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148W0230.TXT

PL.LOUVEIGNE 148W
A.DELMER

N°230 (V) Ibidem,p.508.

Les chantoirs et dépression de Deigné.- L'agglomération qui, au Nord de la région dont nous venons de parler constitue
le village de Deigné, est d'un grand intérêt, de même que ses parages au Nord, dans la direction de Rouge-Thier.

Le village, dont certaines maisons montrent de multiples fissures et crevasses, tout comme celles du Nord de Sècheval,
a curieusement "émigré, à cause de la dislocation complète de ses anciennes bâtisses.

Il s'étendait naguère vers le Sud jusqu'à hauteur de la 3e borne de la chaussée de Remouchamps; mais les caves
s'effondraient, les murs et pignons se lézardaient à l'envi dans la parages aujourd'hui abandonnés, où la planche VI
montre, en 12, une multiplicité de points d'absorption. C'est toutefois à la suite d'un violent incendie que les
villageois sont réédifié leurs habitations sur l'emplacement actuel, tandis que le site primitif du village ne trouve
dans une immense dépression généralement peu profonde, mais atteignant près d'un demi-kilomètre de long, avec une
largeur variant de 20 à 60 mètres.
Cette dépression, mal indiquée par la carte topographique, comme tant d'autres des
régions voisines longe la chaussée vers le Nord, à partir de la 3e borne et sa partie méridionale est jalonnée par les
sept points rouges qui fournit notre carte pour figurer les principaux de ces aiguigeois.
Le plus septentrional d'entr'eux est constitué par le point d'absorption appelé le Trou-de-dessous-le-Thier.
Il reçoit, outre la décharge des eaux alimentaires du village, les eaux de pluie d'orage, etc., et les cinq ou six
auguigeois alignés plus au Sud absorbent le restant en temps de crue ou de fonte de neiges.

D'après M.Toussaint Leclerq, natif de Deigné, plusieurs cavités creusées dans le calcaire existent dans les dépendances
de certaines maisons du village. C'est ainsi qu'entre l'église et le bâtiment Trasenster, on aurait trouvé une cavité
profonde d'une dizaine de mètres.

A.GROSJEAN

1er juin 1936

C'est au Sud du point noté 230 que doit se trouver la série de chantoirs dont parlent Van den Broeck, Martel et Rahir.
Le grand chantoir, noté 230, a été recouvert d'une dalle en béton, au cours de l'année 1935.

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