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148W0245.TXT

PL.LOUVEIGNE 148W A.GROSJEAN 245 (I) Ibidem. p.533. En regard de l'aqueduc s'ouvre, vers le Nord-Est, une autre dépression; celle qui amène sous l'aqueduc les eaux du ruisselet du N-E. A 120 ou 130m. dans cette direction se voit l'ancien Agolina dit du "Pré à la Meule" (el Pré al Moye). Avant sa fermeture, il y a 24 ou 25 ans, cette cavité béante était très profonde et l'on avait coutume d'y jeter toutes les bêtes mortes d'alentour. On ne spupçonnait guère alors à quels dangers on exposait les populations utilisant les résurgences- qui nous restent encore inconnues- alimentées par les eaux souterraines de ces parrages, ainsi contaminées à plaisir. Revu en 1906, le site des engouffrements de Blindef s'est, comme celui de Sendrogne, assez bien modifié. L'aiguigeois du viaduc a été fermé, les maçonneries ont été reconstituées et renforcées et, en temps ordinaire, la venue d'eau de l'Est n'est plus visible. De même, le ruisseau, qui, dévalant du sol schisteux du Sud du village, ne se perdait, en 1898, au Nord de la route, qu'à peut-être 150 mètres de celle-ci, à l'extrémité rocheuse et en falaise d'une prairie en dépression bien marquée, disparaît actuellement aussitôt après la traversée de la route. Huit mois avant notre dernière visite (1er nobembre 106), laperte se produisait à une dizaine de mètres plus en aval. A proximité de la perte actuelle, où l'eau "chante" en mignonne cascatelle, s'observe un entonnoir, aujourd'hui en inactivité, indice de déplacements continuels des points de perte des eaux attirées dans les profondeurs du massifs. La figure 156 représente, prise en avril 1898, la vue d'une des pertes partielles du ruisseau de Blindef et l'on y remaraque, au point même d'engouffrement des eaux, le contraste entre la riante végétation printanière et l'amas dessèché des brindilles, tigettes et détritus, résidus des accumulations formées ici pendant les crues d'hiver. A Blindef, comme à Sendrogne, nous n'avons pu explorer le tronçon d'aval de la dépréssion qui, traversant la bande calcaire, se dirige vers Stainval et il reste sans doute là des observations complémentaires à effectuer. Il est probable qu'à peu près seul l'affluent sur sol schisteux de la rive gauche du Mosboeuf alimente les eaux courantes coulant vers Stainval et, sans cet apport, l'on eût ici constaté un vallon sec de plus d'un kilomètre le long s'étendant au N. de Blindef.

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