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148W0260.TXT

PL.LOUVEIGNE 148W
A.GROSJEAN

N°260 (I) Ibidem, p.549.

Signalons d'abord qu'à 1350 mètres à l'O-S-O du Trou -du Renard, de l'autre côté du vallon, il existe, à proximité du
château de Gomzé, un important chantoir, alimenté en tout temps par un chapelet de Sept étangs, étagés à l'aide de
vannes, constituant les réserves d'aval du ruisseau d'Hornay. Ajoutons que les explorations récentes de l'un de nous,
en 1906, permettent d'adjoindre à ce point de capture permanent, une douzaine d'autres, situés plus à l'Ouest encore,
les un périodiques, les autres presque permanents: le tout constituant une région étendue de points d'absorption.
Il y avait naguère aux forges, d'après le récit prémentionné, un moulin, dont nous n'avons toutefois constaté aucuns
vestiges apparents, et qui, en période de sècheresse, avait grand'peine à fonctionner avec les seules eaux du ruisseau.
Se doutant, conformément à l'opninion répandue dans le pays, de la communication souterraine existant entre
l'engouffrement des eaux du Chantoir de Gomzé et la "tésurgence" du Trou du Renard (si importante en temps de crue
qu'elle constitue un vrai déversement de petite rivière), le meunier des Forges aurait eu l'idée, s'il faut en croire
les récits locaux, d'aller nuitamment ouvrir les vannes de retenue des étangs du château et il aurait eu la satisfaction
de voir tourner son moulin..... mais sans doute pas pour bien longtemps, le truc ne pouvant manqué d'être rapidement
découvert.

page 552

Les Chantoirs du château de Gomzé.- Ainsi qu'il a été dit précédemment, une série d'étangs, reposant sur les schistes
frasniens et famenniens, alimentent, dans des conditions variables d'après l'ouverture des vannes, le pittoresque et
riant Chantoir du château de M.l'avocat Rolin, à Gomzé. Les figures nous dispenseront d'en faire une longue description
et de nous étendre sur le charme du paysage. Qu'il nous suffise de dire que le ruisseau dévale rapidement vers la
puissante aspiration du calcaire et se précipite, surtout aux hautes eaux, en cascatelles écumentes, se brisant contre
les roches amoncelées du calcaire givétien. Le fond du ravin, dans les vingt derniers mètres de la longueur, où la
pente s'accentue, a une largeur d'environ huit mètres. Sur les six derniers mètres de sa course, le ruisseau descend
d'environ 1.50m. avant de s'engouffrer bruyamment dans les couloirs souterrains, qui, on l'a vu, ne l'abandonneront
qu'au "Trou du Renard". La falaise a base rocheuse, sous laquelle s'engloutit le ruisseau, a environ cinq mètres de
hauteur. La capacité d'abosorption du Chantoir est telle, que jamais l'eau même en creues exceptionnelles, ne déborde
ni ne réclame de trop-plein pour s'écouler. La pénétration du Chantoir par l'explorateur serait peut-être assez facile,
moyennant quelques travaux préliminaires, et une grotte étendue, aboutissant forcément aux "Forges" doit exister entre
les deux localités. Avant de continuer nos explorations en suivant la bande calcaire dans sa terminaison occidentale
au-delà du Gomzé, n'oublions pas de signaler que le 1er novembre 1906, alors que la résurgence du Trou du Renard était
à la température de 9°4, le ruisseau de Gomzé était à celle de 8°4. La résurgence en question, se rapprochant
davantage de la moyenne thermique, reçoit donc, suivant toute apparence, un afflux supplémentaire d'eaux d'origine
plus lointaine.

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