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150E0198.TXT

PL. ST.GHISLAIN 150E

198 (IV)

A.LIBIEZ.- Bulletin des Naturalistes de Mons et du Borinage.
tomes XV et XVI (1932-1933 et 1933-1934), pp. 115-116.

Au cours d'afflouillements faits pour préparer de la terre à briques à
Elouges, en 1931, furent trouvés des ossements.

Croquis: Fig. 5

A l'endroit où furent trouvés ces ossements, a dû couler naguère un
ruisselet (fig.5). Cet endroit peut être fixé à la côte d'altitude 60.
(sic, inexact 50). Au Nord, les terrains montent en pente douce vers le
côte 90. Au sud, ils n'atteignent, à la crête la plus proche que la côte 70
environ. Large vallée donc, qui prenait naissance à l'Est du Charbonnage
des andrieux, qui, il y a quelques années encore, approvisionnait en eaux,
les chaudières des charbonnages de la division de Belle vue des charbon-
nages Unis de l'Ouest de Mons. Il est probable que ce sont les travaux
miniers des Andrieux qui ont tari la source du ruisselet qui, jadis, par-
tant de l'Haye-à-Cats, confluait au Rieu d'Elouges sur la grand'place du
village. La création des rigoles de la rue de Dour, vers 1835, a rendu
unitule le lit de ce ruisselet qui coulait à peu près d'Est à Ouest et
presque parallèlement à l'acutelle rue de Dour.

Toute cette partie du sous-sol élougeois est creusée de galeries qui, dans
les trente premiers mètres, ont été créées par l'exploitation de la Chaux,
plus bas, par des déhouillages qui ont été pratiqués à peu de profondeur.

Par dessus la couche calcaire, une couche d'excellente argile à briques
épaisse de six à huit et dix mètres.

Circonstances de la trouvaille.

Lorsque ces ossements furent trouvés, il n'existait sur place personne que
des recherches eussent pu intéresser. Cette trouvaille fut faite fin mars
ou début d'avril 1931. En juillet suivant furent confiés à mon frère un
crâne, muni d'une crête, et un ou deux fragments d'os qui, des lors,
avaient déjà circulé dans cinq ou six mains. Ce crâne crêté attira son
attention et la mienne, par la suite. J'appris qu'un autre os trouvé en
même temps se trouvait chez M.Edouard André, bourgmestre d'Elouges. Je sus
voir cet os en août. Il avait de 14 à 16cm. de long; ses deux têtes
mesuraient l'une de 2 1/2 à 3 1/2 cm. de diamètre, l'autre de 3 1/2 à 5. Le
cylindre central avait moins de 2cm. de diamètre. Il me fut aisé de recon-
naître un humérus de quadrupède aux pattes de devant très courtes et très
fortes.

Pour me rendre compte de l'habitat de l'Animal auquel ces os avaient ap-
partenu, je recherchai les terrassiers qui les avaient découverts. Ouvriers
flamands, ils étaient dans leur foyers.

Sur les lieux approximatifs de la trouvaille, où je me suis rendu le 4 sep-
tembre 1931, j'ai trouvé dans le gâteau d'argile taillé à pic, des veines
de terres noirâtres et sableuses, notamment dans la paroi Ouest du
terrassement. En cet endroit, l'argile est taillée à pic sur environ 3m20
de profondeur. J'ai nettoyé la paroi verticale à la bêche pour obtenir une
coupe fraiche. Des traces d'apports alluvionnaires y étaient manifestes.
Une de ces traces s'indiquait à 1m10 du niveau du sol; elle était de forme
ovoïdale et d'un diamètre moyen de 18cm. (15 à 21). Une autre, distante de
deux mètres de la première se marquait à 1m80 du sol; elle était plus
grande et de forme trapézoïdale, les deux bases du trapèze étant à peu près
verticales. Ces bases avaient l'une 37, l'autre 24 centimètres, les deux
autres côtés comptant 15 et 16 centimètres.

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