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148E0023.TXT

PL.SPA 148E
A.RENIER

23 (VI)

Filon d'Eurite à Spa, extrémité occidentale de la promenade de Sept Heures (Repérage vérifié d'après Dewalque comme au No 12).
Pour description: Dewalque.Bull.Soc.Géol.de france.1863,2° série, t.XX.pp.790-793.

"La colline qui abrite Spa des vents au Nord, est formée de phyllades très feuilletés gris bleu foncé, dans lesquels la
stratification est presque impossible à reconnaitre en l'absence des quartzites à grains fins, de même couleur, veinés de
blanc, qui, avec les phyllades, constituent ce système du terrain ardennais auquel Dumont a donné le nom de système revinien.
Le phyllade est traversé par un filon d'eurite bifurqué, que Dumont a figuèré dans son mémoire, et dont voici de nouveau la
figure.

C'est une eurite très quartzeuse, pauvre en alcalis, presque compacte, d'un gris blanchâtre très clair, tirant sur le
gris-jaunâtre. Elle ne semble pas avoir produit de modification dans les phyllades om elle est intercalée; il est impossible
d'affirmert qu'elle ne suit pas la stratification, mais il est évident qu'elle est bifurquée, de sorte qu'une branche au
moins doit être un filon transversal".
Dewalque.Ann.Soc.géol.Belgique.1885,t.XIII,pp.42-43.
"La branche gauche du gite est étranglée et même interrompue près de son origine; sous ce rapport, al figure donnée par
Dumont est tout à fait défectueuse. Plus loin, elle s'élève sur le flanc escarpé de la colline. "La branche de droite, presque verticale, était considérée comme se terminant en coin à six mètres environ du sol. Nous nous sommes assuré que c'est une illusion. Elle se continue et nous l'avons suivie assez haut sur le flanc de la colline. Nous y avons souvent rencontré les fragments phylladeux, englobés dans la roche éruptive; il en est de même pour la branche de gauche. Les phyllades encaissants sont extrêmement fissurés et il est difficile de rien affirmer au sujet des relations stratigraphiques de la roche feldspathique et des couches dans lesquelles elles a été injectée. Les joints les plus marqués sont à peu près verticaux et la branche droite selbme suivre un de ces joints, qui sont des joints de clivage. Entre les deux branches on voit aussi, plus confusément, d'autres joints médiocrement inclinés, légèrement obliques à la branche gauche: ce sont des joints de stratification. L'aspect général est donc celui d'un filon transversal fiburqué; mais il ne serait pas impossible qu'il y eût simplement un pli.
" Firket.Ann.Soc.géol.Belgique,1878,t.V.p.CXIII. "A. l'Est de ce gite bien connu, il en existe un sedond, de 1 mètre environ
de puissance, compris également dans de sphyllades reviniens à stratificatçion confuse.
Comme le premier, le gite Est se retrouve dans un chemin de plaisance de la colline d'Annette et Lubin, au Nord de la
premenade de Sept Heures.Mais, tandis qu'au niveau de cette dernière promenade, leur distance n'est que d'à peu près 20
mètres, elle atteint 30 mètres environ dans le chemin indiqué. Il en résulte que les deux gites ne sont pas parallèles.
" D'après Dewalque.Ann.Soc.géol.de Belgique,1885,p.43-45. "Ce second filon n'a pas un mètre d'épaisseur.
Sa direction est 30° à 35°, avec inclinaison S.E.=55°. On ne sait ce qu'il devient en montant; vers le bas, il se termine en
coin à un mètre au-dessus du sol. A 2m40 vers l'Est, se trouve la tête d'un filon, à un mètre au-dessus du sol et s'enfoncant,
à ce qu'il semble, parallèlement à la stratification, comme le précédent, dont il est sans doute le constinuation, malgré
certaines différences dans l'aspect de la roche".
En outre:
"Vers le haut de cette collin, dite d'Annette et Lubin, on retrouve, dans un chemin de plaisance, deux gîtes qui paraissent
la continuation des précédents. Le premier présente une épaisseur fort irrégulière, qui atteint cinq à six mètres.
On y remarque des joints parallèles, bien marqués, dir.=30°. Incl.N.W.=40°, avec quelques joints perpendiculaires; toutefois,
vers le limite orientale du gite, ce sont des joints perpendiculaires qui prédominent. C'est ici que nous avons rencontré
jadis les globules que nous avons considérés comme preuve de la nature éruptive de la roche; nous ne nous rappelons pas que
l'on en ait rencontré cette fois. Au pied, contre la roche, plutôt que dans la roche, M.P.Destinez a trouvé une veine de
quartz, de 25 millimètres d'épaisseur, renfermant des aiguilles de tourmaline. Le second gite se trouve à trente mètres plus
loin vers l'O., non moins curieux ou moins énigmatique que les précédents. Dans l'état actuel des lieux, il semble formé de
deux branches presque parallèles. la première, dont l'épaisseur est d'environ 0m30, se ressere vers le bas et se termine en
coin vers le haut, à 1m80 environ du sol. La seconde, réduite à presque rien vers le niveau du sol, où elle est séparée de
la première par 1m50 de phyllade, se dilate brusquement vers le milieu du talus, puis, en haut de celui-ci s'étend vers la
droite, comme si elle allait se réunir à la première. Dans l'opinion de plusieurs, il y avait là une voûte qui a été
disloquée par les mêmes poussées qui ont divisé le filon Firket.
Ajoutons que les salbandes de tous ces filons sont très irrégulières et que le phyllade encaissant ne montre nulle part un
métamorphisme appréciable à l'oeil nu. En continuant ce chemin de plaisance vers l'Ouest, on ne tarde pas d'arriver au lacet
par lequel il descend vers l'extrémité du parc de Sept Heures. Un peu auparavant, un chemin, s'en détache vers l'Est en
suivant à peu près la crête de la colline. A une vingtaine de mètres à l'Est de cette bifurcation,M.Destinez a trouvé un
troisième filon euritique fort mince et fort altéré, visible dans les deux chemins. Si l'on continue à suivre la crête vers
l'Est, on ne tarde pas à retrouver nos deux gîtes précédents, affleurant dans le chemin, mais trop obscurs pour qu'on puisse
faire autre chose que signaler leur présence. La distance qui les sépare n'est guère que de vingt mètres. Il est très
vraisemblable que ces trois gîtes du sommet de la colline sont les prolongements du filon signalé par M.Firket et des deux
branches du filon de Dumont. Dans cette manière de voir, Firket; insignifiant au niveau de la promenade il est remarquable
que le filon de Sept Heures, atteigne cinq à six mètres d'épaisseur vers le haut, tandis que la branche verticale du filon
Dumont serait fort réduite. Si l'on n'admet pas cette correspondance, le filon Firket n'arriverait pas jusqu'au sommet;
en revanche, un autre s'y présenterait, qui ne pourrait guère représenter la branche inclinée du filon de Dumont.
Nous avons essayé de déterminer les directions données par les deux affleurements de chaque gite à la crête.
Celle du gros filon serait d'environ 40°; celle du petit filon, 30°.
D'autre part, la direction approchée du gite Firket, autant qu'on en puisse juger, serait 33°; celle de la branche
verticale de l'ancien gîte 25°. Enfin, de celle-ci au grand gite du haut, la direction serait 38°, nombre qui parait un peu
fort en semble confirmer l'idée que le prolongement de la branche verticale est le deuxième gite du haut. Cette direction
générale, environ 30°, est celle que Dumont a figurée sur sa Carte géologique de Spa, Theux et Pépinster, se prolongeant
jusqu'au cimetière, où il a signalé un autre gisement, invisible aujourd'hui, formé par une variété de la même roche,
qu'il appela hyalophyre pailleté, à cause du développement plus apparent des cristaux de quartz et d'orthose, avec lamelles
de chlorite. Il est regrettable que l'on ne possède pas aucun plan exact de tous ces chemins, qui ne figurent point au
cadastre. Nulle conclusion ne peut être bien établie sans documents topographiques plus précis". Pour étude pétrographique:
Cf.Ch.de la Vallée Poussin et Renard: sur les caractères minéralogiques et stratigraphiques des roches dites plutoniennes de
la Belgique et de l'Ardenne française (Mém.couron.Acad.roy.de la Belgique,1876,t.XL,p.77. porphyre quartzifère de Spa.
Ces auteurs remarquent (p.77):
"Le filon se constate dans le Cimetiète de Spa qu'il parait traverser sur toute sa longueur. On renconstre de temps en temps
des traces sur le plateau entre Spa et Arbespine. Enfin, elles sont mises à jour par la tranchée des chemins de fer près de
la station de Spa. Ces dernières indicati!ons ne figurent pas à la Carte géologique officielle.

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