient extrêmement fracturé,
schisteux, laminé, à aspect de mur escailleux.
A 602m il se régularise par places. Incl. 40°.
Le mur devient psammitique, fort plissé avec
nombreuses surfaces de glissement. Cassures peu
inclinées 4,00 603,70

90. Schiste psammitique dont l'inclinaison ondule entre
35° et 40°. Nombreusx glissements, dans du terrain
très dérangé. A 604m90 la pente diminue : 25°-30°.
On passe au psammite zonaire fracturé par places 2,30 606,00

91. Grès gris à joints charbonneux. Inclinaison
variable : 50°-55°. A 608m30 le grès devient très
grenu, bondé de plantes charbonneuses, feldspathique,
très micacé. A 610m grès beaucoup plus fin.
Incl. 30°. A 615m une intercalation de 0m60 de
schiste psammitique très dérangé. Puis grès à
empreintes charbonneuses avec lits de conglomérat
de sidérose. Incl. 55° 26,00 622,00

PASSEE.

92. Mur psammitique, gris clair, très compact et
radicelles peu nombreuses. A 624m il passe au
schiste psammitique zonaire, plissé. Incl. 60°.
A 624m80 le terrain se régularise. Incl. 60°-55°.
Zones brunes, Lepidostrobus. A 625m50 un lit de
0m10 de calcaire sidéritifère. En dessous terrain
plus schisteux, très sain 6,00 628,00

PASSEE.

93. Brusquement, mur schisteux, très dérangé, laminé,
passant rapidement au mur psammitique et compact à
cloyats. Puis il devient vite zonaire. La pente
baisse jusque 40° et l'on passe au psammite zonaire
avec radicelles et cloyats de mur. A 631m65 un lit
de schiste escailleux sous lequel le terrain est
très dérangé 3,65 631,65

94. Mur schisteux, laminé. Incl. 25°. Un lit rempli de
plantes, surtout des Asterophyllites. Cloyats
nombreux. Puis Neuropteris devient abondant et le
schiste prend une teinte brunâtre, très dérangé 1,70 633,35

95. Psammite zonaire à très rares radicelles, régulier
au début. Incl. 35°-40°. A 635m un gros Septaria
géodique et pétrolifère. Un autre de même à 635m80.
On passe au schiste psammitique régulier. Incl. 25°.
Le schiste devient brunâtre, rempli de plantes :
Cordaïtes, Calamites. Zones brunes, bancs plus gris
avec radicelles alternant avec les premiers. Feuilles
de Sigillaires. Puis les caractères de mur dominent,
mais les radicelles sont rares. A 637m terrain très
fracturé 3,95 637,30
96. Psammite zonaire régulier. Incl. 35° 1,50 638,80

PASSEE.

96bis.Mur schisteux, très laminé, très dérangé, escailleux.
A 639m50 on passe à de la brèche de faille. En
dessous la roche devient plus psammitique, zonaire,
à cloyats. Nombreux glissement. Inclinaison 35°.
A 641m50 le terrain devient extrêmement fracturé,
probablement par des failles normales 3,35 642,15

97. Psammite zonaire plus régulier. Incl. 50°. A 643m
le terrain est plus régulier, à stratifications
entrecroisées. A 644m lits schisteux intercalés,
remplis de plantes et dérangés 1,95 644,10

PASSEE.

98. Mur argileux, compact devednant rapidement zonaire
et régulier puis passant au psammite zonaire. Incl.
50°. Joints noirs scharbonneux, encore quelques
radicelles. A 645m30 lits de sidérose. La roche
devient gaufrée et l'inclinaison diminue 2,70 646,80

99. Schiste noir rempli de plantes. Lits de sidérose.
L'inclinaison monte à 60°. Nombreux glissements 1,00 647,80

PASSEE.

99bis Brusquement, mur schisteux noir, assez compact,
plissé, dérangé. A 649m le terrain devient plus
dur. Grande diaclase avec pholérite. A 650m60 roche
plus grise, plus psammitique à grandes diaclases.
A 651m90 on passe au psammite zonaire : Stigmaria.
De 651m à 651m50 le terrain est très fracturé par
une faille normale. En dessous le même psammite
continue à inclinaison variable autour de 50°.
Stratifications entrecroisées. A 652m la roche
devient gréseuse, plus régulière. Incl. 45° 6,40 654,20

100. Grès gris, zonaire, à grandes diaclases. A 656m80
le grès devient fracturé, puis il se régularise.
Cailloux schisteux à la base 4,80 659,00

101. Brusquement, schiste psammitique gris, très fracturé.
Incl. 10°-15°. Nombreuses diaclases verticales avec
pholérite 0,60 659,60

PASSEE.

102. Mur schisteux, compact, régulier. Incl. 25°. Il
devient rapidement gris et zonaire, à cloyats.
A 660m50 le mur devient très schisteux et noir, fort
dérangé, laminé, escailleux passant à la brèche de
faille. A 661m60 le mur devient plus résistant, mais
toujours laminé. A 662m70 les radicelles deviennent
plus rares. A 662m95 le mur est de nouveau schisteux
laminé, avec diaclases verticales striées
horizontalement. Incl. 10°. A 663m85 le mur devient
gris, pasmmitique, zonaire, à joints de
stratification polis et striés. On passe au schiste
fin avec lits de sidérose, plus noir. A 665m40,
passage très fracturé où l'on n'a pu ramener que
des débris. A 666m la roche devient plus fine, plus
noire, à rayure claire avec débris de coquilles.
Incl. 35°. Ces débris sont très rares. Calamites.
A 667m des glissements apparaissent, dans du
schiste gras, noir intense, à rayure luisante.
A 668m schiste très fin moins foncé, à rayure
claire, bien régulier. Débris de plantes; minces lits
de charbon 9,40 669,00

PASSEE.

103. Mur noir, compact typique, Stigmaria, nombreux
cloyats. Il devient zonaire. Incl. 35° 1,80 670,80

104. Psammite zonaire, plus fracturé, quelques rares
radicelles. Calamites, Neuropteris. Le psammite
devient très zonaire et très régulier. Inclinaison
30°. Cyclopteris orbicularis. Neuropteris abondant.
La roche devient plus foncée. A 674m le psammite
redevient gréseux, fracturé par des diaclases
verticales. A 674m70 on passe au schiste psammitique,
joints couverts de pholérite. Diaclases. Neuropteris
abondant. A 676m55 terrain très régulier. A 677m80 la
roche devient plus fine, à zones brunes et plantes
plus abondantes : Neuropteris, Radicites, Sigillaria.
Quelques glissements dans du terrain régulier 7,95 678,75

VEINE :
Charbon : 0m15 Mat v., 22,80. Cendre., 4,50% )
Intercalation : 0m15 ) 0,45 679,20
Charbon : 0m15 Mat. v., 21,74. Cendre., 4,95% )

105. Mur schisteux, noir, très dérangé. Puis mur bistre
escailleux : 0m30, puis mur schisteux devenant
psammitique à 680m20. Puis terrain très fracturé. 2,10 681,30

106. Schiste psammitique zonaire. Incl. 45°. Diaclases
verticales. Terrain assez dérangé à la base 1,50 682,80

107. Grès gris grenu avec lits charbonneux. A 884m le
grès devient plus fin, plus quartzeux, un peu
crévassé, à géodes cristallines. Inclinaison variable 6,20 689,00

108. Psammite zonaire gréseux régulier. Incl. 30°.
Diaclases verticales. A 693m le terrain est fracturé
par des nombreuses diaclases qui sont manifestement
de petites failles normales 7,00 696,00

109. Schiste psammitique beaucoup plus dérangé par des
glissements et zonaire 0,60 696,00

110. Grès-quartzite à grain fin, avec nombreuses
intercalations charbonneuses. Du charbon escailleux
est injecté dans des crevasses, car la roche est
très fracturée. A 697m75 lit de conglomérat de
sidérose. Incl. 35°. A 698m20 le terrain devient très
régulier. diaclases très inclinées. A 703m les
diaclases sont perpendiculaires aux strates. Le grès
devient zonaire 7,60 704,20

111. Brusquement, schiste fin, doux, régulier rempli de
coquilles d'eau douce, en minces lits épais de 7-8cm.
Incl. 45°. Joints de stratification polis. On voit
apparaître rapidement de nombreuses plantes :
Neuropteris. A 705m le terrain devient escailleux,
laminé, rempli de joints de glissement. Amas de
charbon intercalés. Nombreux nodules lenticulaires de
sidérose. Tiges de Sphenophyllum. A 705m90 le schiste
devient plus fin, avec coquilles et toujours très
dérangé. Puis la roche durcit 2,80 707,00

PASSEE.

112. Mur schisteux escailleux avec un lit terreux à
707m20. En descendant le mur devient psammitique,
moins dérangé. Incl. 35°. Puis il devient rapidement
zonaire. Diaclases verticales dirigées
perpendiculairement aux strates 1,00 708,00

113. Psammite zonaire, gréseux, fracturé 0,60 708,60

PASSEE.

114. Mur noir, schisteux, très dérangé, devenant
rapidement gréseux et zonaire, puis de nouveau
schisteux et bien marqué. cloyats. Joints de
glissement horizontaux. Enormes cloyats. neuropteris.
A 710m10 passée de mur. Puis brusquement mur noir
très schisteux, typique, régulier, plus dur et plus
gris, psammitique, en descendant. Incl. 45°.
Enormes cloyats fracturés. Joints de stratification
polis 2,50 711,10

115. Schiste psammitique compact avec petits plissements
et nombreux joints de glissemnt. L'inclinaison
augmente : 60°. A 712m50 incl. 50°. La roche se
régularise. Le schiste devient zonaire. Puis il
devient fin et à 713m40, par places, la roche est
laminé. L'inclinaison diminue et le terrain est
extrêmement dérangé 3,30 714,40

116. Brusquement, schiste psammitique brun, escailleux.
A 714m60 schiste très régulier, brun, bondé de
fragments de plantes. Incl. 45°. En descendant la
roche devient plus claire et les plantes
disparaissent et font place à des coquilles peu
nombreuses, puis la roche passe au schiste
psammitique à végétaux hachés. A 718m lits de
sidérose 4,75 719,15

117. Schiste compact extrêmement dérangé avec des plis
très serrés. Joints polis. L'inclinaison monte à 70°.
A 720m50 roche très fracturée toujours fort inclinée.
On ne ramène que des débris. A 720m85 la roche
devient feuilletée, très fine, mais extrêmement
bouleversée, escailleuse par places. Incl. 60° 4,15 723,30

PASSEE.

118. Mur noir, feuilleté, escailleux. Inclinaison plus
faible mais indiscernable. On ne ramène plus que des
escailles et des cloyats fracturés 3,95 727,25

FAILLE.

119. Schiste psammitique zonaire régulier. Incl. 18°.
Zones brunes. Végétaux hachés. Glissements
horizontaux 0,35 727,60

120. Grès zonaire un peu fracturé. Incl. 20° 0,95 728,55

121. Schiste escailleux passant au schiste psammitique
zonaire. Inclinaison presque nulle, ondulant.
Nombreux joints de glissement ondulés. On passe au
psammite zonaire avec lits de sidérose. Incl. 10° 1,85 730,40

PASSEE.

122. Mur bistre, escailleux, laminé, à rares radicelles,
avec minces lits gréseux pâles. Texture oolithique 0,70 731,10

123. Mur psammitique zonaire. Incl. 55°. Cloyats.
Nombreux glissements. A 732m20 le mur devient plus
tendre, très dérangé. Grandes radicelles 1,40 732,50

124. Psammite zonaire. Encore quelques radicelles. Passe
schisteuse, tendre, dérangée, avec grandes radicelles 1,25 733,75

125. Psammite compact, très sidéritifié, devenant gréseux
et très dérangé. Pente irrégulière, presque verticale 1,10 734,85

PASSEE.

126. Mur noir-bleu, schisteux, laminé, passant au mur
psammitique zonaire. Gros cloyats de mur. Incl. 55°.
A 736m70 la pente baisse fortement et l'on passe au
schiste doux fin. Incl. 35°. Mauvais débris de
plantes. A 738m05 des radicelles apparaissent et le
mur devient mieux marqué en descendant. Cloyats de
mur. Inclinaison 45°. A 739m35 le mur devient très
schisteux, fort dérangé, puis psammitique. Incl. 45°.
Les radicelles disparaissent petit à petit. (Il y a
probablement eu un pli serré dans ce mur). On passe
au psammite zonaire avec rares radicelles, plus
régulier. Le psammite devient gris cendré. Incl. 45°.
A 740m35 glissements horizontaux. L'inclinaison monte
à 75°, puis elle est verticale et en dessous tombe
à 45° (pli très ouvert). Le psammite est gris et
devient plus régulier, à 741m35. A 742m15 on passe au
schiste psammitique zonaire. A 743m nombreuses
plantes et glissements. Cordaïtes 9,30 744,15

PASSEE.

127. Mur schisteux, brun, à nombreuses radicelles foncées.
Incl. 25°. Il est assez laminé. En descendant il
devient psammitique, plus ferme et l'inclinaison
varie. A 745m40 lits épais et fracturés de sidérose.
Enormement de cloyats. Le mur a pris une teinte grise
avec des surfaces comme vernissées, cannelées,
foncées 2,45 746,60

128. Schiste psammitique zonaire, plus régulier.
Inclinaison 35°. Texture de mur, mais pas de
radicelles. A 748m la roche devient fracturée par
des joints courbes. L'inclinaison monte à 50°.
Puis le terrain se régularise et l'inclinaison est
de 40°. Des plantes apparaissent. A 749m40 on passe
au psammite compact avec cloyats et quelques
radicelles dont le nombre augmente en descendant.
Stigmaria. A 750m70 il y a encore des radicelles.
Incl. 40°. A 751m la roche devient zonaire. Les
radicelles disparaissent et sont remplacées par des
végétaux hachés. Lits de sidérose. Incl. 35°. On
passe au schiste psammitique zonaire. Dialcases
verticales. Le terrain se régularise et la roche
devient brunâtre. A 751m90 terrain beaucoup plus
régulier 6,10 752,70

129. Brusquement schiste noir fin, très doux. Débris de
coquilles. Sphérosidérites 0,10 752,80

PASSEE.

130. Mur escailleux, dérangé, très tendre, feuilleté.
Incl. 35°. En descendant il devient plus régulier.
A 754m40 il redevient escailleux 2,55 755,35

131. Mur psammitique, compact, brunâtre, à radicelles
foncées. Stigmaria. A 756m80 radicelles moins
nombreuses. L'inclinaison tombe à 20° 2,10 757,45

132. Grès 0,15 757,60

133. Schiste gris, feuilleté, fracturé. Abondants débris
de coquilles 0,90 758,50

VEINETTE. Matières volatiles, 18,30. Cendres, 3,90% 0,25 758,75

134. Mur psammitique, compact, fracturé devenant
psammitique. Stigmaria et énorme cloyat 1,95 760,70

135. Schiste psammitique zonaire peu incliné et ondulant.
Passes gréseuses zonaires. A 763m l'inclinaison
augmente fortement et vite 3,10 763,80

136. Grès gris, zonaire, fracturé. A 764m25 schiste
psammitique zonaire très dérangé, même broyé.
Inclinaison très forte. A 767m50 la roche est encore
très dérangée. A 769m45 incl. 7° dans du terrain plus
fin, plus feuilleté, laminé. Puis pli très ouvert.
A 772m80 schiste très fin. Inclinaison 55° 11,70 775,50

PASSEE CHARBONNEUSE. Mat. vol. 18,10. Cendres 3,70.

137. Mur schisteux, noir, très incliné et très bouleversé.
Il devient psammitique et zonaire. Inclinaison 75°.
A 777m20 Stigmaria. L'inclinaison augmente encore.
A 778m20 pli très ouvert sous lequel l'inclinaison
est encore forte. Il y a toujours des radicelles 3,20 778,70

138. Grès gris, zonaire. Incl. 60°. Il est fracturé par
places 0,80 779,50

139. Schiste psammitique, zonaire, noir, régulier.
Lepidostrobus. Il devient plus fin en decendant.
Neuropteris. Puis il devient de plus en plus noir
bondé de débris de plantes, à zones brunes.
Lepidodendron, Calamites 2,80 782,30

PASSEE.

140. Mur compact, brun, très incliné, à cloyats. Il est
mal marqué et passe au schiste feuilleté avec plantes 1,00 783,30

PASSEE.

141. Mur bistre à radicelles luisantes, argileux, compact.
Il passe au mur psammitique à cloyats et gris.
Stigmaria. A 784m80 grandes radicelles. On passe au
psammite très compact avec quelques radicelles.
Quelques glissements fort inclinés. A 785m80 psammite
extraordinairement compact et montrant encore des
radicelles sur une grande hauteur. A 786m80 il
devient gréseux avec radicelles. A 788m il est très
fracturé 4,70 788,00

142. Grès gris zonaire. Inclinaison très variable :
80°-60°. A 791m60 caillou de sidérose. A 793m
incl. 70°. A 794m20 jusque 796m70, il est très
fracturé 8,70 796,70

143. Mur psammitique noir devenant rapidement zonaire.
Glissements horizontaux. Incl. 65°. Il devient
ensuite très zonaire, à cloyats. Incl. 70°.
A 798m50 le mur est plus schisteux, plus fracturé,
mais l'inclinaison reste très forte. A 799m40 le mur
redevient très psammitique, puis les radicelles
disparaissent 3,30 800,00

144. Schiste psammitique zonaire. Terrain très sain.
Incl. 70°. Nombreux glissements en tous sens.
Zone grésqeuse à 802m30 4,40 804,40

145. Schiste gris zonaire à zones brunes. Incl. 70°.
Joints de glissement peu inclinés dans le même sens
que les strates. A 804m90 le schiste devient très fin
avec débris de coquilles 0,80 805,20

PASSEE.

145bis. Mur psammitique mal marqué à grosses radicelles
dont le nombre diminue en descendant. Incl. 70° 4,45 809,65

146. Schiste fin à zones brunes, très sain avec débris de
coquilles. Incl. 80°. glissements peu inclinés. Les
débris de coquilles deviennent abondants, mais mal
conservés. A 812m85 passage dérangé dans du schiste
très fin, très noir, presque vertical. Il se
régularise en descendant et devient plus dur. Il est
alors découpé par des joints de glissement incl. 35°
dans le même sens que les strates. Il est très
régulier et incliné de 80°. A 815m05 le terrain est
un peu dérangé, avec glissements verticaux. Le
schiste est feuilleté à zones brunes et n'est plus
aussi sain 5,95 815,60

147. Schiste psammitique gris assez dérangé, dont la
pente n'est plus discernable, mais qui paraît moins
forte. Nombreux joints de glissement. A 816m10 incl.
70°, dans une roche plus saine, plus dure mais avec
les mêmes glissements : inclinaison 35°. A 818m70 la
roche est plus tendre, plus feuilletée :
asterophyllites, Calamites dans une roche très saine.
A 820 m. le schiste devient très roche très saine.
A 820m. le schiste devient très zonaire et les
plantes disparaissent. Les glissements à 35° qui
multiplient. Mariopteris muricata abondant.
Cyclopteris orbicularis. Un grand Mariopteris est
coupé par un joint incliné de 35° qui permet de voir
que son rejet est infime. A 826m20 la pente baisse
graduellement à 55°. Un fruit, puis perte de 3m. de
carottes 11,50 827,10

VEINE. Mat. vol., 16,80. Cendres 11,57% 0,60 827,70

148. Mur noir très schisteux à cloyats. Incl. 70°.
Terrain très laminé. A 830m20 il durcit et se
régularise un peu. A 831m40 il devient psammitique
à gros cloyats. Incl. 55° 5,70 833,40

149. Schiste psammitique noir à végétaux hachés.
L'inclinaison diminue jusque 40° 2,30 835,70

VEINETTE. Mat. vol., 16,20. Cendres, 13.00 % 0,30 836,00

150. Mur noir, schisteux, assez dérangé, à cloyats, avec
un lit terreux fracturé. A 837m65 le mur est
irrégulier avec nombreux glissements dont
quelques-uns sont fort inclinés. A 840m40 la pente
remonte à 70°, puis à 90° avec joints polis et
striés. A 843m la pente retombe à 60° et le mur
est psammitique et zonaire. Végétaux hachés.
Lonchopteris. La roche devient très saine, à joints
noir-brun et nombreux végétaux hachés 7,50 843,50

151. Schiste noir-brun à rayure brunâtre, un peu
psammitique. Incl. 55°. Quelques parties tendres très
dérangées 0,50 844,00

PASSEE.

152. Mur noir, schisteux, très dérangé devenant rapidement
psammitique et zonaire. Incl. 60°. Il passe au
psammite brun, grossier, zonaire avec lits gréseux.
A 846 m il passe au psammite gréseux zonaire avec
encore quelques radicelles et de teinte brune bien
marquée 3,35 847,35

153. Schiste psammitique zonaire. Stigmaria au sommet.
Il est très régulier. Incl. 55°. A 850m60 incl. 45°
dans du terrain très régulier, un peu gréseux, à
diaclases verticales. A 852m55 on passe au psammite
gréseux, très régulier. A 853m55 schiste psammitique :
Calamites, Radicites. A 855m80 le schiste devient
plus fin, plus feuilleté, brun, avec assez bien de
Neuropteris. Le terrain reste fracturé jusqu'à la
base 10,15 257,50

VEINE. Mat. vol. 16,50. Cendres, 7,36% 0,70 858,20

153bis Mur bien stratifié avec rares radicelles, mais la
plus grande partie des échantillons manque. Assez
rapidement on passe au schiste psammitique zonaire
très régulier. Incl. 50°. A 862m la roche devient
de plus en plus psammitique et zonaire 4,25 862,45

154. Schiste gris doux, à zones brunes, régulier.
Inclinaison 55°. Débris de fusain. Quelques
glissements fort inclinés dans le même sens que les
strates. A 865m le schiste devient plus dur, très
sain et très régulier, à zones brunes. Puis il
devient plus noir, un peu brunâtre. Feuilles de
Sigillaires 5,30 867,75

VEINE. Mar. vol. 16,70. Cendres, 6,70% 0,50 868,25

155. Mur schisteux, feuilleté, vien stratifié et pinnules
de Neuropteris et radicelles étalées à plat : 0m35.
Puis le caractère de mur devient mieux marqué,
qouique avec radicelles plus rares. Terrain très
régulier. On passe au schiste doux, fin et des
végétaux hachés apparaissent par places. A 870 m le
schiste devient psammitique, noir-brun à rayure brune
et le schiste est très sain. Passe gréseuse zonaire.
A 870m le schiste devient psammitique, noir-brun à
rayure brune et le schiste est très sain. Passe
gréseuse zonaire. A 871m60 le schiste devient plus
fin, plus gris, avec un gros vanc de sidérose
pyritifère. Radicites 4,15 872,40

AMAS DE CHARBON. Mat. vol., 17,50. Cendres, 3,30% 0,65 573,05

156. Schiste avec un gros banc de sidérose. Nombreux
Calamites et Asterophyllites. Quelques glissements.
A 882m psammite plus dur, très sain. Incl. 60° 9,75 882,80

157. Grès gris zonaire. Incl. 70°. Il est assez fracturé,
mais devient plus régulier à 885m85. A 886m60 le grès
devient très zonaire, rempli d'empreintes
charbonneuses. Stratifications entrecroisées. Grain
très grossier, feldspathique 5,45 888,25

158. Psammite passant rapidement à du schiste gris
pyritifère régulier. Incl. 50° 0,75 889,00

159. Psammite zonaire, régulier. A 889m55 le psammite
devient gréseux et très zonaire. Incl. 55°.
Diaclases verticales dirigées perpendiculairement
aux strates. Passe de grès zonaire. Terrain très
régulier 4,80 893,80

160. Grès zonaire avec lits de cailloux de sidérose et
de schiste 1,85 895,65

161. Schiste psammitique zonaire 1,02 896,90

162. Grès avec nombreux cailloux de schiste et de
sidérose. A 899m15 un lit de belle brèche à cailloux
schisteux, un autre plus bas, à 899m75, avec calloux
isolés. A partir de 904m65 banc de brèche
extraordinaire. En dessous les cailloux
disparaissent. A 903m70 cailloux de sidérose, dans
le grès. A partir de 904m. le grès devient très
grenu. L'inclinaison diminue : 40°. Grande diaclase
verticale remplie de calcite 11,80 908,70

PASSEE.

163. Mur noir, schisteux mais compact, assez tendre,
devenant psammitique en descendant. Cloyats. 0,85 909,55

164. Schiste psammitique zonaire avec intercalations de
grès zonaire. L'inclinaison remonte à 60°.
Diaclases verticales 1,75 911,30

PASSEE.

165. Mur schisteux, très régulier. Incl. 50°. Il passe au
schiste psammitique avec quelques radicelles, puis au
schiste doux, zonaire 2,00 913,30

166. Schiste noir doux à zones brunes, très régulier.
Incl. 50°. Encore quelques radicelles. A 914m30 des
débris de coquilles d'eau douce apparaissent et les
radicelles ont une texture concentrique. Les
coquilles deviennent abondantes, mais mal conservés.
Il y a quelques bancs un peu plus durs dont
quelques-uns pailletés. Malgré une recherche
attentive, je n'y ai pu découvrir de Lingules,
quoique ces bancs eussent l'aspect de roche à
Lingules. Nids de sidérose. Dans ces lits pailletés :
Naïadites 3,70 917,00

PASSEE. (Niveau supposé de la 21e veine de Ghlin).

167. La roche précédente est soudée, sans transition, à
du psammite grossier, très micacé, à texture de mur,
mais avec radicelles extrêmement rares et mal
caractérisées. Stigmaria. Le psammite est très
compact, à cloyats de mur. Par places les radicelles
sont plus abondantes. Un banc gréseux, diaclases
pyriteuses. A 917m30 on passe au psammite zonaire à
joints noirs très micacés. Incl. 46°. Puis de
psammite devient brun. A 917m90 le psammite devient
plus schisteux et le caractère de mur est mieux
marqué. Presque toutes les diaclases sont encore
pyriteuses. On passe au schiste psammitique zonaire
avec radicelles disséminées. A 920m80 on passe au
schiste psammitique zonaire avec encore des
radicelles disséminées. Le terrain extrêmement sain
devient très zonaire et très pyriteux 4,20 921,20

168. Schiste noir-brun, zonaire, à joints micacés
charbonneux, extrêmement régulier. Nombreux végétaux
hachés. A 921m50 le schiste devient plus compact,
plus dur et zonaire avec minces zones gréseuses.
A 926m. on traverse 0m60 de brèche de faille
terreuse, fortement inclinée et oblique par rapport
à la direction des strates. Pas de toit 4,45 926,65

VEINE. Mat. vol., 16,80. Cendres, 8,50% 0,70 927,35

169. Mur argileux, compact, tendre avec quelques joints
de glissement. Inclinaison de 35° monte rapidement
à 45°. Cloyats. A 328m35 assez bien de cassures. La
roche devient plus dure et psammitique 3,65 931,00

170. Schiste psammitique zonaire, régulier à diàclases
verticales. Incl. 46°. La roche est extrêmement
saine. Diaclases pyriteuses. Neuropteris. A 932m50
la roche devient très compacte, plus psammitique et
très régulière. A 934m75 le psammite devient zonaire,
très dur, à diaclases fort inclinées. Mariopteris
muricata 7,10 938,10

171. Grès gris avec cailloux de sidérose. Diaclases
verticales. Par places le grès est zonaire. A partir
de 941m80 lits charbonneux avec énormes paillettes de
mica. A la base énormément d'empreintes charbonneuses
et un peu de brèche schisteuse. Quelques lits sont
très grossiers 7,45 945,55

172. Psammite compact, tendre, très régulier. Nids de
sidérose. Sphenopteris Essinghi 4,10 949,65

173. Schiste noir, fin, pailleté à zones brunes. Quelques
traces de radicelles, très régulier. Quelques débris
de Sphenopteris, Calamites. Diaclases verticales 4,00 953,65

174. Schiste psammitique zonaire extrêmement régulier avec
lits à végétaux hachés. A 959m50 le psammite devient
compact 6,85 960,50

175. Brusquement schiste doux et gris. A 962m25 la roche
est assez fracturée par des joints de glissement
peu inclinés. Roche très fine jusque sur la couche 2,40 962,90

VEINE. Mat. vol., 17,25. Cendres, 2,40% 1,30 964,20

Niveau supposé de la 19e veine de Ghlin, dont la
stamper avec la 21e veine, aurait été un peu réduite
par la faille normale de 926m.

176. Mur schisteux, noir, bien marqué devenant escailleux
et fracturé comme au voisinage d'une faille normale.
L'inclinaison augmente. Cloyats 2,60 966,80

177. Mur bistre foncé, tendre, avec radicelles foncées.
Cloyats. Il devient un peu psammitique 1,80 968,60

178. Mur noir tendre passant au mur psammitique noir et
dur 0,20 968,80

179. Schiste psammitique zonaire avec encore quelques
radicelles, très régulier. A 970m gros banc de
Septaria. Un lit de sidérose contre la couche 2,35 971,15

VEINE. mat. vol., 16,20. Cendres, 5,90% 0,45 971,60

180. Schiste psammitique zonaire avec quelques radicelles.
Le caractère de mur n'est pas très bien marqué. La
partie typique a peut-être été supprimée par une
petite cassure. Incl. 60° 6,25 977,85

181. Schiste psammitique zonaire, brun. Incl. 60°.
Cordaïtes, Mariopteris. Terrain assez fracturé.
Manque 3m de carottes 3,75 981,60

182. Schiste psammitique zonaire, fort micacé, avec bancs
gréseux géodiques. Veines de calcite. Puis le terrain
devient plus schisteux et se régularise. A 983m05 on
ne ramène que des morceaux. 5,80 987,40

PASSEE.

183. Brusquement, mur noir très schgisteux, très feuilleté
(faux-mur). Incl. 60°. Il passe au mur noir très
tendre à cloyats. A 990m80 banc de mur bistre. Le mur
devient fort tendre, brun bistré, à nombreux cloyats
avec bancs noirs intercalés. Quelques glissements
fort inclinés 6,40 993,80

184. Mur psammitique, compact, gris avec lits réguliers de
sidérose 1,10 994,90

185. Schiste régulier noir pâle avec assez bien de
radicelles. Calamites Cisti. Incl. 45°. Puis les
radicelles disparaissent. A 1003m40 le schiste
devient zonaire, toujours régulier, psammitique et
encore avec des radicelles. A 1004m Stigmaria.
A 1006m30 zones gréseuses 12,60 1007,50

186. Grès très zonaire avec lits charbonneux 2,50 1010,00
187. Schiste psammitique gris, très régulier un peu
zonaire. Végétaux hachés 0,60 1010,60

VEINETTE. Mat. vol., 16,30. Cendres, 5,43.
Soufre, 0,61. 0,60 1010,80

188. Mur régulier, noir et ferme. Diaclases fort
inclinées. Il devient zonaire avec un lit gréseux 3,45 1014,25

189. Schiste psammitique zonaire, régulier avec
radicelles. Un banc bistre brunâtre avec radicelles.
Manque 4m10 de carottes. A 1020m15 schiste tendre,
dérangé. A 1020,55 schiste psammitique régulier.
A 1026m terrain très fracturé. Encore une perte de
carottes 11,75 1026,00

FAILLE DU PLACARD.

190. Brusquement schiste psammitique avec quelques
radicelles. Incl. 60°. Joints de glissement. Terrain
régulier. A 1028m le terrain devient plus dur,
zonaire, avec minces lits gréseux. L'inclinaison
est tombée à 30°. Par places la roche est très pâle.
Mariopteris muricata. A 1029m70 la roche devient
très fracturée. On ne ramène que des morceaux et des
cloyats fracturés 3,90 1029,90

191. Grès gris à grain très fin, sidéritifère. Diaclases
verticales pyriteuses. Le grès devient zonaire.
Incl. 35° 4,50 1034,40

192. Schiste psammitique zonaire, régulier. Incl. 35°.
Il devient plus tendre et passe au schiste zonaire.
A 1037m. gouttes de pluie. Le terrain est très
régulier. A 1037m80 le schiste devient plus fin,
plus fin noir avec petits débris végétaux. 3,60 1038,00

193. Schiste noir fin, très régulier avec petits morceaux
de fusain et très petits nodules de pyrite. Lits de
sidérose. Puis le schiste devient plus gris.
Quelques diaclases verticales striées horizontalement.
A partir de 1039m les nodules de pyrite deviennent
gros et abondants. Le schiste devient plus noir, à
rayure brune. Enduits de pyrite terne. A 1039m50 on
voit apparaître de petits bancs noirs, grossiers à
rayure très brune avec empreintes végétales et une
Lingula incontestable. Ces bancs sont intercalés
dans du schiste gris doux avec lits de sidérose et
yeux. A 1040m minces couches de pyrite. Une écaille
de poisson. Le schiste reste gris jusque contre la
couche 3,50 1041,50

VEINE. Mat.vol., 14,75. Cendres, 10,84. Soufre, 1,03.
(Charbon 0m50)
(Schiste 0m30)
Veine Albert de Ghlin (Charbon 0m20) 1,50 1043,00
(Schiste 0m30)
(Charbon 0m20)

194. Mur bistre, tendre, avec intercalations psammitiques.
A 1043m50 il devient noir, schisteux, puis
psammitique, zonaire, avec radicelles plus rares.
A 1045m mince lit schisteux avec plantes (Passée de
mur) 2,15 1045,15

195. Psammite zonaire à végétaux hachés passant à 1045m70
au schiste, qui devient de plus en plus doux, puis
passe au schiste psammitique zonaire, foncé à petits
débris végétaux 1,20 1046,35

VEINETTE. Veine Goret de Ghlin. Mat. vol., 15,60.
Cendres, 4,36. Soufre, 0,88% 0,25 1046,60

ASSISE DE CHATELET.

196. Mur bistre, brunâtre, avec radicelles foncées
luisantes. Il devient psammitique 2,40 1049,00

197. Psammite zonaire devenant gréseux, gris verdâtre.
A 1051m40 il passe au grès argileux et micacé, assez
grenu, de même teinte. Les lamelles de mica sont très
grandes. Quelques diaclases fort inclinées 4,00 1053,00

198. Grès grenu, feldspathique, pyritifère, micacé.
Veines blanches 9,75 1062,75

199. Schiste doux, fin. Incl. 18°. Nodules de sidérose.
Enduits de pyrite. Petits nodules de pyrite.
Alethopteri 0,25 1063,00

PASSEE.

200. Mur psammitique gris bistré adhérant à un peu de
schiste noir-gris psammitique, base du toit précédent.
Les radicelles sont rares dans le mur. A 1064m30 le
mur devient noir, à radicelles beaucoup plus
nombreuses : 0m20, puis on passe au psammite gréseux
gris et au grès zonaire gris avec rares radicelles 1,85 1064,85

201. Grès gris à grain très fin, un peu zonaire par places.
Quelques diaclases verticales 2,00 1066,85

202. Schiste psammiteque, noir, zonaire. Incl. 20°.
Terrain extrêmement régulier. A 1070m on passe au
psammite zonaire à végétaux hachés. Roche très dure et
très saine 7,75 1074,60

203. Schiste doux, gris, un peu psammitique 2,40 1077,00

PASSEE.

201. Mur psammitique, noir un peu brunâtre, Radicelles
rares 0,20 1077,20

205. Psammite zonaire avec quelques radicelles devenant
gréseux, puis passant au grès à grain fin, puis au
schiste psammitique zonaire. A 1079m schiste
gris-noir fin doux et zonaire 2,10 1079,30

PASSEE.

206. Mur schisteux, noir, assez tendre, un peu brunâtre
avec bancs bistres à la base. A 1082m45 le mur
devient psammitique, un peu zonaire, à radicelles
plus rares et grosses. Stigmaria 6,45 1085,75

207. Grès très quartzeux, gris, un peu brunâtre. Lits
charbonneux 0,55 1086,30

208. Schiste gris, fin, doux. Lepidophyllum triangulare 2,50 1088,80

PASSEE.

208bis Mur brun : quelques centimètres, puis mur noir. 0,60 1089,40

209. Grès gris argileux 0,20 1089,60

210. Schiste gris, doux, fin 0,15 1089,75

PASSEE.

211. Mur schisteux gris passant au psammite gris avec
quelques radicelles 3,50 1093,25

212. Psammite gréseux gris, zonaire 3,55 1096,80

213. Grès gris à grain fin, quelques diaclases fort
inclinées. A 1104m60 le grès devient zonaire et passe
au psammite zonaire très pyriteux 8,90 1105,70

214. Schiste psammitique, zonaire passant au psammite
zonaire à 1107m. Végétaux hachés à 1111m. 8,30 1114,00

215. Schiste doux, fin, avec quelques lits à végétaux
hachés. A 1118m95 0m10 de grès à grosses veines de
quartz et de calcite. Puis schiste psammitique,
incl. 23°. Une écaille de poisson 11,30 1125,30

PASSEE. Veinette à poissons. NIVEAU B.

216. Mur gris quartzeux, très dur avec rarez radicelles :
0m15. Il passe au psammite très dur : 0m20, puis au
schiste psammitique avec quelques radicelles 1,00 1126,30

217. Schiste psammitique zonaire à végétaux hachés. Une
coquille d'eau douce à 1126m60. Calamites. Puis la
roche devient plus dure, plus psammitique. A 1131m.
la roche redevient plus douce. Quelques glissements
très inclinés. A 1132m. psammite gris, grossier,
passant très rapidement au grès gris quartzeux de
teinte pâle, bistre. Joints micacés 6,70 1133,00

218. Schiste psammitique zonaire très régulier 6,50 1139,50

220. Psammite zonaire passant rapidement au grès gris
clair très quartzeux 3,65 1143,15

221. Schiste gris, doux, très régulier, un peu psammitique,
zonaire. Quelques végétaux hachés; gouttes de pluie.
A 1152m le schiste devient un peu plus noir, à
rayure plus foncée et extrêmement fin 10,05 1153,20

222. Schiste noir intense, pailleté, à rayure brunâtre, par
places rempli de granules gros comme des têtes
d'épingles 0,10 1153,30

PASSEE. Veinette double. NIVEAU D.

223. Mur psammitique bistre adhérant au toit précédent.
Radicelles peu nombreuses. A 1153m40 le mur devient
gris, toujours psammitique et bien marqué. A 1156m
il devient zonaire avec minces zones gréseuses. Le
caractère de mur est encore bien marqué. Grosses
radicelles. Il passe au psammite zonaire, gréseux 3,75 1157,05

224. Psammites zonaires avec quelques diaclases
perpendiculaires à l'inclinaison. A 1159m on passe
au schiste psammitique zonaire 3,20 1160,25

225. Schiste gris, Anthracomya assez abondantes, mais
beaucoup en fragments et la plupart de petite taille.
Plus bas : Anthracomya Williamsoni 2,50 1162,75

226. Schiste psammitique noir passant au schiste noir doux.
A 1164m50 les coquilles reparaissent avec des végétaux
hachés. La roche devient psammitique. Débris de
coquilles, anthracomya Williamsoni bivalves assez
abondantes. Coquilles jusque 1168m50 : Naïadites
quadrata 5,75 1168,50

227. Schiste très noir, très fin, à rayure brunâtre.
Quelques coquilles indéterminables, écailles de
poisson. Banc de sidérose. En dessous le schiste
devient plus gris, à diaclases verticales. Les
coquilles disparaissent. A 1172m quelques joints de
glissement 4,50 1173,00

228. Schiste pailleté, noir, à empreintes végétales
pyritisées. Diaclases pyriteuses. Intercalations de
psammite. A 1173m35 le schiste devient psammitique,
gris, zonaire, à végétaux hachés. On passe au schiste
doux, fin, à cassure conchoïdale. A la base un banc de
0m02 de psammite grossier noir. 10,50 1183,50

PASSEE. Niveau F. ? Veine Sainte-Barbe de Floriffoux ?

229. Mur bistre, adhérant au précédent, avec un banc un peu
psammitique à sidérose oolithique. A 1184m il devient
plus foncé, en descendant 1,50 1185,00

230. Schiste gris à rares radicelles, feuilleté. Puis
apparaissent de grosses radicelles dans une roche à
texture de mur encore bien marquée. Zones brunes.
A 1186m il y a toujours des radicelles dans du
schiste très feuilleté. Puis les radicelles se
raréfient et disparaissent. Le schiste est alors très
noir, fin, à grandes pailletes de mica 2,00 1187,00

231. Banc de sidérose noduleuse, très calcareuse, avec
intercalations psammitiques grossières 0,07 1187,07

232. Grès gris, très quartzeux à grain fin, avec empreintes
charbonneuses. Diaclases fort inclinées 3,13 1190,20

233. Psammite zonaire très dur. Diaclase pyriteuse 3,50 1193,70


INTERPRETATION

Il y a eu, pendant longtemps, une large bande transversale à peu près
vierge de toute exploitation et reconnaissance qui séparait le bassin
houiller de Mons de celui du Centre. Elle comprenait la surface des conces-
sions de Belle-Victoire, de Nimy et la partie orientale de la concession
d'Havré.

Aussi, dès le début de ce siècle, les exploitants de ces trois concessions
se décidèrent successivement à explorer cette région, au moyen des sondages
au diamant, dont la découverte et l'étude du bassin de la Campine venaient
de démontrer la valeur. Plusieurs sondages avaient déjà été entrepris et
parfois poussés jusqu'à la profondeur de 1.400m, quand la guerre vint
arrêter ces recherches. Un espace assez considérable était resté inexploré,
le Nord de la concession de Belle-Victoire, entre les sondages de Mons (dit
d'Obourg) au Nord et ceux d'Hyon et de St-Symphorien au Sud. C'est ce que
l'on peut voir sur la planche annexée au travail où, en 1914 (1), je
résumais l'état des recherches. Aussitôt notre pays rentré dans le calme de
la paix, les charbonnages du Levant-du-Flénu et des Produits-du-Flénu
décidèrent de pratiquer, à frais communs, un sondage dans cette région
vierge de toute recherche et je fus chargé de suivre ce travail. Il avait
pour objectif d'étudier la grande zone failleuse du Centre et du Borinage
que l'on savait devoir traverser cette région, d'après les travaux à
l'Ouest et à l'Est. Il s'agissait de reconnaître ses caractères, son allure
et la profondeur jusqu'à laquelle elle s'étendait.

(1) Structure du bord sud des bass. de Charleroi et du Centre, 3e partie.
(Ann. des Mines de Belg., t. XIX, 1914, p.813.)

On comptait pouvoir la traverser et reconnaître ce qui se trouvait en
dessous, de façon à savoir si les maîtresses allures ou grandes plateures
du bord nord du bassin s'étendaient jusque-là et quelle était leur consis-
tance. Il s'agissait donc de rechercher l'aval-pendage des plateures recon-
nues par les sondages d'avant-guerre, celui de Mons, dit d'Obourg (conces-
sion de Nimy), et ceux de Saint-Antoine (concession d'Havré). Grâce à la
grande profondeur, atteinte, près de 1.200m, ce programme a pu être suivi
et mené entièrement à bonne fin. Nous résumerons très brièvement les résul-
tats obtenur par l'interprétation des témoins ramenés, dont j'ai donné la
description dans les lignes précédentes.

STRATIGRAPHIE.

Le fait que la majeure partie du sondage a été pratiquée en plein dans la
zone failleuse susdite, là où elle est des plus dérangée, explique assez
que les données stratigraphiques obtenues par ce sondage soient des plus
maigres. Seul le fond du sondage, situé sous la faille et très régulier,
surtout vers le fond, a pu fournir de quoi dresser une stampe normale digne
de confiance et montrant bien tous ses caractères. Je l'ai déjà décrite
dans un travail précédent (2).

(2) Stratigraphie des assises infér. du Bassin du Hainaut, pl. 142.
Jumet, 1932, P. Hosdain, in-4°, 35 pp., 153 pl.

Dans ma description ci-dessus, j'ai désigné les horizons directeurs de
cette stampe par les mêmes lettres capitales que dans le travail cité.
Aucun doute ne subsite sur la synonymie de cette stampe, mais aussitôt
qu'on s'en écarte, en montant, on entre dans des strates encore régulières,
mais isolées en petits massifs par des dérangements dont l'importance est
inconnue. De plus, ces massifs font bientôt place à des terrains absolument
dérangés om plus aucune stratigraphie n'est possible à établir. J'ai bien
vu, à 917m et à 962m60, deux veines où j'ai cru reconnaître tous les
caractères des 21e et 19e veines de Ghlin, de la base de l'assise de Char-
leroi. Mais l'absence de fossiles marins au toit de la veine de 917m ne
permet pas d'être catégorique sur cette synonymie.

Dans la zone failleuse, rien n'était reconnaissable et les caractères pa-
léontologiques, si difficiles à retrouver dans des terrains parfois réduits
à l'état d'une poudre grossière, pas les dérangements, on fait complètement
défaut.

Les premiers mètres du sondage m'ont fourni des roches extraordinaires sur
l'âge desquelles je suis si peu fixé que je ne sais si elles appartiennent
à l'assise d'Andenne ou à un niveau élevé de l'assise de Charleroi. Je me
suis expliqué plus longuement, déjà, sur ces roches, ailleurs (1).

(1) Le conglomérat de Beaulieu et le calcaroschiste des Bruyères de Mons
(Ann. Soc. scient. de Bruxelles, t. XLVII, série B, 1927, p. 177.)

TECTONIQUE.

Les résultats obtenus, dans cet ordre d'idées, ne peuvent être que d'ordre
général. Il en est toujours ainsi quand on ne peut mettre un nom de niveau
sur les divers massifs isolés par des dérangements. De plus, on est dans
l'impossibilité de déterminer l'importance de ces dérangements. Tout au
plus peut-on déterminer si un dérangement observé est une diaclase sans
rejet, ou une faille et si la faille est une faille normale ou une faille
de refoulement. Parfois les caractères du dérangement permettent de dire
qu'il ne s'agit que d'un simple glissement sans importance, quoiqu'il
faille être bien prudent dans cette appréciation où l'on pourrait se trom-
per grossièrement. L'importance d'une faille est, en effet, loin d'être en
rapport avec l'aspect bouleversé ou fracturé des terrains.

Ayant eu l'occasion d'étuder la zone failleuse en question dans la plus
grande partie de la région, j'ai reconnu, je l'ai dit ailleurs, qu'elle se
présente sous deux types d'allures différents dans les cas extrêmes.

Dans un premier type, les deux failles qui limitent au-dessus et en dessous
la zone et celles qui en découpent la masse centrale sont peu inclinées. Il
en est de même des couches voisines au Sud et au Nord.

Dans l'autre type, généralement plus étroit en section horizontale Nord-
Sud, toutes les failles sont fort inclinées et il en est de même des cou-
ches au Nord et au Sud. Je pense que la différence provient uniquement des
causes suivantes (1) : Dans son ensemble, la zone failleuse se compose
d'une zone redressée, au voisinage des affleurements, et fort inclinée.
Elle s'aplatit, probablement assez brusquement, en profondeur, pour s'éten-
dre, vers le Sud, en ondulations faiblement inclinées. La zone aurait donc
son dressant et sa plateure. Les grands bombements transvercaux font que la
zone failleuse ondule assez fort, aussi dans le sens Est-Ouest. Dans les
anticlinaux transversaux la zone se rapproche du sol. Les érosions ont
fortement amputé le dressant de la zone et ce qu'il en reste constitue le
premier type décrit plus haut

(1) Nous ajouterons aussi que les strates, dans l'intérieur de la zone,
ont une grande tendance à épouser la pente des failles qui les
avoisinent.

Dans les bombements synclinaux, le dressant subsiste plus ou moins et ce
que l'on en voit, au voisinage des affleurements, constitue le second type.

En Belgique, la zone failleuse ne forme un tout bien caractérisé qu'entre
Charleroi et Quiévrain. Dans cet intervalle, les deux types alternent. A
Bois-du-Luc, la zone appartient au premier type. Puis, en allant vers
l'Ouest, les failles se redressent, et de Havré à Mons, la zone prend le
second type et c'est dans cette partie que se trouve le sondage que nous
décrivons. Puis, les failles s'étalent fortement et, jusque Wasmuël, la
zone reprend le premier type. Puis la zone se contracte de nouveau forte-
ment et se redresse, au Sud d'Hautrage, pour s'étaler de nouveau fortement
et finalement s'effilocher au delà de la frontière française, où les fail-
les qui constituent la zone se séparent, reprennent leur individualité.

Il ne peut y avoir de doute que cette alternance est due à l'inégalité des
poussées et des charriages qui ont affecté la bordure sud du bassin du
Hainaut. C'est à un fait de ce genre, d'ailleurs, que la zone elle-même,
dans son ensemble, doit de s'être constituée. Nous l'avons montré jadis,
par un schéma (fig. 3, p. 133), d'un travail publié en 1928 (1).

(1) Matériaux pour l'étude du Bassin de Namur, 4e partie. (Ann. des Mines
de Belgique, t. XXIX, 1928, p.81.)

Nous renvoyons aussi à ce travail, où, page 135, nous avons parlé de
l'étude de la zone failleuse, étude dont partie des éléments provenait
précisément du sondage des Bruyères de Mons.

Comme le montre la description de ce sondage, il a présenté un fait bien
curieux et difficile à expliquer. Dans la partie supérieure du sondage on a
rencontré un grand nombre de petites failles avec remplissage de brèche de
faille se réduisant parfois à un simple broyage sur place. Dans la partie
régulière du fond, à l'exception de la faille de 926m, on n'a plus observé
de ce genre de faille. Il y a là un fait en contradiction avec l'idée que
l'on se fait généralement de l'origine de ce genre de failles dites norma-
les ou directes. On les attribue souvent, et avec raison, à des phénomènes
de tassement. Lorsque de grands phénomènes de ridement orogéniques ont
soulagé la tension tangentielle que la contraction du noyau détermine dans
l'écorce terreste, la pesanteur peut reprendre ses droits. Alors se pro-
duisent les grands géosynclinaux dont beaucoup, on le sait maintenant, ont
leurs flancs constitués par des massifs effondrés par tassement (graven, ou
paliers). En pareil cas, évidemment, ces failles normales ou de tassement
ne devraient pas disparaître en profondeur, comme c'est le cas ici. Comment
expliquer cette difficulté?

Il me semble qu'on peut, pour fournir une explication, invoquer un fait
dont j'ai eu récemment l'occasion de parler. Et ce fait c'est qu'il existe
des failles normales qui ne sont pas dues à des tassements dans le sens
vertical, mais bien à des tassements en horizontale (2). Enfin, il y a des
failles qui simulent des failles normales et que l'on a appelées des
décrochements horizontaux. Telles sont les failles dites "Ruements" du
Borinage. J'ai pu me convaincre que ces prétendus décrochements ne sont que
les bords redressés, souvent jusqu'à la verticale, de failles de refoule-
ment limitant, vers le bas, des écailles de poussée. Pour savoir à quoi
s'en tenir sur la véritable nature de ces dérangements, des sondages ne
suffisent pas; il faut des exploitations continues qui sont évidemment
impossibles en terrains aussi dérangés que ceux dont on vient de lire la
description.

(2) Les failles du Bassin de la Campine (Ibidem, t. XXXII, 1931, p. 559):
Failles normales à rejet horizontal (Bull. Soc. belge de Géologie,
t.XLII, 1932, p.10).

Il nous reste maintenant à parler de la deuxième partie du programme du
sondage des Bruyères. Jusqu'où et comment s'étendent, vers le Sud, les
grandes plateures du bord nord du bassin, de la concession de Nimy? L'in-
terprétation tectonique d'une zone failleuse aussi dérangée que celle qui a
été percée par le sondage des Bruyères et évidemment une opération diffi-
cile et à résultat incertain.

Pour terminer le programme des études du sondage des Bruyères, il me res-
tait à compléter et à rectifier la coupe générale annexée à mon travail
précité (Ann. des Mines, 1914). Pour ce faire j'avais heureusement à ma
disposition, non seulement les résultats du sondage en question, mais aussi
de très combreuses données fournies par les grandes recherches que je
suivais alors, dans la concession voisine, recherches poursuivies, par
après, et consistant en plusieurs sondages et surtout grands bouveaux Nord-
Sud de plusieurs kilomètres de long. Voici quel est le résultat actuel de
toutes ces études. Et tout d'abord, nous résumerons notre interprétation du
sondage des Bruyères. La zone failleuse y a été examinée à la lueur des
méthodes exposées dans notre travail précité de 1928, page 135 :

1° A l'examen des premières carottes de Houiller, j'ai cru me trouver en
présence de roches si fréquentes de l'assise d'Andenne, dont la présence
n'aurait rien eu d'impossible, car on aurait pu avoir là le biseau terminal
du lambeau de poussée de St-Symphorien. Cette hypothèse n'est d'ailleurs
par définitivement rejetée (voir travail de 1927 précité). Il n'y a eu que
quelques mètres de ces roches et tout de suite on a traversé des roches à
faune d'eau douce du Houiller supérieur. L'état des terrains ne permettait
pas de savoir si le passage entre les deux était normal ou dù à une faille
importante, telle que la faille de St-Symphorien.

2° En se basant sur des discordances d'allures, on voit qu'il doit passer
une faille vers 406m. Faute de données stratigraphiques et de renseigne-
ments sur des compositions chimiques de charbon, qui font défaut jusqu-là,
il est impossible de se faire une opinion sur l'importance de cette faille.

3° A 494m, on a traversé un gros amas de charbon évidemment entraîné dans
une faille et qui superposait les plateures à 27% de matières volatiles sur
d'autres à 23%. Pareille superposition est le fait des grandes failles
plates de refoulement venant du bord sud du bassin : Faille Masse, Faille
du Carabinier. En allure de comble nord, c'est-à-dire avec des plateures
inclinant au Sud, les failles plates beaucoup moins importantes, dites
plates-failles ou grands transports du Borinage, produisent la même super-
position

4° Vers 727m passe une faille signalée par des discordances d'allures et
une chute de teneur en matières volatiles : charbons à 21,74% de matières
volatiles, sur charbons à 18,30%. Jusqu'à cette profondeur, on est encore
en pleine zone failleuse : terrains extrêmement dérangés, roches tombant en
petits morceaux au moindre choc, pertes d'échantillons, variations conti-
nuelles de fortes de pente, inexplicables. J'ai considéré la faille de 727m
comme indiquant le passage de l'importante Faille Masse qui limite, in-
férieurement, le massif dit du Borinage et j'ai considérté les deux failles
de 406 et de 494m comme étant, la première, la 1ère Plate-Faille et l'autre
la 2ème Plate-faille. Mais ma conviction sur ces assimilations est si
faible que je n'ai pas osé les faire figurer dans la description du sonda-
ge, om il est prudent de ne pas mettre trop d'interprétations.

5° Entre 727m et 1026m le sondage a traversé une zone extraordinaire. Il
est rarissime de voir une série de plateures aussi redressées : 50°-75°, et
cependant aussi régulières, surtout par comparaison avec ce qu'il y avait
au-dessus. je crois avoir pu en fixer la synonyme en la rapportant aux
horizons voisins du niveau marin du toir de la 21e veine de Ghlin (Niveau
de Quaregnon). Fait important et qui confirme cette synonymie, c'est qu'au
sondage no 4, dit du Rapois, à 4 kilomètres à l'Est et sur la même latitu-
de, concession d'Havré, j'ai observé le même massif, avec les mêmes allures
et à la même profondeur et là la faune marine du niveau a eté rencontrée
(1). Le niveau était là à la profondeur de 988m. En amont-pendage, le même
niveau passait dans le bouveau sud de l'étage de 635m. du puit no 2
d'Havré.

(1) Les niveaux marins du houill. sup. du Hainaut. (Congrès de stratigr.
carbonif. de Heerlen 1927, pp. 682, 684, 686. Liége, Vaillant-Carmanne,
1927.)

6° Chose capitale, à Havré, grâce aux travaux des puits et aux recherches
très étendues, une coupe Nord-Sud, très bien motivée, peut être tracée et
là ce massif du niveau de Quaregnon est superposé à la faille du Placart et
appartient donc au massif du même nom. Donc la faille à 1.026m au sondage
des Bruyères est bien la faille du Placard et non la faille du Centre,
comme je l'ai cru d'abord, avant que les travaux d'Havré ne me fournissent
une documentation beaucoup plus complète.

8° Le massif extrêmement régulier entre 1.026m et le fond du sondage est
donc le prolongement, vers Sud, des grandes plateures du bord nord. L'in-
clinaison de ces plateures, au sondage des Bruyères, est inférieure à 20°;
tandis qu'en amont-pendage, dans la concession de Nimy, au sondage de Mons,
dit d'Obourg, la pende des mêmes plateures est au noins de 40°. Donc, entre
les deux sondages, la pente diminue progressivement ou bien il y a des
ondulations intermédiaires ou même encore un ou plusieurs plis, car le sens
de la pente est inconnu aux Bruyères de Mons et pourrait être vers le Nord.
Il est imoissible de faire un choix motivé entre ces trois hypothèses.

9° Au sondage de Mons, la veine Goret titrait 16,50% de matières volatiles.
Au sondage des Bruyères, la même veine, à 1.045m, en titrait encore 15,6.
La loi de décroissance de la teneur en matières volatiles des plateures du
bord nord du bassin est bien visible au voisinage des affleurements et
atteint 1% et même plus par 100m de profondeur. Mais je sais depuis long-
temps que cet amaigrissement ne se poursuit pas à grande profondeur et en
longitude au delà du bassin du Centre (région centrale). Nous en voyons ici
une des preuves.

10° Chaque fois que l'on avait traversé une faille importante ou bien
visible, au sondage des Bruyères, on constatait que la pente des plateures
augmentait brusquement et parfois assez fort. Puis, en descendant, la pente
diminuait graduellement. Ces plateures avaient donc, en petit, la même
allure générale que les failles de la zone failleuse. Elles sont peu in-
clinées en profondeur et se redressent au voisinage des affleurements.
L'explication de ce fait doit être, selon moi, recherchée dans les circon-
stances suivantes : A Havré et aux Bruyères de Mons, on se trouve dans une
région qui, lors des dernières et des plus fortes poussées hercyniennes, a
été comprimée entre le massif résistant siluro-cambrien du Brabant, formant
butoir, et le lambeau de poussée de Saint-Symphorien, formant piston com-
presseur. Sous l'influence de la compression, les couches doivent tendre à
s'échapper vers la direction de moindre résistance, c'est-à-dire vers la
surface. Elles ne peuvent le faire qu'en ce redressant et en diminuant
ainsi l'espace occupé par les plateures, dans le sens Sud-Nord de la
poussée.

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