146W0068.TXT

Feuille : 146W - HUY - 483
secteur : 2
numéro : 68
code : 146W0068 - 4830068
X :
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commune :

auteur : X. STAINIER, G. LESPINEUX
références :

date :

roche :
formation :

localisation :

nature : Affleurement

description :

STAINIER, X., 1911. Annales de la Société géologique de Belgique, t. XXXVIII (projet), Séance du 16 juillet, p. 328.

Manganèse dans l'Aquitanien
Le long de la grand'route de Huy à Waremme, à mi-chemin entre les bornes kilométriques 2 et 3, on exploite dans une sablonnière, le sable jaune appartenant à ces dépôts de la Haute-Belgique rangés actuellement dans l'aquitanien. Cette sablière remplit
une poche creusée par dissolution chimique dans le plateau de calcaire carbonifère qui domine les usines à zinc de Corphalie. Sur une des faces de l'exploitation, on pouvait observer, il y a deux ans, la coupe suivante :

a. sable remanié de surface avec quelques petits cailloux Onx.
b. sable jaune aquitanien présentant une poche dessinée par des bandes auréolées capricieuses de colorations plus foncées : orange, brun, rouge-brun et par des lits de sable manganésifère semi-cohérents noir brun foncé. Ces lits très irréguliers, peu
épais, ondulés et peu nettement limités étaient discontinus et très capricieux.

68 - suite - G. LESPINEUX - 1905

LESPINEUX, G., 1905. Etude génésique des gisements miniers des bords de la Meuse et de l'Est de la Province de Liège. Extrait des Publications du Congrès International des Mines, de la Métallurgie, de la Mécanique et de la Géologie appliquée, Section
Géologie, Liège, 25 juillet - 1er juillet 1905, p. 15.

Gisement de Corphalie (Huy)
Pour terminer la partie descripitive, nous dirons quelques mots du beau gisement de Corphalie représenté à la planche V par une coupe verticale et trois coupes horizontales.

Ce gisement se composait d'une vaste poche, en forme d'entonnoir arrondi à la base, située au contact du calcaire carbonifère et du houiller.

D'une profondeur totale de 110 mè!tres, cette poche ne contenait du minerai que dans sa partie inférieure.

Le minerai sulfureux, composé de blende zonaire avec de la galène, formait la totalité du remplissage (voir coupe, étage 20 m) en-dessous du niveau de 18 m sous la galerie d'écoulement. Au-dessus de cet étage, le minerai sulfureux remontait le long des
parois et se transformait peu à peu en calamine sur le pourtour calcaire.

Le centre de la poche était occupé par des argiles et des sables.

Les documents relatifs à cette mine ne renseignent l'existence d'aucun filon, mais l'exploitation fut abandonnée avant entier épuisement du gîte.