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PL.LOUVEIGNE 148W A.GROSJEAN 244 (I) Ibidem, p.532. Les chantoirs de Blindef.- La route pavée de Louveigné à Blindef, au moment d'atteindre ce dernier hameau, un coude brusque, sur aqueduc, dirigé vers B.E. Au moment de notre premier passage, le 6 avril 1898, les terres se crevassaient s'effondraient et descendaient autour de l'aqueduc, qui se disloquait, de même que la haie voisine, et à proximité desquels les eaux d'un ruisseau venant du N-E s'engouffraient en cascatelle bryuante et sous un volume assez notable. Un chantoir y était en fonction depuis février 1897; mais la région environnante y était minée depuis longtemps par le phénomène d'absorption souterraine des eaux. C'est pendant l'hiver de 1896-97 que s'est formé le Chantoir de l'Aqueduc. Bouché en 1897, il s'était couvert, sous la route en février 1898, deux mois avant notre passage. La partie du thalweg du ruisseau de Mosboeuf-descendant sur Stainval et au hameau des Forges- qui est englobée, à proximité de l'aqueduc précité, entre la région de jonction, à Blindef, des deux routes pavées septentrionales de ce hameau, constitue une assez profonde dépression, longue de plus de 150 mètres. Cette zone d'affaissement paraît être le résultat de la descente graduelle et successive des terres dans ces parages et plusieurs entonnoirs d'absorption, de fonctionnement arrêté, montraient, dans la partie méridionale de cette dépression, l'ancien point d'engouffrement des eaux, avant qu'elles ne prisent la nouvelle direction au voisinage de l'aqueduc, qu'elles dépassaient autrefois. C'est un bon spéciment de "cirque d'évidement".