146W0123.TXT

Feuille : 146W - HUY - 483
secteur : 4
numéro : 123
code : 146W0123 - 4830123
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : ASSELBERGHS, Et., DEWALQUE, G., MICHOT, P.
références :

date : 02.1920

roche :
formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

A l'Ouest du groupe de maisons voisin du pnt, commence un énorme rocher, fortement entamé pour la construction de la route. Les roches qui le composent sont le prolongement de celles que nous avons vues le long de la voie ferrée, les plus anciennes
étant situées à l'Ouest ; tout contre les maisons, on voit l'un des plus beaux gisements connus de Haliserites dechenanus Göpp, on y recueille de bons échantillons de roche fossilifère ; non loin de là, on mesure : direction : 73°, inclinaison : 59°Sud.

Un peu avant le coude, les schistes rouges dominent ; après celui-ci, on voit une alternance de schistes rouges et vert-olive et de grès gris clair ; la direction, mesurée sur un banc de psammite micacé, y est de 72° ; l'inclinaison est de 56° vers le
Sud.

Des travaux de déblai récents, effectués en vue d'éviter la chute de certaines parties du rocher, dont la stabilité était douteuse, ont mis à découvert, sur la paroi de la tranchée, des nodules schisteux du diamètre de plus d'un mètre, à structure
concentrique, dont la section a vaguement la forme d'une énorme ammonite ; on ne parvient pas à s'expliquer l'origine de ces curieux accidents naturels. Le dernier banc rocheux, visible à l'entrée de la rue Entre-Deux-Thiers est un psammite gris,
présentant encore queqlues traces de Haliserites dechenanus Göpp et qui semble être le prolongement exact du banc fossilifère que l'on a vu précédemment, près du pont viaduc du chemin de fer.

123 - suite - DEWALQUE, G. - 1874-1875

DEWALQUE, G., 1874-1875. Annales de la Société Géologique de Belgique. t. II, p. CXII.

Arrivé à l'extrémité de la tranchée du chemin de fer, on descend, à côté du viaduc à la route de Huy à Modave. On retrouve aussitôt le grès grisâtre de la tranchée, argileux, à grain fin, micacé, gris bleu foncé à l'intérieur, ou plutôt, les premiers
bancs sont un peu supérieurs ; mais ici, on les voit par leurs surfaces fortement pailletées et non par leurs tranches. On leur trouve direction = 85° ; inclinaison S=52°. Ces surfaces présentent des empreintes végétales allongées, étroites, rarement
ramifiées, que nous avons toujours considérées comme indéterminables. Certaines surfaces en sont littéralement couvertes : mais il est extrêmement difficile d'en obtenir des échantillons. Ces empreintes végétales ont encore un cacartère qui, d'après
Dumont, porteraient à considérer ces grès comme taunusiens.

En continuant sur cette partie de la route vers l'Ouest, on redescend la série sur une centaine de mètres de long. Après environ 150 mètres couverts, on arrive à des schistes rouge lie de vin, ou gris bleu, gris et gris verdâtre, se délitant en
fragments irréguliers, alternant avec des grès massifs, gris et des psammites rouges, verts ou bigarrés. Ils montrent très rarement des cavités ou des noyaux calcaires qui les feraient rapporter à l'étage gedinnien. Leur inclinaison varie de 60 à 70°.


123 - suite - P. MICHOT

MICHOT, P. Sédimentation-rythmique dans le Siegenien inférieur de la région de Huy. Annales de la Société géologique de Belgique, LXXVI: B.221-237.

a) Immédiatement à l'ouest du pont du chemin de fer, affleure le prolongement des mêmes bancs de quartzite gris clair qui forment l'extrémité méridionale de la tranchée du chemin de fer fer au nord du pont (ensemble 1). A l'extrémité occidentale de cet
escarpement, on observe la présence de deux couches de schiste rouge épaisses d'une vingtaine de cm chacune ; celles-ci surmontent un gros banc de psammoschiste de 1 mètre environ d'épaisseur dont l'altération en jaune brunâtre est typique. On suit très
bien ce dernier d'abord suivant la pente de l'escarpement, ensuite en direction vers la tranchée du chemin de fer où on le retrouve effectivement : il y divise en deux la masse de quartzite dénommés 1 dans la coupe de la tranchée du chemin de fer ; mais
dans cette dernière, les schistes rouges font défaut. Il en résulte que des bancs, voire des faciès, ont une allure lenticulaire.

b) Cette conclusion ressort également de l'étude de la coupe visible le long de la route, immédiatement à l'est du Chemin-entre-deux-Thiers. A partir de ce dernier et en progressant vers l'est, on relève la succession suivante, exprimée en rythmes de
même structure que ceux qui ont été définis plus haut :

Sommet

I. Ensemble visible sur une longueur de 95 mètres comptés le long de la route : gros bancs de psammoquartzite, psammite et un peu de psammoschiste et schiste de teinte grise à gris verdâtre. Il correspond à l'ensemble répétorié I de la coupe du chemin
de fer. On y retrouve le niveau de schiste rouge mentionné plus haut, immédiatement à l'ouest du pont. Sous le dernier banc de quartzite.

II.
D. Contact net.
C. Schiste vert 0,50 m
B. Schiste rouge bien clivé 0,80 m
passant vers le bas à un
Banc de psammoschiste rouge 2,00 m
A. Psammoschiste gris verdâtre, en 3 bancs séparés par deux minces intercalations
de psammoschiste gris vert 1,60 m
Epaisseur totale 6,65 m

III.
D. Contact net.
C. Schiste vert, discontinu, lenticulaire 0,05 m
B. Psammoschiste rouge devenant plus gréseux vers le bas 2,00 m
Psammoschiste rouge devenant progressivement plus gréseux vers le bas,
et nettement délimité à sa base 1,50 m
Micropsammoschiste à psammoschiste rouge, devenant plus gréseux vers le bas 1,50 m
Banc de psammite rouge, finement zonaire, 0,80 m
passant vers le bas à un
A. Banc de psammoquartzite vert compact, finement zonaire 1,20 m
Epaisseur totale 7,05 m

(Longueur comptée le long de la route : 18 m).


IV.
D. Contact brusque.
C. Schiste vert 0,30 m
Micropsammoschiste vert 0,20 m
passant progressivement vers le bas et dans le même banc à un
B. Micropsammoschiste rouge et ensuite à un psammite rouge.
Il existe 5 séquences semblables, de type positif : la partie supérieure de chacune de ces
séquences montre, tout au moins sur quelques centimètres, un schiste avec clivage schisteux
bien développé. Le contact de cette partie schisteuse rouge aec le banc de psammite rouge
qui le surmonte est toujours bien net.
Epaisseur de ce groupe de séquences 3,80 m
Nouvelle séquence de roches rouges, débutant à sa base par un psammite rouge massif,
passant progressivement au sommet à un schiste rouge à clivage de fracture bien marqué
sur une épaisseur de 30 cm 1,40 m
Psammoschiste rouge visible sur une épaisseur visible de 2,00 m
Base invisible.