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146W0090.TXT

Feuille : 146W - HUY - 483
secteur : 4
numéro : 90
code : 146W0090 - 4830090
X :
Y :
Z :
commune :
auteur : F. HALET, G. DEWALQUE
références :

date : 10.07.1918

roche :
formation :

localisation :
nature : Affleurement

description :

Dans la vallée du Hoyoux un peu en amont du lieu-dit "Les Forges" dans un terrain situé entre le chemin de fer et la rivière, immédiatement derrière la papeterie Godin, on voit une grande excavation semi-circulaire, d'un diamètre d'environ 30 m et d'une
profondeur d'environ 10 mètres, dans laquelle on exploite le tuf quaternaire.

Le tuf est recouvert d'environ 3 à 4 m d'alluvions modernes des vallées composé d'argile et de sable argileux à allure ravinante. Dans les blocs amoncelés au bord de l'excavation, on voit de nombreux blocs de tuf montrant des empreintes de feuilles, des
empreintes de bois, et par-ci, par-là, des petites coquilles lacustres modernes (échantillons).

90 - suite - M. LOHEST - 1900-1901

LOHEST, M., 1900-1901. Le Tuf de la vallée du Hoyoux. Annales de la Société géologique de Belgique, Liège, 28: B.295-296.

Le tuf de la vallée du Hoyoux

Il existe, près de Régissa (Barse) un important dépôt de tuf calcaire, léger et poreux, exploité dans quelques carrières, pour être utilisé à l'ornementation des serres et des grottes artificielles.

En 1897, lors de la visiste du gisement par la Société Géologique [Annales de la Société Géologique de Belgique, t. XXIV, p. CLXXVI, 4 octobre 1897. Voir également : Dumont, A., 1830. Mémoire sur la constitution géognostique de la province de Liège.
Mémoire couronné et Mémoire savant étranger in 4°, Académie royale de Belgique, VIII: 331-332, Davreux, C.J., 1830. Essai sur la constitution géognostique del a province de Liège. Mémoire couronné et Mémoire savant étranger in 4°, IX: 36-37, Dewalque,
G., 1875. Annales de la Société géologique de Belgique, II: CXV, 19 septembre 1875], nous avons émis l'hypothèse qu'il est d'origine lacustre.

Dernièrement, M. Dardenne, ancien professeur à l'école moyenne d'Andenne, nous ayant signalé la présence d'ossements de castor et d'autres mammifères, dans ce gîte, nous avons eu l'occasion de le revoir et de compléter nos observations précédentes. M.
J. Fraipont a bien voulu se charger de l'étude de ces fossiles ; il en fera connaître prochainement le résultat.

La carrière de tuf, que nous avons spécialement examinée est située à 500 m environ à l'W de la gare de Régissa ; on y observe la coupe suivante de haut en bas :

limon gris, stratificé, avec débris de coquilles lacustres 1.75 m
tuf 3.50 m
limon stratifié, avec lits ferrugineux et coquilles 1.00 m
tuf, avec ossements de mammifères, à sa partie supérieure 2.00 m

Ce dépôt occupe toute la largeur de la vallée, vers le milieu de laquelle il a son épaisseur maximum.

La rivière y a creusé son lit et coule entre des berges escarpées, d'une hauteur de 8 à 9 mètres.

90 - suite - G. DEWALQUE - 1874-1875

DEWALQUE, G., 1874-1875. Annales de la Société Géologique de Belgique, Liège, II.

page CXV

Dans cette partie de la vallée se trouvent deux gisements de tuf calcaire, d'origine très récente ; d'autres se montrent plus loin ; dans le lit de la rivière, jusque près de la station de Barse. Le premier est le plus intéressant, parce que certaines
couches, à texture arénacée, renferment de nombreux individus de mollusques d'eau douce ou terrestres, de l'époque actuelle, notamment :
Cyclostoma elegans, Ancylus fluvialis, Succinea elegans ?, Helix nemoralis, H. obvoluta, H. cantiana, Zonites cellrius, Pupa avenacea ?, Clausilia parvula, Bythiaia tentaculata, Planorbis complanatus, Limmeus auricularius, L. limosus, L. palustris, L.
pereger et L. stagnalis.

Le second gîte a été découvert par la construction du chemin de fer et il est utilisé pour la construction de rochers artificiels, de grottes, etc... Il est en masses concrétionnées, celluleuses, quelquefois stalactitiques, que l'on a employées aussi
pour la construction de voûtes.

Dumont indique encore du tuf aux Forges [Mémoire sur la Constitution géologique de la Province de Liège, Bruxelles (1830), 1832 in 4°, p. 332]. Il rapporte que le dépôt de tuf est si rapide que l'on trouve quelques des écrevisses qui en sont
incrustées.

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