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148W0121.TXT

PL.LOUVEIGNE 148W
E.MAILLIEUX

N°121 (VII)

F1+Gv. Carrière de Dieupart. Du Nord au Sud à partir de la voie ferrée,
On observe:
a) Calcaire noirâtre, dont la teinte sombre est encore renfercée par
des délits charbonneux (anthracite?) intercalés entre les bancs
mines de calcaire. Celui-ci est argileux et renferme Spirifer
tenticulum, Atrypa; Athyris,Favosites, Alveolites,Cyathophyllum,
etc., F1=(Gvb de la carte).
b) Calcaire gris-bleu en bancs plus épais, plus massifs, avec
Cyathophyllum quadrigeminum,Stringocephalus Burtini, etc. (Gv)

La direction est à peu près de l'Est à l'Ouest, le pendage est
dirigé vers le N.N.O.


F.CORIN

27 novembre 1929.

Ancienne carrière Ch.Lemaire: Marbre, pierre de taille, chaux grasse et hydraulique.
Actuellement, Célestin Latour: Chaux pour aciérie.

Au point de vue industriel, on peut considérer dans cette carrière, trois parties:

Au Nord; d'un banc de schiste et de calcaire noduleux(6m.) qui reste inexploité (de direction W 15° S, i=70° N, très
fossilifère. grands Spirifères), on voit en se dirigeant vers le Nord:

30m. de calcaire noduleux, riche en polypiers, dénommé "banc de Florence". Il y a un peu de marbre, chaux hydraulique.
12m. de calcaire massif, à cassure irrégulière, riche en diaclases.
4m. de calcaire noir à polypiers (Cyathophyllum) et à veines de calcite (Marbre Ste-anne français) (Chaux grasse).
4m. calcaire plus blanc.
4m. de calcaire massif, utilisé pour moëllons.
20m. de calcaire à stylolithes près du chemin de fer.

Les calcaires au N. des premiers bancs fournissent de la chaux pour aciéries.

2e partie: Au Sud du banc de schiste de 6m., 15m. de calcaire compact, très pur, silloné de veines de calcite et sidérose
vers le milieu(éch.)

Bancs très fossilifères.

3e partie: 60m. au Sud de la carrière: petite fouille pour extension de la carrière. Calcaire gris-bleu ou gris-violacé à
veinules jaunes et polypiers.



PL.LOUVEIGNE 148W
A.FOURMARIER

N°121 et 133 (suite)

Etude du Givétien et de la partie inférieure du Frasnien au bord oriental du bassin de Dinant.
Société Géologique de Belgique. Liége,1900,t.XXVII,mém., pp.55-58.

Pour étudier la composition des calcaires frasnien, il faut se reporter à la coupe de Dieupart (fig.2); elle s'étend du
Frasnien à la base du Givétien. Je commencerai son étude par la partie supérieure et je ne dirai plus que quelques mots du
Givétien, puisque je m'en suis occupé.

Fig.2.- Coupe suivant le chemin de Dieupart (Aywaiulle) à Kin.

Epaisseur
approximative

A. Schiste noduleux (Fr1c).
B. Calcaire foncé, à polypiers ) ( 90m.
a. Couches bourrées de stromatopores ) (
C. Partie altérée ) Fr1b 12m.
D. Calcaire à stratification peu visible ) 13m.
E. Schistes foncés (Fr1a) 2 à 3m.
F. Calcaire noir et gris, en bancs réguliers (Gvb) 70m.
G. Psammite exploite ( 3m.
E. Partie schisteuse (Gvbn)
I. Calcaire à stringocéphales (Gva)

La ligne de chemin de fer de l'Amblève, qui passe à l'extrémité nord de la carrière de Dieupart, est établie sur les
schistes noduleux frasniens.

Le calcaire frasnien, qui vient immédiatement après, est composé de bancs foncés, assez bien stratifiés, à cassure souvent
irrégulière et grossière, montrant, en certains points, une grande quantité de ces taches spathiques, terreuses dans les
parties altérées, taches que A.dumont considérait comme caractéristiques des calcaires dévoniens.

Certains bancs sont bourrés de stromatopores; d'autres, de polypiers; un banc est rempli d'une multitude de petits Spirifer
à côtés. Ce banc contient également des empreintes de Fenestella (?).

On remarque, au-dessus des couches à stromatopores, une assise de calcaire mal stratifié, qui pourrait, peut-être,
correspondre à l'une des dolomies que nous trouvons aux environs de Hamoir.

Vers le base de l'assise, il y a une partie non exploitée et très altérée, indiquée sur la coupe; elle contient un peu de
dolomie et de calcaire à crinoïdes.

En dessous de cette partie, se trouve du calcaire ne montrant pas de stratification bien nette, et reposant directement sur
les schistes que je désigne par la notation fr1a. Ce calcaire est exploité sous le nom de Ste-anne. Il est assez
caractéristique dans la région. Je pense, pourtant, que, vers Louveigné, il n'existe pas et que le calcaire qui repose sur
les schistes est bien stratifié; malheureusement, on ne peut y trouver de coupe suffisamment nette. en tous cas, il existe
encore au nord du village de Remouchamps.

Comme je l'ai fait remarquer pour l'autre niveau de calcaire mal stratifié, je crois pouvoir rapprocher celui-ci de
l'assise de dolomie qui, à Hamoir, repose sur les schistes de base du Frasnien et que j'ai désignée, en ce point, par la
notation Frlby, car, là, elle est caractéristique.

Les schistes formant la base du Frasnien sont, ici, presque complètement cachés par les éboulis; on ne peut pas mesurer leur
épaisseur, qui est d'ailleurs très faible (2 à 3 mètres); pour donner de la clarté à la carte, j'ai été obligé d'exagérer
beaucoup leur importance.

Ce sont des schistes foncés qui, dans une coupe fraîche, se divisent en gros morceaux ou en baguettes et qui, par altération,
se partagent en très petites aiguilles ou en fines lamelles. Dans les parties altérées, sur les plateaux, par exemple, en
pourrait parfois les confondre avec certains schistes frasniens, plus récents; seulement, leur grain est plus fin et plus
régulier; dans cette région, ils ne sont pas noduleux. Dans les joints de clivage, ils présentent souvent une teinte noire
caractéristique.

Dans le massif de Louveigné-Harzée, j'ai trouvé assez bien de petits fossiles, dans l'affleurement que l'on peut voir sur la
route de Remouchamps à Louveigné; ils sont, malheureusement, en assez mauvais état.

La partie de la coupe que je viens de décrire a été levée dans la carrière de Dieupart; le reste est pris dans le sentier qui
conduit à Kin et de l'autre côté de la route, quoique je l'aie placé à la suite de la partie précédente, pour montrer une
coupe continue; je n'en dirai, d'ailleurs, que quelques mots.

On trouve, sur une grande étendue, du calcaire, en bancs assez épais et réguliers, noir et gris, contenant peu de fossiler
(murchisonies, polypiers, stromatopores).

Sous ce calcaire, on remarque une petite carrière, où l'on exploite le psammite dont j'ai déjà parlé; elle comprend deux
bancs principaux.

M.Lemaire, maître de carrière, à Dieupart, m'avait renseigné l'un de ces bancs comme donnant de la chaux hydraulique;
j'ai fait quelques essais rapides, qui m'ont, en effet, démontré que le psammite donna une chaux très hydraulique, à prise
rapide, acquérant une assez grande dureté après un certain temps. Ce psammite est légèrement micacé et raye fortement le
verre. C'est l'aspect de la roche et sa dureté qui m'ont porté à lui donner le nom de psammite, malgré sa propriété de
donner de la chaux hydraulique.
Après la carrière de pavés, il y a une partie schisteuse, puis, du calcaire à stringocéphales, caché, en grande partie sous
les éboulis. On ne voit pas le contact avec le Couvinien.

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