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146W0116.TXT

Feuille : 146W - HUY - 483
secteur : 8
numéro : 116
code : 146W0116 - 4830116
X :
Y :
Z :
commune :

auteur : ASSELBERGHS, Et., COEN-AUBERT, M.
références :

date :

roche :
formation :

localisation :

nature : Affleurement

description :

Poudingue givétien blanc (18 mètres de puissance) forme escarpement.

Nous donnons ci-dessous la partie du Compte-rendu de Forir qui a trait aux affleurements précédents (114 à 116).

On reprend ensuite la grand'route, qui est bornée au Nord puis à l'Est par une grande tranchée ouverte dans des schistes et des grès rouges, contenant encore, de-ci, de-là un banc de poudingue ou une couche de schiste vert clair.
Au tournant de la route, en face de l'usine Dufrénoy, on aperçoit un banc de grès gris bleuâtre, contenant quelques cailloux isolés et présentant, à part celà, beaucoup de ressemblance avec le grès ahrien ; il est associé à du poudingue à ciment gris ;
la direction de ces couches est de 103°, leur inclinaison, qui est à peu près celle que l'on observe depuis le passage à niveau, est de 21°S ; ces roches sont vraisemblablement l'équivalent du poudingue de Tailfer, qui, dans la légende de la carte
géologique, est pris pour base du Couvinien (Coa).

Ce grès et ce poudingue sont surmontés d'un peu de schiste rouge, en partie masqué par des éboulis.
Un peu au-delà des usines Dufrénoy, apparaissent, au sommet de collines qui bordent les deux rives du Hoyoux, d'énormes roches de poudingue à ciment gris clair, presque blanc d'abord presque horizontaux, la rive gauche, les bancs ne tardent pas à prendre
une inclinaison d'une vingtaine de degrés vers le Sud, sur les deux rives, et on peut aussi les suivre, sans discontinuité, sur les flancs de la vallée, jusqu'au niveau de la route, où ils sont exploités sous le nom de poudingue de Marchin, pour la
construction des revêtements de hauts fourneaux. Au milieu de ce poudingue, on en aperçoit une couche à ciment rouge, la même, vraisemblablement qui s'observe vers le Sud-Ouest, à Pierrepont, à une très faible distance du calcaire de Givet, et qui a
fort embarrasé l'auteur de la planchette de Couthuin.

L'inclinaison du poudingue augmente brusquement vers le Sud, et l'on peut mesurer, sur le dernier banc visible : d. = 78° ; i = 59°S.
Ainsi qu'on peut le voit sur la carte géologique, le poudingue dit de Marchin prend, sur la rive gauche du Hoyoux, un développement superficiel qui atteint, à Belle-Maison, 1250 mètres, alors que, sur la rive droite, la bande n'a qu'un mètre de largeur
de 280 mètres en moyenne. Celà est dû à ce que, à l'Ouest de la vallée, ses couches deviennent presque horizontales, circonstance éminement favorable à l'exploitation et dont on a largement profité, il y a quelques années, à en juger par le nombre de
carrières, la plupart abandonnée, que l'on observe sur le plateau, entre la vallée, Belle-Maison et Base.

Cependant, la largeur moyenne de 280 mètres de la bande, à l'Est du Hoyoux, est encore beaucoup plus considérable que la moyenne du développement des couches couviniennes, à une petite distance, moyenne qui ne dépasse pas 170 mètres, et cette largeur ne
peut pas être attribuée uniquement à la faible inclinaison des couches, car celles-ci ne tardent pas à se redresser à quelques centaines de mètres du Hoyoux.

D'autre part, la composition du poudingue exploité est fort différente de celle du poudingue de Tailfer typique. Sa couleur est beaucoup plus claire et sa résistance aux agents atmosphériques est bien supérieure.

Enfin, ainsi qu'on va le voir, il y a absence complète en ce point, de calcaire à Stringocéphales et la zone schisteuse qui le surmonte et qui a été prise pour base du Givetien supérieur.

Les auteurs de la feuille géologique de Huy-Nandrin ont cru pouvoir en conclure qu'une partie tout au moins du poudingue à ciment gris claie ou blanc représente le calcaire à Stringocéphales et les schistes qui le surmontent ; il existe du reste, des
exemples connus de semblable phénomène, moins importants, il est vrai, mais peut-être plus probants, notamment dans la vallée du Vesdre, aux environs de Cronesse, où certains bancs de poudingue contiennent des Stringocéphales.

L'absence de tout cractère permettant de distinger la partie du poudingue appartenant au Couvinien de celle qui est dâge givégien a décidé les auteurs de la carte à le figurer tout entier comme Couvinien, et à le faire suivre immédiatement du Givétien
supérieur, ce qui pourrait faire croire à une interruption dans la sédimentation, à une lacune stratigraphique qui, dans leur pensée, n'existent pas, ainsi que M. Forir l'a déjà fait observer la veille dans la vallée du Fond d'Oxhe (p. CLXVIII).

Les excursionnistes se rallient à cette manière de voir, après une courte discussion.

Ils profitent de leur passage pour examiner, dans la carrière, les procédés d'abattage, de dépecage et d'appareillage des blocs, opérations qui présentent de grandes difficultés étant donné la dureté de la pierre.

Sur le dernier banc de poudingue, on voyait autrefois deux à trois mètres de calcschistes et de schiste ou de psammite gris bleu, que l'on n'aperçoit plus maintenant que très difficilement. Cela pourrait être le représentant de la bande schisteuse, base
du Givetien supérieur, mais il est plus vraisemblable que ces roches forment la transition naturelle du poudingue au calcaire et n'ont, par conséquent, aucune signfication chronologique.


116 - suite - DEWALQUE, G. - 1874-1875

DEWALQUE, G., 1874-1875. Annales de la Société Géologique de Belgique, Liège, t. II : CXVI.

L'étage se termine par quelques bancs massifs, puissants (direction = 70°, inclinaison = 45°), de poudingue pugilaire, dont les cailloux, généralement de quartz blanc, sont réunis par un peu de ciment siliceux, qui semble souvent faire défaut. Ce sont
ces bancs, et d'autres un peu inférieurs, qui alimentent surtout les carrières de Marchin, dont le poudingue, exploité depuis longtemps était fort recherché jadis par les ouvrages des hauts-fourneaux.

Immédiatement sur le dernier banc de poudingue et en concordance de stratification, on distingue deux à trois mètres de calcschiste et schiste ou psammite gris bleu ; puis le talus est recouvert de débris calcaires. Après une centaine de mètres, on voit
quelques gros bancs calcaires faire saillie dans le fossé de la route ; nous les considérons comme calcaire de Givet inférieur, à Stringocéphales. Une quarantaine de mètres plus loin, on voit une carrière avec four à chaux à gauche de la route, derrière
la première maison de Barse (Vierset). Il y aurait donc une puissance de 85 mètres environ entre le poudingue et cette carrière.

116 - suite - M. COEN-AUBERT

COEN-AUBERT, M., 1973. Le Givetien et le Frasnien de la Vallée du Hoyoux. Professional Paper; 1973/6.

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