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148W0202.TXT

202 (suite) pp.1402-1403.

Tous ces aiguigeois ont été bouchés et le ruisseau se perd actuellement à 180 mètres plus en aval. Toutefois une sorte
de caverne béante s'ouvrant dans le sol et dite le "Trou du chien" fut reconnu en 1898, mais non retrouvée en 1909,
peut-être à cause de la multiplicité des clôtutres métalliques, difficilement franchissables, qui actuellement rendent
fort pénible l'exploration de cette petite vallée. Cette grotte descendait vers le Sud-Ouest au moins une trantaine de
mètres et remontait vers le N-E sur une dizaine de mètres. Le fond de la grotte était occupé par des eaux provenant
sans doute des engouffrements d'amont.

Actuellement, le ruisseau disparît dans l'aiguigeois situé dans un enclos boisé; les eaux courantes ne dépassent ce
point d'absorption que très exceptionnellement, comme 1e prouve l'absence de thalweg érodé en aval.


La figure 382 représente l'aspect de cet aiguigeois, de forme oblique, qui par suite des éboulements menaçant ses
parois terreuses surplombantes, est destiné à s'agrandir bientôt. Le ruisseau disparaît à deux mètres sous le sol,
parmi des blocs calcaires, et il est fort aisément absorbé tout entier dans cette cavité dite le "Trou de Chemme".
L'eau du ruisseau, d'origine psammitique, dénotait à ce point d'engouffrement 15° hydrotimétrique, et le 8 mai 1909,
sa température était de 13°5; données à retenir pour la suite de nos constatations.
A proximité de l'aiguigeois, on observe quelques dépressions, indices du fonctionnement d'autres points de perte, sans
doute antérieurs à l'approfondissement de celui qui, aujourd'hui, absorbe tout le ruisseau.

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