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148W0218.TXT

PL.LOUVEIGNE 148W
A.DELMER

N°218-219-220 (V)

Adseux,Rouge-thier et Deignée.- Des différents gîtes se trouvent à la naissance du vallon qui descend de Louveigné vers
la vallée de l'Amblève. Ils se succèdent en allure de chapelets sur une distance de plus de un kilomètre et demi,
depuis adseux jusqu'à la fontaine aux Raines, au-delà du ruisseau de Stanche.
Jusqu'à Deigné, le gisement est faiblement incliné, mais au Sud il se redresse fortement.
A Adseux et Rouge-Thier, l'épaisseur de l'amas était de 0.60m. La profondeur du gisement est très variable. A Adseux,
les puits ont atteint la profondeur de 80 mètres, tandis qu'à l'Est de Deigné, le fond du gîte se trouvait à 20 mètres.
Le minerai est d'excellente qualité. a Adseux, il est manganésifère, très fusible et était très recherché. A Deign, la
limonite était noire-brunâtre ou brune, en fragments anguleux ou schistoïdes. Le niveau des eaux varie beaucoup: s'il
est assez bas à Adseux, par contre, à rouge Thier, immédiatement sous les graviers, à 6 mètres du sol, on trouve le
minerai constamment noyé. De nombreux cours d'eau venant de l'est disparaissent dans le calcaire, par des chantoirs
situés souvent près des gisements de fer. L'exploitation a été importante, surtour à Adseux, où les travaux se sont
poursuivis jusqu'à 80 mètres sous le sol. Au lieu dit "Fond du Pont" le gisement fut exploité par plusieurs puits de 10
à 20 mètres.

N°219 (suite)

Extrait du travail: "Les Cavernes et les Rivières souterraines de la Belgique,
par E.Van den Broeck, E.A.Martel et E.Rahir.Bruxelles,1910. p.510.

Le long de la limite du calcaire, un peu à l'Est de l'alignement formé par les points 13 et 16 de la carte, il y a une
étonnante série linéaire de points d'absorption comprenant des parties de terrain descendues de 5 et même de 7 mètres
sous le niveau général, des entonnoirs géants, les une en activité, les autres attendant les trop pleins des premiers.
Il y a dans ces parages des écoulements et ruissellements d'eaux temporaires, de petits ruisselets saisonniers.
Des terrains cultivés ont dû être ici changés du prairies et des mesures ont dû être prises pour que le bétail ne soit
pas victime de ces descentes des terres dans les profondeurs. Branches, fagots et pierres disparaissent avec les terres
voisines et de remblai et doivent être sans cesse renouvelés, tellement le sol est instable par suite de l'entraînement
des terres par les eaux prenant la voie souterraine. Parmi les entonnoirs ainsi formés, on peut citer des cirques de
plus de 15 mètres de diamètre avec, au fond, des puits béants, à grand peine couchés par des fagots en guise de
garde-corps. En 1896, un grande partie de ces pâturages étaient encore de bonnes terres labourables, devenues depuis
complètement inutisables comme telles.

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